Publié le 24 Avril 2022

Bonjour à tous,

Le karma :

Le Karma ou Karman en sanskrit signifie "acte" ou encore action sous toutes ses formes. C'est aussi une notion désignant le cycle des causes et des conséquences liées à l'existence des êtres. Il est la somme de ce qu'un individu a fait, est en train de faire ou fera. 

Dans ce monde, chacun est soumis à la grande chaîne des causes et des conséquences, des successions des renaissances et des morts que l'on appelle la loi Karmique. Chaque pensée, chaque action, chaque parole laissent des empreintes vibratoires lesquelles attirent vers nous des conséquences correspondantes ou de même nature.

Aucune notion de punition ne doit être retenue dans la Loi du karma mais une notion d'évolution.

Le Karma et la conscience quantique :

Pour une majorité de personnes, le Karma est une action entreprise dans les vies antérieures et qui impacte la vie d’aujourd’hui. Finalement, c'est bien plus complexe que cela si l'on prend le côté de la conscience quantique qui avance comme théorie que le temps n'existe pas et qu'il est une pure invention de l'homme. En ce sens, le Karma ne dépendrait pas du passé mais bel et bien du présent. L'action aurait donc un impact sur l'ici et maintenant : le passé, le présent et le futur arrivant simultanément. La vie est un processus sans fin.

Pour les personnes ayant du mal avec ce concept de temps unique, il suffirait de commencer par méditer en forêt, dans la montagne, etc., le but étant de se déconnecter totalement du monde et c'est à ce moment là que l'expérimentation de la notion "d'infinité" apparaîtrait pour s’apercevoir que le temps est juste un concept créé par l'homme.

 Le karma agirait au niveau physique et vibratoire :

 Ce qui importerait le plus, ce n'est pas l'action en elle-même mais l'intention derrière cette action. En clair, si vous bousculez une personne, celle-ci va bouger, vaciller, certes ; mais si l'intention était de lui faire mal, votre fréquence vibratoire va être au plus bas. C'est à ce niveau que le Karma agirait, en attirant à vous des personnes, des choses ou des situations en lien avec cette même fréquence. Un taux-vibratoire faible attire une multitude de formes de fréquence faible. Le karma serait vu sous cet angle d'un point de vue de la conscience quantique.

Si vous bousculez cette même personne, qu'elle tombe et se fasse mal mais que votre intention était de la protéger d'un danger imminent (comme du train qui passe), l'intention étant noble, votre vibration sera très haute et l'intention aura beaucoup plus d'importance que l'action elle-même.

Ainsi, pour avoir un meilleur Karma et une meilleure vie, il suffit d'élever son taux vibratoire.

Le Dharma :

La loi du Dharma désigne tout à la fois : la loi, l'ordre, la condition de l'existence au sens le plus large, le devoir, la bonne conduite... et désigne aussi l'ensemble des enseignements. Le Dharma réunit toujours ses deux sens : la vie et l'enseignement de la vie. Dans cette perspective qui unit la vie et son enseignement, étudier le Dharma signifie donc s'étudier soi-même et toutes les méthodes et les enseignements qui nous invitent à éclaircir l'existence. Cette étude ne se limite pas au savoir mais à transformer sa vie. On pourrait résumer en disant que ce terme correspond à la mission de vie avec trois composantes :

- Vous êtes sur Terre pour réaliser qui vous êtes.

Vous pouvez tout faire avec la personnalité qui vous est propre.

- Chacun d'entre nous est unique et possède un talent particulier.

Surtout que chacun à une manière particulière d'exprimer ce talent mieux que quiconque dans le monde entier.

- Votre talent doit être mis au service de l'humanité.

Il correspond aux attentes et aux besoins d'autres personnes et qui grâce à la perception de votre talent vont se nourrir, changer et évoluer.

Il se produit alors la magie de l'Univers : l'abondance. Cela commence par la gratitude, puis lorsque vous continuez à exercer votre talent au service des autres vous recevez de l'amour et enfin si vous continuez encore, vous recevez l'abondance financière.

