Publié le 30 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Les minéraux et les oligo-éléments sont des composés élémentaires répertoriés dans le tableau périodique des éléments de Mendeleïev : référentiel universel des éléments caractérisant le vivant.

Dans l'organisme humain, on distingue deux grandes familles selon leur quantité en présence : les minéraux que l'on nomment aussi les macro-éléments (représentent 99% des minéraux de l'organisme) et les oligo-éléments (présents en faible quantité).

Ils se différencient entre autres par les quantités quotidiennes devant être apportées à l'organisme. Les besoins en minéraux sont de l'ordre du gramme (g), du dixième ou du centième de gramme par jour, tandis que les oligo-éléments sont de l'ordre du milligramme (mg) ou du centième de milligramme (µg).

Quels sont-ils ?

Les sels minéraux, qui existent en quantités relativement élevés de l'ordre de plusieurs grammes sont le calcium, magnésium, potassium, sodium et le phosphore. Les oligo-éléments (une vingtaine) présents en plus petite quantités - et même pour certains à l'état de traces - sont le fer, le zinc, le cuivre, l'aluminium, le manganèse, le sélénium, le chrome, l'iode, le molybdène, le fluor, le nickel, l'arsenic, le cobalt, le plomb, le souffre, le bore, le brome, le vanadium, le plutonium.

A quoi servent-ils ?

Ils sont des éléments nutritifs qui n'apportent pas d'énergie mais qui répondent aux différents besoins physiologiques. Ils sont qualifiés d'essentiels car le corps ne peut les fabriquer lui-même. Ils participent à la croissance et à la construction de tous les tissus du corps humain (os, dents, cheveux, tissus cellulaires) mais aussi à celle du sang et des muscles. Ils contribuent à l'apport énergétique et à la régulation de nombreux métabolismes. A l’échelle cellulaire, ils jouent un rôle de catalyseur ou d'activateur.

Leur rôle dans une complémentation ?

Pour une grande majorité de la population, une alimentation variée et équilibrée apporte l'essentiel des minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme. Pourtant, certaines conditions comme la grossesse, les efforts physiques soutenus ou répétés, le stress, les états diarrhéiques, les vomissements, les infection, etc., peuvent entraîner un état de subcarence (carence bénigne sans symptômes). 

Un stress prolongé peut accéléré l'élimination du magnésium via les urines. La pratique du sport augmente les besoins en magnésium, zinc... C'est pourquoi le concept de complément alimentaire s'est répandu.

Les fonctions physiologiques ?

Les fonctions principales :

Le calcium est nécessaire à la croissance osseuse, au maintient d'une ossature et d'une dentition normale, à la fonction musculaire, au système nerveux (favorise l'endormissement, régule la fonction psychique et participe à la mémoire) et aux fonctionnement des enzymes digestives. Son déficit entraîne une irritabilité excessive, des problèmes de sommeil, des caries, ongles cassants ou crampes. Un excès de calcium peut perturber l'assimilation du zinc, du fer et du magnésium et favoriser l'apparition de calculs rénaux ou de crises de coliques néphrétiques chez les personnes prédisposées et ne buvant pas assez d'eau. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas dans le lait que l'on trouve le plus de calcium. Il existe de nombreuses autres sources d'origine végétale. L'ortie est l'une des sources alimentaire la plus élevée en calcium.

Le magnésium intervient dans la transmission des influx nerveux, les réactions énergétiques, la synthèse des protéines et l'activation d'enzymes. Les crampes, les tremblements, l'insomnie, les palpitations, les états anxieux et dépressifs et la fatigue généralisée peuvent être le signe d'un déficit. Il faut savoir que le magnésium est très mal assimilé dans l'intestin, seuls 30% sont absorbés.

Le phosphore intervient dans le constituant du squelette, des acides nucléiques et des membranes cellulaires. Il intervient dans presque toutes les réactions chimiques de la cellule et joue un rôle dans la production de l'énergie (ATP). Son déficit entraîne et nécessite généralement un traitement rapide : anorexie (perte d'appétit et amaigrissement), faiblesse musculaire, grosse fatigue soudaine avec une baisse des globules rouges.

Le potassium intervient dans la fonction des systèmes nerveux et musculaire, la régulation de l'estomac et des reins. Indispensable dans la fonction cardiaque. Il maintient l'acidité des sécrétions gastriques essentiel à la digestion. Son déficit peut entraîner de forts maux de tête, nausées, vomissements, douleurs musculaires, rhumatismes et peut avoir une influence sur le rythme cardiaque en provoquant des arythmies.

Le sodium régule l'équilibre acido-basique en particulier le pH du sang et participe à tous les échanges d'eau dans l'organisme. Il régule les mouvements ioniques de l'intérieur à l'extérieur des cellules (pression osmotique). Son déficit est rare car il est souvent trop consommé.

Le fer est le constituant de l'hémoglobine et contribue au métabolisme énergétique normal. Indispensable au transport de l'oxygène et à la formation des globules rouges. Il joue un rôle dans l'activation des cellules, des muscles, des hormones et des neurotransmetteurs. Son déficit n'est pas rare surtout chez les femmes, en particulier lors de la grossesse ou allaitement. Grande fatigue, pâleur du visage, pieds et mains froids, essoufflement, maux de tête, crampes... La spiruline reste une excellente source alimentaire.

