Le conscient et le non-conscient

Publié le 10 Octobre 2019

Bonjour à tous,

Nous allons revenir à cette notion de Ciels Antérieur et Postérieur (la-philosophie-taoiste) et l'élargir en la ramenant au niveau de l'individu incarné, manifesté dans notre monde. Nous pouvons calquer d'une façon totale, la représentation du macrocosme Universel sur le microcosme de l'Individu et faire apparaître les notions de Conscient et de non-conscient.

Nous pouvons constater - toujours selon Michel Odoul - qu'en reprenant exactement la construction Ciel Antérieur/Ciel Postérieur, le Ciel Antérieur devient alors le non-conscient (le silence intérieur) et le Ciel Postérieur devient de conscient (le phénoménal, le son extérieur).

Le non-conscient : 

Nous savons maintenant que le Ciel Antérieur représente le niveau ou se prépare l'existence sur tous les plans (règles, structures, choix, etc.). Lorsque nous transposons et que le Ciel Antérieur devient le non-conscient, celui-ci représente le pré-manifesté (la-philosophie-taoiste). C'est dans ce non-conscient que s'élabore les actions qui vont nous permettre de concrétiser les choix de réalisation du chemin-de-vie (notre légende personnelle). Ce niveau porte en lui la mémoire et la connaissance des choix que nous avons faits dans le Ciel Antérieur et c'est ce même niveau qui connaît la totalité de nos Annales Akashiques. Le non-conscient dispose de toutes ses informations, il sait par conséquent quels sont nos choix et nos besoins d'expérimentation et est ainsi à même de déterminer les meilleurs processus pour que nous "réussissions".

Pour schématiser, nous pouvons comparer notre existence à un théâtre où le Ciel Antérieur serait l'auteur de la pièce et le non-conscient le metteur en scène.

Le conscient : 

Dans le monde du conscient, les choses apparaissent petit à petit en se manifestant d'une façon de plus en plus tangible. Cela se passe d'abord au niveau des énergies du corps, puis des émotions (conscientes) et enfin de la psychologie (consciente) de l'individu. Le processus continu et se manifeste ensuite dans les méridiens, puis les organes et enfin les membres.

La bascule entre le Non-conscient et le Conscient se fait par l'éveil de la conscience qui s'effectue par le passage à l'action, au "faire", qui représente le dernier stade de densification des énergies. A travers le résultat produit par cette action, nous allons pouvoir constater où nous en sommes et avoir ce qui s'appelle "une prise de conscience" (les-7-niveaux-de-conscience). Si le résultat cadre avec le but recherché et que le processus a été globalement cohérent et que toutes les phases intermédiaires de la réalisation ont été respectées, c'est "bon". "Bon", car certaines expériences désagréables sont en fait de "bonnes" expériences. Bien entendu, tout n'est pas totalement conscient, c'est pour cette raison que l'on expérimente parfois la douleur ou l'erreur pour comprendre à quel niveau les choses ne vont pas. 

Notre refus ou une recherche excessive de protection peut nous empêcher de vivre certaines expériences car cela nous oblige à réfléchir à ce qui se passe et sans doute à provoquer les changements nécessaires, et par conséquent "grandir". Dans le cas contraire, nous rentrons dans une reproduction de schémas, jusqu'à ce que nous puissions ou décidons "d'entendre". Il est évident qu'à chaque fois, l'expérience sera plus forte. Les cris - du conscient, du non-conscient, de notre Maître ou guide intérieur (le-chemin-de-vie) - qui nous sont adressés correspondent à nos tensions et nos souffrances physiques et psychologiques, morales ou émotionnelles. D'autres messages ont été envoyés au préalable, mais que nous n'avons pas voulu recevoir ou percevoir.

S'il est vrai que ces tensions, ces souffrances ou ces maladies sont parfois nécessaires pour que nous "comprenions", pour grandir, elles ne sont jamais obligatoires, ou inéluctables. Il ne s'agit pas, ici non plus, d'une punition (le-chenn-et-le-karma) mais d'une "leçon", comme l'enfant qui se brûle parce qu'il a besoin d'expérimenter le feu.

En résumé : 

Toute la trame de notre histoire est écrite dans notre Chenn Prénatal, dans notre conscience globale. Sa mise en scène est réalisée par notre non-conscient (notre Maître ou guide intérieur). Notre conscient (le Cocher) et notre corps physique (la Calèche) sont ses acteurs visibles et privilégiés (le-chemin-de-vie). Ils doivent respecter la mise en scène et leur rôle, mais ont cependant une certaine liberté une possibilité d'improvisation qui sont conditionnées par la trame de fond (chemin, légende). Lorsque tout se passe normalement, à la fin du spectacle (mort), nous avons la satisfaction d'avoir respecté cette trame et joué avec succès le rôle (le-chemin-de-vie). Lorsque en revanche, nous ne suivons plus la mise en scène, c'est alors que les tensions, les souffrances, maladies, accidents et autres actes manqués apparaissent.

Il semble que la grande finalité de l'existence soit d'aboutir à la cohésion, à la cohérence entre le non-conscient et le conscient, entre le Maître (le guide intérieur) et le cocher. C'est là, le véritable secret de l'harmonie profonde qui nous montre combien tout ceci n'est pas l'apanage d'une culture ou d'une éducation mais le résultat d'un travail individuel clair et sans concession.

Il est très important de redonner leur vrai sens à la souffrance et à la maladie et de pouvoir les replacer dans leur axe. Elles ne sont pas des fatalités, elles ne deviennent nécessaires que parce que, parfois, nous ne pouvons pas "comprendre" autrement.

 

Bien à vous...

 

 

Rédigé par Myriam

Publié dans #livre

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