En résumé :

La loi du Karma est un concept central dans bon nombre de religions Indiennes. C'est un des principes de l'hindouisme qui veut que la vie des hommes dépende de leurs actes et vies passées. Chaque individu serait par conséquent responsable de son Karma (actes) et donc de sa sortie (cycle des réincarnations).

Dans le Bouddhisme, il est défini comme étant l'intention qui se manifeste dans l'action de la pensée, du corps et de la parole. C'est donc l'intention qui produit le Karma, et non pas l'acte lui-même.

En conscience quantique, ce qui importe le plus dans le Karma, n'est pas l'action elle-même mais l'intention qu'on lui donne, comme dans le Bouddhisme. La différence est qu'il n'existe plus le concept des incarnations puisque le temps n'existe pas et que tout se passe dans l'ici et maintenant dans une multitude de dimensions différentes suivant les choix que nous effectuons à l'instant T.

La loi du Dharma et notamment l'incarnation permet de savourer la vie via les sens que l'on possède, d'imprimer dans son corps et de vivre des emotions afin d'évoluer. Le centre de qui l'on est se trouve au niveau du ventre (du Hara) dans le deuxième chakra. Le ventre est aussi le centre des émotions et de la-creativite mais pas celle reliée à l'art, au chant etc. En terme énergétique, c'est cette créativité qui sort une idée du mental et qui passe par le filtre de la personnalité. Ce qui veut dire que cette idée vous est propre et n'a été émise par personne d'autre. Ceci peut se faire dans tous les domaines, dans tous les métiers, il suffit de se connecter à ce qui vous anime et vous fait plaisir, en d'autres termes : à ce qui fait vibrer votre coeur.

Pour le savoir, posez-vous la question : si tous mes besoins financiers étaient comblés, qu'est-ce que je ferai ?

Si la réponse est : la même chose que maintenant : c'est que vous êtes alignés. Mais si ce n'est pas le cas, la réponse touche certainement à la composante de votre mission de vie.

 

Bien à vous...

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

Repost0

Publié le 11 Avril 2022

Bonjour à tous,

Mes sincères condoléances : 

Pourquoi nous ne devrions plus dire ces trois petits mots. Ils représentent le fait que l'on prend part à la douleur de quelqu'un. C'est un témoignage de regret par lequel on montre qu'on prend part au chagrin d'autrui lors du décès de l'un de ses proches. 

Il se fait par le biais d'une petite carte, d'un petit mot ou encore l'envoi d'un SMS afin d'attester du soutien ou de la compassion pour la perte d'un être cher. Il sous-entend donc que la personne est avec vous dans la douleur.

Certes, il est difficile de trouver les mots justes dans de telles circonstances, cependant ces simples trois petits mots peuvent raisonner bien plus forts qu'on ne le pense, qu'ils soient écrits sur une carte ou un mot ou qu'ils soient entendus de vive voix. Rien qu'en entendant ces trois mots, on a envie de fondre en larmes. Il en est de même lorsque vous ouvrez une, deux puis trois, quatre, cinq, dix ou vingt enveloppent contenant ces petites cartes qui mentionnent toutes la même chose : mes sincères condoléances...

D'où vient cette expression ?

Du vieux français se condouloir. Issu du latin dolere qui signifie souffrir et du préfixe cum : avec. Autrefois, tout un protocole était présent dans "la bonne manière" de présenter son empathie dans le départ d'un être cher concernant une personne plus ou moins proche. La visite à la famille, le convoi funéraire, l'envoi des fleurs et la lettre de soutien. C'est cette dernière qui est l'ancêtre de la carte de condoléance actuelle. Certes les choses se sont simplifiées mais n'ont pas pour autant évoluées.

Même si la bienséance veut que l'on présente nos condoléances afin de montrer sa compassion et sa préoccupation à la personne endeuillée, elle ne se résume pas seulement à dire ces trois petits mots qui n'ont finalement aucune empathie et qui restent somme toute basiques. Ils ressemblent à une formule toute faite dont on se sert lorsque rien d'autre ne nous vient à l'esprit. Comme si, la personne présentant ses condoléances avait eu la fainéantise de chercher d'autres mots qui de surcroît toucheraient profondément la personne endeuillée. 