Le zinc joue un rôle primordial dans le développement des fonctions du corps. Il est impliqué dans la synthèse et la transformation des protéines, la transcription du génome (ADN), la division cellulaire et la fonction immunitaire. Au niveau du système nerveux, il régule l'humeur, la perception du goût, de l'odeur et de la vue. Il contribue au maintient de l'intégrité des ongles, de la peau, des cheveux et participe aux fonctions reproductives en favorisant la fertilité. Son déficit entraîne une baisse immunitaire : les plaies qui cicatrisent mal, les infections ou les inflammations chroniques de la peau. Fatigue et dépressions peuvent également apparaître.

Le chrome intervient dans le métabolisme des glucides et des lipides, dans la régulation du taux de sucre dans le sang, dans la prévention des risques cardio-vasculaires, dans le métabolisme des acides nucléiques (ADN) et dans la croissance du fœtus pendant la grossesse.

L'iode intervient dans le fonctionnement du système nerveux et des fonctions cognitives en augmentant les facultés mentales. C'est un antitoxique, un protecteur vasculaire. Il est l'une des composantes principales des hormones thyroïdiennes qui jouent un rôle pour la température corporelle et du métabolisme de base. Son déficit est relié à une production insuffisante d'hormone thyroïdienne qui entraîne une hypothyroïdie, un goitre, un retard mental ou des troubles neurologiques chez le fœtus ainsi que des troubles de croissance et de développement.

Précautions :

Même s'il est d'usage de faire une cure de magnésium et ce sans incident, la supplémentation requiert dans certains cas un avis médical. Les oligo-éléments se trouvant en très petites quantités dans l'organisme, il faudra être attentif à la complémentation qui peut s'avérer être trop dosée et par conséquent devenir toxique. La complémentation peut donc présenter des risques de surdosage et de toxicité. Il est donc conseillé d'encadrer sa prise avec les conseils d'un professionnel de santé et garder une alimentation équilibrée.

La methode-mir est une aide efficace pour combler les carences.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 28 Octobre 2021

Bonjour à tous,

On entend souvent parlé de notre système immunitaire et du renforcement de celui-ci. Mais finalement, peu de personnes savent réellement ce qu'il est, quel est son rôle et comment le renforcer.

Bien qu'il soit disséminé dans tout l'organisme, il peut être considéré comme un organe en soi dont on sait maintenant qu'il n'agit pas seul. Il fait partie d'un réseau qui intègre les cellules du SI, le système nerveux et hormonal ainsi que le cerveau mais également les sentiments et la volonté.

Le système immunitaire est le réseau de défense de notre organisme. Il est constitué d'un ensemble complexes d'organes les plus divers qui communiquent entre eux de façon extrêmement vivante. Des organes de défenses tels que les cellules sanguines, la moelle osseuse, le thymus, le système lymphatique (ganglions et vaisseaux) disséminés dans tout l'organisme.

Son rôle :

Dans notre environnement, l'organisme est confronté à de nombreux dangers soit venant de l'intérieur (cellules mortes ou présentant un défaut) soit de l'extérieur (bactéries, virus, vers, champignons). Toutes ces cellules "malades" ou ces organismes doivent être éliminés de notre corps physique. C'est le rôle du système immunitaire.

Il a pour tâche principale d'identifier les corps étrangers via les globules blancs, en particulier les lymphocytes qui représentent dix pour cent des globules blancs du corps humain. Toutes les cellules en bonne santé et aptes à fonctionner peuvent poursuivre leur activité une fois leur nature vérifiée. Celles ne pouvant justifier de leur activité et de leur présence sont détruites par des cellules "tueuses". Lorsque les lymphocytes ont terminé leur tâche de vérification et qu'ils sont sûrs d'être en présence d'une bactérie, d'un virus ou d'une cellule cancéreuse, ils déclenchent le signal d'alarme à l'aide de substances particulières.

Les principaux lymphocytes sont macrophages. Ils ne restent que quelques jours dans le sang, puis se dispersent pour migrer dans le foie, l'intestin, la rate, la peau et les ganglions, en fait, partout où les cellules étrangères pourraient se frayer un chemin dans l'organisme.

Nom et fonction des cellules du SI :

- Lymphocytes : identifient les corps étrangers dans l'organisme.

- Lymphocytes T : organisent et coordonnent les cellules de défense du SI.

- Lymphocytes B :  fabriquent des anticorps.

- Lymphocytes à mémoires : permettent la fabrication d'anticorps au cas où l'organisme serait de nouveau confronté au virus quelques mois ou années plus tard.

- Les anticorps : bouclier de protection contre les infections (virus et bactéries).

La communication dans le réseau immunitaire :

Lors d'une maladie, un ensemble de processus extrêmement complexe se met en place qui fait intervenir les systèmes : immunitaire, nerveux et hormonal.

C'est un circuit complexe, commandé par l'hypophyse, les glandes surrénales et les cellules spécialisées du SI.

Comment cela se passe-t-il ?

Les lymphocytes envoient des hormones-messager au cerveau par voie sanguine. Les cellules immunitaires peuvent par exemple informer le cerveau qu'il y a une inflammation de l'ongle du pouce du gros orteil.

Dès que le cerveau a reconnu le signal d'alarme déclenché par le pied, il envoie lui-aussi des hormones. Et si le gros orteil insiste, c'est alors le déclenchement d'une cascade de réactions. C'est à ce niveau que le stress entre en jeu. Ces réactions en chaîne sont nécessaires voire vitales. Pour le cerveau, le stress signifie : luttons ou fuyons ! Pour les glandes surrénales, la réaction est d'envoyer le cortisol qui n'est autre que l'hormone du stress.