Alors quelle formule ou quels mots doit-on employer ?

S'il n'est pas de bon usage de dire à quelqu'un qui vient de perdre une personne chère à son coeur "ne vous inquiétez pas vous vous sentirez bientôt mieux", il n'est pas non plus convenable de dire "il est mieux là où il est" ou encore "je sais ce que vous ressentez". En effet, à part si on est certain des croyances du défunt pour un éventuel au-delà, pour la famille endeuillée c'est une toute autre histoire car la perte est bien réelle. 

Afin d'éviter le trop célèbre "toutes mes condoléances" et ne pas dire trop de paroles qui pourraient sembler déplacées ou mal perçues par la famille, il convient peut-être dans un premier temps de prendre en compte le degré d'intimité. Vous n'agirez pas de la même manière si vous êtes de la famille du défunt que si vous présentez votre soutien à un collègue, un voisin ou des relations plus lointaines.

Au-delà des mots, votre simple présence peut suffire pour rassurer et proposer votre aide si le besoin s'en fait sentir. Un geste, un sourire, une accolade peut témoigner de l'attention que vous portez à la personne endeuillée. Proposer son aide, être discret et faire livrer des fleurs restent la base incontournable d'un savoir être lors de ce genre de manifestation. Enfin le registre de condoléance permet d'écrire un petit mot chaleureux écrit avec le coeur, que la famille aura plaisir à lire après la cérémonie (à part s'il est écrit "toutes mes condoléances" !). Un trait d'humour pourra même - éventuellement - y être apporté. 

Le deuil en 2022 :

Dans notre culture, la mort est encore de nos jours considérée comme étant une étape d'extrême tristesse associée aux pleurs. Il est vrai que la personne disparue ne sera plus présente physiquement et que c'est cette idée qui crée le manque physique. Toutefois, lorsque les étapes du deuil sont terminées, il ne reste que le souvenir du coeur. La tristesse et les pleurs ont disparu.

Cette tristesse intense même si elle semble tout à fait normale et bien légitime, dû à la perte de l'être cher est toutefois me semble-t-il amplifiée par les autres et certains événements liés à nos us et coutumes. 

L'approche de la mort et le cérémonial en matière d'obsèques diffèrent quelque peu suivant les différentes cultures. C'est avant tout la religion qui détermine le rapport à la mort et les pratiques funéraires différentes. Chaque religions, qu'elles soient juives, musulmanes, bouddhiste ou autres ont chacune des rituels et des spécificités bien distinctes. On y retrouve cependant certaines similitudes comme les fleurs (sauf chez les juifs), des dons ou des cadeaux, une certaine façon de s'habiller (souvent en blanc) et de la nourriture, beaucoup de nourriture...

Le port de vêtement blanc et parfois les fleurs blanches sont de rigueur chez les asiatiques, les hindoues, et les bouddhistes. La culture hindouiste ne fait pas de fioritures en matière d'obsèques. S'habiller en blanc est de coutume, mais pas de fleurs, pas d'offrande ni cadeaux et l'accolade est de mise, en guise de condoléances partant du principe que moins on en dit, mieux c'est.  

Dans plusieurs cultures, la mort est considérée comme un passage dans un autre monde, un processus naturel qui rend les obsèques moins tristes et qui, par le fait, est célébrée. Pour les Argentins le corps du défunt est transporté dans une maison funéraire très confortable pour toute la famille où la fête est de rigueur. On chante, on danse, on boit pour célébrer l'arrivée du défunt au paradis.

Cette façon que l'on a dans notre culture de percevoir la mort est plus que désuète. Ce passage de vie à trépas signifie pour encore un grand nombre de personnes la fin de la vie. Il est vrai que si on pense n'avoir qu'une seule vie c'est bien triste ! Cependant, il est également incontestable que c'est la fin d'une vie terrestre et que le corps physique de cette vie-ci ne vivra plus. 

Dans notre culture, le deuil est vu comme très sombre. Les ombres attirent les ombres. Les vêtements pour les obsèques sont de couleur sombre pour ne pas dire noire (heureusement, cela tend à changer), aucune danse, pas de célébrations ou d'offrande au corps, pas ou peu de musique, et lorsqu'elle est présente, c'est pour nous faire pleurer de plus belle, pas de réjouissance bien sûr car la tristesse et les pleurs dominent. C'est la chute du taux vibratoire. Tout ceci n'est pas très joyeux et plombe quelque peu l'ambiance.

Alors oui, bien sûr qu'il est normal d'éprouver de la tristesse et de pleurer lorsque l'on perd un être cher. On est tous passé par cette douloureuse expérience. Toutefois, doit-on pleurer du début à la fin ou faire une tronche d'enterrement pendant six mois, un an ou plus ? Ne pourrait-on envisager comme c'est le cas dans d'autres cultures, de penser que la mort n'est qu'un passage vers un autre monde et non pas une fin en soi. Ne pourrait-on envisager de remercier le corps physique d'avoir accompagner cette petite âme ? Et ne pourrait-il être envisagé de festoyer autour d'un bon repas, de chanter et danser ensemble afin de mettre un peu de lumière sur ce passage au lieu de la noirceur qui y règne habituellement ? 

Je souhaite que lors de mes obsèques, après avoir versé la petite larme traditionnelle, que mes proches se rassemblent (oui un enterrement n'est pas un lieu de voyeurisme) pour échanger sur le souvenir qu'ils ont de moi. Et je les voient danser et chanter "Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire...".

Résumé :

Même si les formules de condoléances adaptées permettent à la fois de simplifier les choses et d'éviter quelques maladresses, il est aussi possible et envisageable de montrer son soutien dans un message de sympathie simple mais efficace dès l'instant qu'il est formulé avec le coeur et non avec bienséance. Les fleurs, l'attitude, les gestes, les accolades sont là pour montrer toute l'affection portée à la personne endeuillée et éviter le perpétuel et impersonnel "toutes mes condoléances"...

Enfin, même conditionnée par notre culture, il est toutefois possible de faire une dérogation à la règle puisque comme le stipule le bouddhisme, tout est impermanent. Il est dailleurs de mise pour la famille du défunt de porter du blanc lors des obsèques (le noir est pour les autres), d'apporter des fleurs blanches et d'effectuer une révérence vers le corps en guise de gratitude concernant l'impermanence...

 

Bien à vous ...

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #partage

Repost0

Publié le 8 Avril 2022

Bonjour à tous,

Bien qu'ils aient tous une qualité particulière en partant du 0 jusqu'au 9, il y a des chiffres semble-t-il plus "énigmatiques" que d'autres, reliés à de grandes lois universelles. Le chiffre 7 figure parmi les plus importants aussi bien dans sa structure humaine, terrestre et galactique.

En numerologie classique, le chiffre 7 correspond à la connaissance, au savoir, à l'analyse et à la chance. Il apporte des énergies et des vibrations de la conscience commune. Il fait appel à l'éveil et à la lucidité, à la croyance, à l'élévation, à l'éveil spirituel ce qui veut donc dire - par exemple - que celui qui a un chemin de vie 7 ou qui est né un 7 devra développer sa spiritualité et inciter ses semblables à faire de même.

Quelques particularités du chiffre 7 :

Les 7 lois de l'univers : La loi de l'attraction, la loi de l'esprit, la loi de l'analogie, la loi de l'équilibre, la loi de la vibration, la loi de cause à effet, la loi de la polarité.

Les 7 planètes majeures : Les 7 planètes majeures dans le ciel (le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne) représentent les 7 métaux dans la terre et les 7 organes principaux de l'homme. 