La relation entre le stress et SI :

Si tout le monde sait ce qu'est le-stress, nous ne sommes pas tous égaux devant lui. Certains paniquent déjà juste à l'idée de faire un saut en parachute quand d'autres commencent à s'inquiéter lorsqu'ils sont prêts à sauter dans le vide. Pourtant, dans les deux cas, les réactions en chaîne se produisent : le coeur bat plus vite, le pouls s'accélère, le sang circule plus vite dans le corps, la tension artérielle augmente, une quantité importante de sucre est libérée dans le sang pour faire face à toute augmentation des besoins d'énergie, le sang enrichi afflue dans les muscles. 

Cependant, et ce qu'il faut bien comprendre, c'est que lors d'un stress, certaines fonctions organiques sont misent en veilleuse. Tout comme les organes de la reproduction et de la digestion, les cellules immunitaires sont mises au repos. Pas d'envoi de signaux, presque aucun mouvement dans les cellules tueuses et phagocyteuses, pas de production d'anticorps non plus. De ce fait, l'individu devient particulièrement sensible à la maladie.

Normalement après le stress, l'état d'urgence étant levé, le système ralentit de lui-même pour retrouver une activité normale. Malheureusement, comme tous les mécanismes de régulation, la cascade de stress peut être perturbée. Si la régulation ne fonctionne pas comme elle le devrait, le cortisol (hormone du stress) subsiste en quantité excessive dans le sang et garde le corps en alerte permanente.

L'ensemble de l'organisme va alors être sur-sollicité et tourner dans le vide en employant une grande quantité d'énergie de façon inutile. Le SI fonctionnant au ralenti (dû au stress permanent), ouvre la porte aux virus, bactéries et autres champignons. De même, les cellules cancéreuses peuvent se multiplier de façon incontrôlée.

Le rôle des médicaments ?

Ils peuvent eux aussi affaiblir le SI, surtout lorsque l'on suit un traitement pour une affection aiguë (antibiotique par ex). Généralement, les cellules du SI se rétablissent lorsque le traitement est terminé. Il est toutefois conseillé de savoir quand et comment renforcer le SI par d'autres moyens, pendant la durée du traitement.

Comment booster son SI ?

Il existe différents moyens d'améliorer ses défenses Immunitaires, cependant les plus importants sont de :

- Mener une vie saine, avoir un sommeil réparateur (le repos est indispensable).

- Avoir une alimentation équilibrée (la-nourriture-vibratoire), éviter autant que possible les-additifs alimentaires, pensez aux vitamines (la-vitamine-c) et oligo-elements.

- Eviter le-stress. Pratiquer la coherence-cardiaque.

- Etre heureux et garder un bon moral.

- Faire du sport ou une activité physique qui vous rend heureux.

- Stimuler son système de défense grâce aux méthodes et produits naturels : hydrothérapie par exemple est une méthode très ancienne qui a fait ses preuves, la phytothérapie, l'aromathérapie, etc.

- Augmenter son taux-vibratoire.

En résumé : 

Pour donner un coup de pouce au système immunitaire, il faut avant tout gérer son stress qui peut mettre le SI à rude épreuve. Les causes peuvent être multiples : décès, séparation, grossesse, naissance, surcharge de travail, tensions entre collègues ou familiale, chômage, nouveau départ dans la vie, difficultés financières, etc. Seule l'analyse des facteurs de stress peut aider à lutter contre les effets néfastes de ce dernier.

Le système immunitaire est particulièrement important car lorsqu'il perd de son efficacité, la maladie apparaît. Il peut cependant nous aider dans les situations difficiles si nous savons comment l'aider dans les périodes où il est très sollicité.

Vous avez compris que bien des paramètres peuvent avoir une influence sur le système immunitaire et le faire baisser. On sait aussi que la façon de voir la vie a une incidence sur notre SI, aussi bien dans le sens négatif que dans le sens positif (le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein). C'est pourquoi, sous certaines conditions, nous pouvons maîtriser nos défenses, en apprenant à gérer notre état émotionnel.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 26 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Le bain de bouche à l'huile (gandoush) ou le "oil pulling" est une pratique simple et très ancienne qui a de nombreux effets bénéfiques sur la santé en générale. C'est une pratique détox ancestrale ayurvédique qui, réalisée à jeun permet de se détoxiner naturellement. Elle est également appelé "tirage à l'huile" et guérit les troubles digestifs tout comme ceux de la sphère buccale.

Pourquoi ?

C'est une pratique qui non seulement assainit radicalement la sphère buccale mais qui agit aussi par voie réflexe sur l'ensemble de l'organisme. La langue, les dents, le palais et l'ensemble des muqueuses de la bouche sont dotés d'un réseaux nerveux extrêmement dense en liaison directe avec pratiquement tous les organes et fonctions organiques du corps. C'est pour cette raison qu'avec cette méthode, on constate des bénéfices de santé bien plus larges que la sphère buccale. Les maladies sont le résultat d'accumulations de toxines dont le corps ne sait que faire. Elles sont d'abord stockées dans les tissus graisseux et conjonctifs, puis dans les muscles et tendons et pour finir dans les articulations. Cela devient un handicap pour la santé, qui peut s'exprimer par une intolérance à certains aliments, des désordres digestifs, une baisse immunitaire et une diminution de la vitalité.