Les 7 chakras de la terre  : ces chakras sont des emplacements physiques chargés d'énergie qui permettent à la planète d'équilibrer la vie de toutes choses. Ils sont au Mont Shatsa en Californie; le lac Titicaca en Bolivie; Ayers Rock connu aussi comme Uluru en Australie; Shaftesbury, Dorset, Somerset en Angleterre; les grandes pyramides au Moyen Orient; Glastonbury en Angleterre; le Mont Kailas au Tibet.

Les 7 jours lunaires : le lundi est associé à la Lune, Mardi à Mars, Mercredi à Mercure, Jeudi à Jupiter, Vendredi à Vénus, Samedi à Saturne et Dimanche au Soleil.

Les 7 métaux dans la terre : l'or, l'argent, l'étain, le cuivre, le mercure, le fer et le plomb.

Les 7 merveilles du monde : constituent l'ensemble de 7 œuvres architecturales et artistiques les plus extraordinaires du monde antique. Ces œuvres montrent qu'avec des moyens rudimentaires, les bâtisseurs de l'époque étaient capables d'ouvrages prodigieux : la pyramide de Khéops en Egypte, les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus à Olympie, le temple d’Artémis à Ephèse, le Mausolée d'Halicarnasse, le colosse de Rhodes et le phare d'Alexandrie.

les-7-corps-energetiques : notre apparence ne se limite pas seulement à notre enveloppe charnelle. Nous possédons également une enveloppe énergétique constituée de 7 corps subtils qui se chevauchent les uns dans les autres. Ils sont : corps physique, corps éthérique, corps astral, corps mental, corps causal et le corps bouddhique.

Les 7 chakras: racine, sacré, plexus solaire, cœur, gorge, 3e œil et coronal. 

Les 7 niveaux-de-conscience : il existe sept niveaux de conscience mais étant à un stade peu avancé de l'évolution humaine, la plupart d'entre nous ne faisons l'expérience que des trois premiers : le sommeil, le rêve et l'état de veille.

Les 7 organes principaux de l'homme : cœur, cerveau, foie, reins, poumons, hématies du sang, squelette.

Les 7 péchés capitaux : l'orgueil, la luxure, l'avarice, la colère, la paresse et l'envie.

Heureusement, pour équilibrer on a :

Les 7 vertus cardinales : la chasteté, la tempérance, la prodigalité, la charité, la modestie, le courage et l'humilité.

Les sept lois noahides : les sept codes de conduite destinés à conserver un comportement moral (bien avant les dix commandements). Ne tuez pas, ne pratiquez pas l'idolâtrie, ne volez pas, ne commentez pas l'inceste, ne prélevez pas de viande sur un animal vivant, ne blasphémez pas, et ne faites pas de faux témoignage devant un tribunal. Ces lois s'appliquent à toute l'humanité, indépendamment de la race, de l'âge ou de la religion. 

En résumé :

Cette liste n'est pas exhaustive et le chiffre 7 reflète bien d'autres mystères. Ceci dit, en mettant en avant ce chiffre 7 dans cet article, on part de l'univers en passant par les planètes puis notre chère Terre mère pour y voir les 7 merveilles du monde via notre niveau de conscience que l'on doit acquérir en passant par la guérison des différents corps (physique, mental, émotionnel et spirituel). Guérison qui se fait avec nos 7 sens ! Les cinq bien connus de tous : l’ouïe, l'odorat, la vue, le toucher, le goût. On sait aujourd'hui qu'il en existe d'autres. Le sixième étant la proprioception et le septième ... le 7e sens ! que l'on apprend à développer dans les stages en forêt de Brocéliande par exemple au travers d'exercices simples que tout le monde peut tenter...

 

Bien à vous ...

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Energétique

Repost0

Publié le 2 Avril 2022

Bonjour à tous,

Lors de mon dernier (petit) périple en compagnie de mon fils, il m'a été donné de faire l'heureuse rencontre de Gisèle et Guy, propriétaires d'une belle maison dans les Landes, faisant chambres d'hôtes. 