Ce bain de bouche est donc recommandé pour toutes personnes souffrant de troubles bucco-dentaires et gingivites, mauvaise haleine, dents jaunes mais aussi régulation douce des problèmes digestifs, tonus et équilibre immunitaire. 

De plus, il n'existe aucune intolérance avec le bain de bouche à l'huile contrairement aux bains de bouche pharmaceutiques qui peuvent se révéler allergènes.

Comment ?

Il consiste à prendre une cuillère à soupe d'huile, de malaxer longuement, de rincer l'intérieur de la bouche et de faire circuler l'huile pendant vingt minutes entre les interstices des dents.

Il doit être fait quotidiennement, le matin au réveil car durant la nuit des bactéries, des toxines et des agents pathogènes se sont accumulés dans la bouche. 

A l'issue des 20 minutes, crachez l'huile en conscience (vous avez compris qu'elle est chargée de toxines) et dans l'intention de débarrasser le corps de tous ces déchets toxiques.

Vous pouvez vous rincer la bouche avec de l'eau tiède et une cuillère à café de vinaigre de cidre lorsque la langue est bien chargée ou en période de jeûne ou autre.

Intégrer votre bain de bouche dans vos activités quotidiennes du matin et les vingt minutes passeront plus vite. A faire au moins 21 jours pour commencer à sentir les effets escomptés.

Le résultat :

C'est un processus naturel de détoxification. Il est donc particulièrement recommandé dans les pathologies de la bouche, saignements, inflammation des gencives. Les premiers effets visibles sont : la fixation des dents déchaussées, l'assainissement des gencives qui saignent, la suppression de l'halitose (mauvaise haleine), le blanchiment des dents jaunies... Comme la flore buccale est directement liée à la flore intestinale, vous constaterez une amélioration des problèmes d'estomac et d'intestins, moins de céphalées, moins de fatigue, moins de douleurs articulaires, de rhume ou d'infection grippale etc.

C'est probablement l'une des méthodes les plus simples pour assurer ou récupérer la meilleure santé possible.

Quelle huile employer ?

Les huiles doivent être biologiques et de première pression à froid. Celles de de tournesol et de sésame seront privilégiées car riche en oméga 3 et 6. Ceci dit, n'importe qu'elle huile fera l'affaire dès l'instant où le goût est plaisant.

L'huile d'arnica, en cas de douleurs dentaires même très importantes sera d'une efficacité remarquable en agissant sur la douleur très rapidement. A faire trois fois par jour. 

L'huile de coco ou de sésame déposent sur les dents un film gras qui protège contre l'adhérence des sucres (caries). L'huile de coco possède un goût parfumé. Elle est solide à température ambiante mais ne met que quelques secondes à se liquéfier dans la bouche. 

L'huile d'amanprana (celle de la menthe) assainit la bouche. Le mélange composé d'huile végétale de coco, d'huiles essentielles d'origan, clou de girofle, de cannelle et d menthe est très antiseptique.

Vous pouvez changer de type d'huile régulièrement afin de tirer un maximum de bénéfices d'huiles différentes et voir celle qui vous convient le mieux.

N'utilisez pas d'huile de colza ni de variétés aromatisées et contenant des additifs.

En résumé :

Cette pratique quotidienne, inspirée d'une ancestrale pratique ayurvédique, est capable de débarrasser l'organisme des bactéries pathogènes mais aussi de leurs déchets. La muqueuse buccale étant désintoxiquée, on peut constater un assainissement général de la sphère buccale : gencives, haleine, dents ainsi qu'un soutien de l'organisme et une amélioration de la santé.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #boîte à outils

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Publié le 24 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Que l'on envisage de faire un jeûne ou non, la descente alimentaire reste un bienfait incontournable pour rétablir un état de santé optimal. Le jeûne pourrait être reconnu comme étant la pratique ultime en matière de régénération, car s'il est bien mené rien ne lui résiste. Un jeûne ne s'improvise pas et doit être réalisé en fonction de la capacité du corps à l'instant T et non pas en fonction de ses propres objectifs. C'est pourquoi, certaines personnes pourront jeûner et faire du sport et d'autres n'entameront même pas une marche vu leur vitalité. Tout le monde ne se sent pas de se priver de nourriture sur un court ou long terme. La descente alimentaire est un palier capital qui permet non seulement de commencer une détox en douceur mais en plus, d'accéder si on le souhaite à ce moment où l'on se dit " je commencerai bien un jeûne, finalement" avec le sourire et en conscience des bienfaits que cela procurera sur le corps, sur le mental, sur l'émotionnel et évidemment sur le spirituel.

C'est quoi une descente alimentaire ?

Faire une descente alimentaire consiste à réduire - par paliers - le nombre d'aliments que l'on consomme et surtout supprimer les aliments toxiques ou néfastes au bon fonctionnement du corps. Suivant la façon de s'alimenter, ces paliers pourront se faire sur une à trois semaines, ceci dans le but de préparer l'organisme à vivre le jeûne - quel qu'il soit - de façon optimale. La première chose à supprimer sera tout ce qui concerne les produits industriels et transformés que l'on trouve dans les grandes surfaces.

Une descente alimentaire bien menée permet de diminuer les éventuels désagréments liés au début du jeûne et au démarrage de la détoxination.

En pratique :

Il y a trois phases dans un jeûne. La préparation que l'on appelle la descente alimentaire, qui prépare au jeûne éventuel grâce à un allègement contrôlé des aliments que l'on ingère. Le jeûne en lui-même où la prise d'aliments solides est écartée au profit de liquides (eau, jus de fruit, jus de légumes, bouillon suivant le jeûne entrepris) et la reprise alimentaire, phase pendant laquelle, la réintroduction d'aliments est contrôlée.

Chaque jour, certains aliments sont éliminés, pour arriver à une alimentation composée de fruits et légumes frais, de soupe de légumes.

Dans l'idéal, il est préconisé que la durée de la descente alimentaire doit être identique au nombre de jours de jeûne. Cependant, ayons un peu d'ouverture à ce sujet car on ne devrait pas établir par avance le nombre de jours souhaités ! Il n'y a aucune règle sauf celle d'écouter son corps. Pour permettre à tous de mettre en œuvre facilement cette démarche, on peut moduler et rester plusieurs semaines en descente, ne la faire que pendant 3 jours etc. Il faut donc l'adapter à chacun en fonction de sa vitalité et de l'alimentation du départ. Il semble évident que lorsque l'on consomme des produits transformés, de l'alcool, des gâteaux, de la viande etc. que la descente se fera sur plusieurs semaines.

N'oublions pas que la descente alimentaire et le jeûne quel qu'il soit est une démarche personnelle et volontaire. Alors réfléchissez au pourquoi de cette descente alimentaire (et jeûne éventuellement), quelle est votre motivation ? Quelles sont vos attentes ? Qu'est-ce qui vous retient ? Qui pourrait vous accompagner dans cette démarche ? Une fois la décision prise, il n'y a plus qu'à passer à l'action et tout devient simple, demande peu d'efforts et vous combles de bénéfices.

Alors comment fait-on ?

Partons sur un programme de 21 jours : 

J-21 Suppression de l'alcool fort, de la charcuterie, des produits industriels préparés, des produits à base de lait de vache. Prendre des bouillons de légumes, jus de légumes régulièrement, tisane détoxifiante.

J-15 Suppression des sucreries, pâtisseries et grignotages. Aucun alcool, plus de cigarette, viande, café, thé noir et toutes formes de boissons énergisantes.

J-10 Suppression du reste des produits laitiers (chèvre, brebis) du riz et de tous les produits contenant du gluten (pain, pâtes).

J-5  Il conviendra de ne manger que des fruits au petit déjeuner, des légumes crus ou cuits le midi et des légumes très peu cuits au dîner avec un œuf ou quelques noix de cajou, noisettes... Début de la cure de jus de pomme ou jus de tomate suivant les goûts (le jus de tomate est plus acide pour l'estomac) soit 50cl par jour jusqu'à J-0.

J-3 Fruits frais le matin, légumes crus ou cuits avec une pomme de terre au four ou céréales sans gluten et des légumes très peu cuits le soir.

J-2 Fruits (une seule variété) le matin, des crudités le midi et des légumes peu cuits pour le soir.

J-1 Fruits (une seule variété) le matin, fruits le midi, bouillons de légumes ou jus de légumes ou soupe très diluée.

J-0 Uniquement des tisanes ou des jus de légumes.

Soit vous êtes prêt pour un jeûne, soit vous reprenez votre alimentation doucement en partant de J-1 sur 21 jours (en sens inverse) afin de ne pas surcharger l'organisme de nouveau.

Selon vos habitudes, cette descente installe déjà une détox. Chez les personnes les plus intoxiquées, quelques signes peuvent apparaître tels que céphalées, langue chargée, soif, transpiration, sensation de froid, variations du transit... Dans ce cas, il sera bon d'allonger la descente de quelques jours, voire même de la doubler. Si au contraire, vous avez une alimentation moins riche comportant des végétaux, que vous jeûnez régulièrement, la descente pourra être écourtée. Aucune règle n'est prédéfinie. Tout est adaptable, transformable et non figé.

La tisane est recommandée car le travail de détoxination se fait par les-emonctoires : reins, intestins, poumons, peau, foie. La descente réduit la charge toxique qui leur est imposé. Pour optimiser sa détoxination, pour ne pas stresser ni surcharger les émonctoires, il est bon de consommer des tisanes et/ou infusions, afin que l'assimilation des principes actifs soit optimisée et pour favoriser le travail des reins et du foie.

Si vous êtes sous médication régulière, consulter votre médecin reste un impératif afin de savoir si vous pouvez envisager de diminuer les doses ou arrêter quelques jours, ou pas...

Penser à procéder à un nettoyage intestinal (purges, hydrothérapie du colon avec un professionnel, lavement chez soi, etc.).

L'eau de mer (quinton en isotonic) est un auxiliaire précieux. Elle va reminéraliser, équilibrer les réserves minérales du corps tout entier et hydrater les cellules en profondeur. Cependant, le goût salé peut être repoussant.

Une cure d'hydroxydase peut s'avérer utile. Elle aide à détoxifier l'organisme, favorise la digestion et la diurèse, elle concourt en douceur et naturellement à la neutralisation et l'élimination des déchets, surcharges métaboliques et toxiques dus à une alimentation trop riche ou mal adaptée. Elle lutte contre les conséquences du déficit en magnésium et la fatigue, ainsi que l'anxiété et le manque de tonus. Elle est riche en oligo-éléments, elle renferme plus de 20 minéraux.

Penser à la cohérence cardiaque qui est un exercice respiratoire qui harmonise différentes fonctions du corps : système nerveux, système endocrinien, etc. Il peut être un atout lors de la descente alimentaire pour apaiser les tensions, le stress, diminuer la fatigue, éviter les frustrations et les compulsions alimentaires.