Nous avons eu lors des trois soirées passées en leur compagnie, de nombreuses et longues discussions après nos journées de randonnées et de visites dans les Pyrénées Atlantiques. Entre autres, une conversation pour le moins intéressante a éveillé ma curiosité. Guy, aujourd'hui retraité, a évoqué avec intérêt son métier d'instituteur en me parlant de "La photo buissonnière". Une idée tout à fait novatrice pour l'époque puisque l'on se trouve dans les années 1970/1980. A l'époque, l'école et les instituteurs étaient bien différents qu'ils ne le sont de nos jours. La blouse était de rigueur, surtout dans les petits villages (oui oui, j'ai connu la blouse !) et les maîtres d'écoles étaient quelquefois très autoritaires. Je peux même aller jusqu'à dire que certains étaient méchants, cruels voire obscènes...Même si cela ne me concernait pas directement, j'ai pu assister à des scènes qui choqueraient tout le monde aujourd'hui.

Et puis, il y avait les autres. Les "instits" comme Guy, qui ont donné leur vie entière, non seulement au savoir des enfants mais également à comment donner l'envie d'avoir envie d'aller à l'école et d'apprendre soi-même tout en apprenant aux autres et en s'amusant. Il est le créateur d'un concept novateur pour l'époque, la photo buissonnière.

Rappelons qu'à la fin du XIXe siècle, l'école et surtout l'instituteur nommé le maître d'école avait des rôles multiples. Il possédait un rôle d'enseignement la journée, destiné aux enfants et un rôle d'information le soir, pour les adultes. En plus il avait un rôle social en faisant fonction de secrétaire de mairie. 

Sa fonction auprès des adultes le soir remplaçait la veillée d'autrefois et faisait diversion à la monotonie de l'existence rurale. Il enseignait les matières classiques, passait des projections lumineuses et répondait aux thèmes divers et variés comme "Comment évaluer la superficie de mon exploitation ?" ou "Comment rédiger une lettre de requête ?" etc. 

De ces fonctions diverses qu'il détenait dans le village, il ne reste de nos jours que l'enseignement des enfants. C'est pourquoi Jacques Perriault* dans les années 70 s'est posé la question suivante :  "Est-ce que l'école ne fonctionnait pas plus largement dans les villages à la fin du XIXe siècle qu'elle ne le fait de nos jours ?".

Sans redonner au maître l'ensemble de ces fonctions d'antan, est-il possible de faire en sorte que l'école redevienne le lieu où se traite l'information locale ? C'est alors qu'il a rencontré Guy, jeune instituteur à Hastingues et détenteur d'une idée pour le moins originale et totalement novatrice. 

L'idée :

A partir de la simple hypothèse : Comment la photo peut contribuer à mettre en évidence le rôle de l'école ?. En partant du postulat inverse, à savoir, que c'est l'enfant qui arrive à l'école avec des informations à traiter qu'il puise dans son environnement proche et non celle de la théorie que l'on a de l'élève qui vient à l'école pour recevoir des informations (et non pas une éducation). 

En pratique : 

Deux appareils photos (un polaroid pour l'initiation puis un deuxième appareil pour l'expérience réelle) disponibles dans la classe pour que les enfants prennent une photo de ce qui les intéresse, en dehors du temps d'école et du contrôle du maître, afin d'en reparler ensuite en classe. Il est bien connu que les enfants s'enseignent des connaissances entre eux. 

Certains enfants ont commencé par photographier les buissons, d'où le titre de la photo buissonnière. 

Dans quel but ?

Le but n'était pas de répertorier toutes les informations et d'en faire des thèmes spécifiques mais plutôt de comment construire un dispositif de traitement de l'information afin d'examiner s'il est accepté ou non par le maître et les élèves. Le projet était d'étudier l'école comme lieu d'apprentissage déterminé par le groupe. L'enfant étant considéré comme le vecteur principal d'informations puisées dans son environnement proche et social. Le tout était de savoir si l'école serait capable d'accueillir ses informations et les traiter. 

Il ne s'agissait pas non plus d'exclure le programme officiel de l'école mais plutôt de gérer les informations apportées par les enfants et savoir si elles pouvaient être incluses à celui-ci.  