Penser à la-methode-mir, et aux bain-de-bouche-a-l-huile.

En résumé :

Il est envisageable et même recommandé de faire une descente alimentaire sans forcément passer par une privation de nourriture. En fin de descente, il est possible de reprendre doucement une alimentation censée être toutefois plus saine qu’auparavant. Ceci dit, une fois arrivé à la fin de cette phase descendante, il est facile de passer au jeûne intermittent, puis au jeûne hydrique avec ou sans jus et même au jeûne sec. Là aussi, il est juste question de paliers et d'habituer son corps au changement.

La symbolique du jeûne (ou de la descente alimentaire) est une symbolique de nettoyage et de pureté. La nourriture moderne ne constitue plus la nourriture idéale pour le métabolisme. Elle est chargée d'agents chimiques de toutes sortes, et entraîne un encrassement des émonctoires.

Ne plus apporter de nourriture (ou peu) au corps, peut être vécu par le mental comme un acte purificateur. Et comme l'a dit Pierre Valentin Marchesseau, le fondateur de la naturopathie, il faut jeûner autant avec le corps qu'avec le cerveau. En ce sens, la descente alimentaire peut être le départ vers un changement choisi afin de retrouver une meilleure santé physique et mentale.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 22 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Tout le monde en a entendu parler, beaucoup le teste : le jeûne. David Hall (zenlife) a déclaré dans son livre faire vingt quatre heures de jeûne chaque semaine depuis plus de trois ans. Les jeûneurs ne manquent pas et les différentes méthodes pour le faire non plus, mais qu'en est-il vraiment ?

Le jeûne, à quoi ça sert ?

Partons du principe que le jeûne est un cadeau que nous offrons à notre organisme. Il va se reposer, se nettoyer, se détoxiner pour nous permettre de retrouver une meilleure qualité de vie à tous les niveaux. D'après certaines études, cela aurait une influence positive sur la maladie et notamment les cancers. Des études ont démontré que dans le cadre d'une chimiothérapie, le jeûne permet de renforcer son efficacité contre les tumeurs cancéreuses, réduire ses effets secondaires et limiter le risque de récidive. En fait, le corps humain a besoin de période de "disette" pour déstocker les graisses accumulées et rester en bonne santé. Seulement, de nos jours, nous avons de la nourriture en abondance et un stress chronique où se cache nos emotions refoulées. 

Comment fait-on ?

Jeûner consiste à se priver de nourriture - pendant un temps plus ou moins long - pour de multiples raisons et de différentes manières. Il existe plusieurs façons de jeûner. Il y a des jeûnes thérapeutiques, des jeûnes détox, des jeûnes religieux, des jeûnes à l'eau ou des jeûnes sec ou encore au "jus", les jeûnes intermittents, les jeûnes en cascade, etc. A chacun de voir ce qui lui convient. Le plus judicieux serait peut-être de commencer par un jeûne intermittent (un repas par jour) associé à un jus de légumes par exemple. Et voir ensuite jusqu'où vous pouvez allez. Ceci dit, si vous voulez aller au delà de trois jours de jeûne, il vaut mieux dans ce cas être encadré par des professionnels surtout si vous avez une santé précaire ou si vous êtes atteint d'une maladie. Les professionnels et les stages de jeûne se sont développés ces dernières années ce qui laisse un large choix. 

Les spécificités du jeûne chez la femme :

Le système hormonal chez la femme est extrêmement complexe. Les hormones sont des messagers chimiques qui sont véhiculées par le sang et qui vont agir à distance sur certains organes. La LH et la FSH sont les deux hormones qui contrôlent le cycle de la femme : hormones essentielles pour son cycle.

De nombreuses glandes comme la thyroïde, le pancréas, les surrénales, les glandes sexuelles, l'hypophyse participent à l'homéostasie et donc au maintien de l'équilibre qui est la base même du pouvoir d'auto-guérison. Le jeûne au niveau hormonal a beaucoup plus d'influences et de conséquences chez la femme que chez l'homme.

Le syndrome prémenstruel : le jeûne peut avoir une influence bénéfique sur les syndromes tels que la fatigue, stress, dépression ou la douleur. L'équilibre hormonal qui est en jeu est un équilibre extrêmement complexe.

Les règles : jeûner avant, pourrait accélérer l'apparition des règles, jeûner pendant pourrait les écourter. Cependant, dans certains cas, le jeûne pourrait être contre-indiqué : fibrome avec règles importantes et anormalement longues par exemple.

Le syndrome des ovaires polykystiques : est l'une des pathologies les plus fréquentes chez la femme et responsable de nombreux cas d'infertilité. Le jeûne permettrait de rétablir les fonctions reproductives en réajustant le système hormonal.

La fertilité : la reproduction est un phénomène complexe qui demande une combinaison idéale de facteurs hormonaux comme les œstrogènes, la progestérone, l'hormone lutéinisante, l'hormone folliculostimulante qui trop basse ou trop élevée peuvent entraver la conception. Là encore, la restriction calorique à court terme rétablirait les capacités reproductives de la femme en augmentant l'hormone lutéinisante chez la femme et l'effet bénéfique sur l'ovulation.

La période de grossesse : le jeûne est à exclure pendant la période étant donné les bouleversements hormonaux très importants. Le corps est en mode stockage pour nourrir l'embryon puis le fœtus. Le jeûne toléré sera celui du jeûne intermittent qui lui ne posera pas de problème.

L'allaitement : il devrait être une priorité. Même si le jeûne n'arrête pas la lactation, si vous n'avez jamais jeûner, il n'est pas recommandé de commencer pendant la période d'allaitement au vu des toxines libérées pendant un jeûne au risque que celles-ci passent dans la lactation.

Hommes et femmes : physiologiquement, elles sont beaucoup plus sensibles à la faim (due aux hormones, éventuelle grossesse, etc.) et il y a une plus grande résistance à la perte de poids. Ce sera par conséquent toujours un peu plus compliqué pour une femme que pour un homme de jeûner.

Le jeûne interroge :

Il interpelle, et le fait de vouloir mettre un terme - même provisoire - à son alimentation questionne bon nombre d'entre vous. Il n'y a qu'a voir les forums sur le sujet et les différentes demandes. Les supports aussi sont nombreux : livres, documentaires, capsules sur YouTube, etc. Tout le monde y va de son opinion et comme bien des sujets, vous y trouvez tout et son contraire. Là aussi, il vous faudra faire preuve de discernement. Ne prenez que ce qui vous "parle" et évidemment ce qui est le mieux pour vous en expérimentant. Alors le jeûne est-il dangereux pour votre santé ? Provoque-t-il des carences ? Est-ce une pratique sectaire ? Quelles sont les contre-indications ?

 En pratique :

Les professionnels et les stages de jeûne se sont développés ces dernières années. Il faut dire que l'essayer c'est l'adopter et rare sont ceux qui jeûnent une fois et n'y reviennent pas. Généralement, on se lance dans l'aventure pour quelques jours, une semaine, en profitant de ses petites vacances pour se resourcer, faire une pause, aiguiser ses sens, retrouver un peu de lucidité, changer sa façon de s'alimenter, etc. Pour que cette expérience se déroule au mieux, plusieurs choix s'offre à vous.

L'encadrement ?

Les organismes de jeûne et de randonnée, en France, accueillent chaque année davantage d'adeptes. Parmi les professionnels de cette pratique, Fabien Moine qui est accompagnateur de jeûne et hygiéniste depuis quelques années. Il a déjà accompagné des centaines de jeûners et a réalisé un documentaire/film sur le jeûne, sorti le 28 Mars 2019.

Un cahier comme support ?

Le jeune est à la mode et c'est tant mieux car il le mérite ! L'expérience du jeûne peut également se faire sans un accompagnement s'il ne dure pas trop longtemps. Au delà de trois jours de jeûne, un suivi paraît quand même un idée judicieuse surtout si c'est la première fois. Dans tous les cas, pour que cette expérience, encadrée ou non, se déroule au mieux, il existe un cahier, un petit guide pour vous accompagner : mon cahier pour le jeûne est conçu pour cela. 

Vous y trouverez des conseils pratiques pour mieux vivre votre expérience et surtout, vous pourrez noter tout votre ressenti.

Vous y trouverez les bonnes raisons d'entamer un jeûne : perdre du poids ? Faire une pause ? Apprendre à mieux s'alimenter ? Chasser le stress ? Retrouver une nouvelle énergie ? etc. A vous de trouver vos réponses parmi celles proposées ou d'en évoquer une autre.

Et ensuite

Vous pourrez choisir si vous voulez jeûner à l'eau ou ? Avec des tisanes, selon la méthode Buchinger, au jus, ou même jeûne sec (cependant pas notifié dans le livret). Vous choisirez également où vous désirez jeûner ? De plus en plus d'adeptes le font chez eux pour une question de temps mais aussi d'argent. Vous comprendrez en quoi la préparation est indispensable. Pour un jeûne d'une semaine par exemple, c'est trois semaines de préparation. Une semaine avant de descente alimentaire, la semaine de jeûne et la dernière pour la reprise alimentaire.

Et encore ?

Le livret plutôt bien fait, propose également dix sept recettes pour cuisiner les légumes et les fruits pour les derniers jours de la préparation. Il pose aussi la question de la purge. En effet, lorsque vous commencez un jeûne, il reste des aliments dans l'intestin. En arrêtant de manger, le transit est ralenti et afin d'évacuer les restes de nourriture, rien de tel qu'une purge. Là aussi, plusieurs choix vous sont proposés. Des remèdes à certains petits maux vous sont aussi livrés. Car certains vont être au top de leur forme dès les premiers jours, d'autres flagada, d'autres avec des sensations très désagréables. Même les jeunes successifs pour un même individu peuvent variés.

Enfin, vous aurez des infos sur la reprise alimentaire. Un fois votre système digestif bien reposé, comment reprendre ses fonctions en douceur ?

Si vous faites un stage de jeûne on vous donnera sans doute des pruneaux et des graines de lins macérés dans de l'eau comme première collation. Viendra ensuite le moment de savourer de bons petits légumes, lentement, en mâchant bien, en appréciant le goût des aliments qui ont souvent été oubliés.

A la fin du livret, vous pourrez faire un bilan avec les bienfaits sur la santé et accessoirement sur les kilos envolés.

En résumé :

Si le jeûne possède d'énormes bienfaits dans de nombreux cas et en règles générales pour chaque être humain, il est conseillé d'y aller progressivement en commençant par 24 ou 48 h de jeûne.