Un principe simple : 

Jacques Perriault a écrit : "Tout élément de l'environnement peut devenir une ressource d'information s'il constitue la réponse à une question qu'on se pose, ou que celui qui le présente conduit l'auditoire à faire se poser. Par conséquent, l'enfant qui apportera une information pertinente, perçue comme telle par le groupe, sera dans la durée de cette fonction l'informateur du groupe."

Un équipement simple et peu coûteux : un appareil photo simple avec une mise au point fixe et un obturateur, un magnétophone à cassette (oui on est dans les années 70/80), et des fiches bristols. 

Des concepts simples et faciles à réaliser :

- l'expérience de base était de voir si tout ceci était possible et ce, au niveau des élèves, du maître et du concept.

- proposition faite aux enfants de capter dans leur environnement des informations ou des questions qui pourraient être traitées à l'école.

- pas de temps imparti pour la prise de vue. L'enfant pouvait garder l'appareil une journée entière, deux jours ou une semaine. Il pouvait donc utiliser l'appareil quand il le souhaitait. 

- la prise d'une photo permettait non seulement de fixer le temps mais également pour l'enfant de montrer via la photo, ce qui l'avait intéressé. 

- la photo devait être accompagnée d'un commentaire de l'enfant expliquant le pourquoi de la photo choisie. 

- il fallait bien entendu qu'il y ait un vrai intérêt ou questionnement dans la prise de vue rapportée par l'enfant. Tout ce qui était du domaine de la photo plaisir ou le fait de faire plaisir au maître était rejeté.

La résultante :

Une toute autre approche de l'école. Un concept novateur qui permettait à la fois d'inclure le programme classique tout en étant abordé d'une manière moins ennuyeuse assise sur sa chaise. En effet, la rencontre avec un chevreau allaitant sa mère ne pouvait se faire qu'à l'extérieur de la salle de classe.  

La photo étant un des supports idéal pour figer un instant T, elle permettait également de responsabiliser l'enfant car il devait prendre soin de l'objectif. En ramenant sa photo préférée en classe, le petit commentaire expliquant la prise de vue incluait le fait de prendre la parole devant tout un groupe. C'est autre chose que de réciter une poésie que l'on a dû apprendre par coeur... Et dans le cas où le commentaire était vide, ne sachant pas expliquer pourquoi il avait pris cette photo, cela permettait de déclencher la narration de ses camarades de classe.

De ce fait, une interaction entre le maître et les élèves s'établissait instantanément au lieu que le maître ne soit le seul à parler. 

La prise de photo n'est pas forcément chose facile pour les adultes, et encore moins par les enfants surtout dans les années 70/80 ou l'éclairage et le flash n'étaient pas automatiques. Les clichés ne s'effaçaient pas non plus sur un simple cliquement de doigt, il fallait d'abord développer la photo pour savoir si elle était réussie ou non. Ils ont dû apprendre à se positionner correctement, dos au soleil, à cadrer, à ne pas mettre les doigts devant l'objectif, à ne pas prendre n'importe quoi en photo, etc. Un bel apprentissage...

Résumé : 

De nos jours, les instituteurs ont remplacé les maîtres d'école. Leur rôle se limite à enseigner un programme bien ficelé et à boucler le dit programme fin juin avant les grandes vacances. Vu sous cet angle, on peut aisément comprendre pourquoi nos enfants s'ennuient dans leur classe. A part pour certains qui arrivent à s'accrocher à cette méthode, les trois quarts s'ennuient fermement et ne trouvent aucun plaisir en dehors de la cour de récréation à venir étudier. Aucun échange d'informations n'est possible ni même envisagé. Plus aucune interaction entre eux, on leur demande de s'asseoir, de ne pas parler et d'écouter le programme peut réjouissant. Il ne faut peut-être donc plus s'étonner de la non-réussite de certains enfants et comprendre ainsi ce que certains nomment "l'échec scolaire". 

 

Bien à vous...

 

*Jacques Perriault est celui qui a écrit La photo buissonnière sur l'idée de Guy Puyo

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #livre

Repost0