Le jeûne intermittent reste la solution à envisager et la plus facile à mettre en place sur un long terme. Il est de plus, très bénéfique. Le jeûne sans supervision est toujours possible surtout s'il s'agit d'un jeûne intermittent. Cependant, il est conseillé aux autres jeûners d’exécuter leur jeûne avec des personnes compétentes. Quitte à faire une pause alimentaire, pourquoi ne pas s'offrir une semaine rien qu'à soi, loin des tentations, des obligations et des habitudes : en montagne, dans le désert, en forêt de Brocéliande ?

Toutefois, pour tous ceux qui veulent tenter l'expérience tout en restant chez soi, le livret (pas très cher) est un bon support dédié uniquement au jeûne, avec quelques conseils, des recettes, des pages dédiées au ressenti de chaque jour qui passe, ainsi que des conseils de lecture sur le jeûne et ses vertus. Il permet en outre, de garder une trace de votre expérience.

Enfin, il peut être utile de rappeler qu'il suffit d'écouter son corps, de suivre ses envies et ses intuitions avant, pendant et après avoir entamer un jeûne quel qu'il soit et quelles que soient les circonstances.

 

Bien à vous ...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 20 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Il devient difficile pour les non-initiés de connaître la différence entre les nouveaux termes apparus ces dernières années, bien que très anciens pour certains. Pour les végétariens, tout le monde sait, à peu de choses près, de quoi il retourne. Bien que les différentes formes de ce végétarisme soient finalement peu connues. Mais en ce qui concerne le végétalisme, le veganisme et le flexitarisme, on peut s'y perdre. En fait, le flexitarisme semble attirer beaucoup de monde et pour cause.

Le végétarisme : 

C'est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale pour des raisons environnementales, éthiques ou de santé, au profit des protéines végétales. Il est pratiqué depuis l'Antiquité. Pythagore est considéré comme le père du végétarisme, d'où l'appellation "pythagoréens" les personnes qui excluaient la viande de leur alimentation.

Les différentes formes :

Les lacto-végétariens qui consiste à consommer des produits laitiers mais pas d’œufs.

Les lacto-ovo-végétariens qui consomme des végétaux, des champignons, des produits laitiers, des œufs et du miel mais pas de viande ni poisson.

Les pesco-végétariens ou pescétarisme qui consomment du poisson, des produits laitiers, des œufs mais pas de viande.

Le végétalien : 

N'inclut que les végétaux et des micro-organismes tels que levures ou bactéries. Exclut tous les aliments d'origine animale (mort ou vivant) : viande, poisson, œufs, produits laitiers et miel. On parle alors de végétalisme intégral. Très souvent, un végétalien ne se limitera pas aux produits qu'il consomme et optera pour le véganisme.

Le vegan : 

C'est avant tout un mode de vie particulier, une philosophie. Une façon de vivre et un mode de consommation qui exclut l'exploitation, la souffrance animale, que ce soit pour se nourrir ou se vêtir. Ainsi un vegan ne porte pas de chaussures en cuir, pas de sac à main, pas de laine et n'utilise pas de produits cosmétiques testés sur les animaux. 

Alors c'est quoi être flexitarien ?

C'est un terme qui désigne les végétariens à "temps partiel" à la recherche d'une meilleure alimentation en privilégiant le local, une alimentation plus saine, plus économique et plus écologique. Le flexitarisme est un nouveau comportement alimentaire qui privilégie les légumes et consomme de la viande et du poisson en moins grande quantité mais de meilleure qualité. Ce n'est pas un végétarien qui s'autorise des écarts, mais un consommateur responsable, qui privilégie le végétal avec des produits de qualité dans une approche culinaire aussi gourmande que la gastronomie française.

Plutôt que de se dire "je suis végétarien", une logique de flexitarien se développe pour certaines personnes qui incorporent progressivement du végétal dans leur alimentation. Loin d'être une absurdité, cela reste du bon sens et cette dynamique prend de l'ampleur. Il est facile ainsi de passer d'un déséquilibre entre la consommation de produits carnés et de légumes, à un équilibre de 50/50, voire une assiette entièrement végétale.

Les algues par exemple sont en général dix à quinze fois plus riches en vitamines, mineraux-et-oligo-elements (et en iode pour les algues brunes) que les légumes. On trouvera également dans la-spiruline une forte dose de protéines (70%).

Les grands principes :

Les flexitariens ne s'interdisent aucun type d'aliments. Pas de règles fixes mais plutôt une volonté de passer de la surabondance alimentaire (dont le corps ne sait que faire) à une alimentation de meilleure qualité. Moins de viande et de poisson, similaire au régime crétois, qui prône les fruits et légumes. La qualité étant la base, plutôt que d'acheter au supermarché, on ira acheter une ou deux fois par semaine, sa pièce de viande d'origine bio directement dans une boucherie. Les fruits et légumes de saison seront privilégiés et bien sûr, il s'agira d'éviter tous produits-ultra-transformes.

Les avantages :

Le flexitarisme est relativement facile à suivre au quotidien. Il permet une transition en douceur par la diminution de certains aliments tels que la viande et le poisson, l'ajout des légumes et des fruits. Réduire sa consommation de viande aura un impact sur l'environnement. Enfin, il n'est en aucun cas à prendre comme un regime puisqu'il est basé sur un mode de vie, une prise de conscience et un désir profond de modifier son alimentation pour une vie plus saine et plus épanouie.

En résumé :

On qualifie couramment de flexitarien celui qui a fortement réduit sa consommation de viande sans pour autant être devenu végétarien. On est flexitarien ou on le devient pour des raisons touchant au bien-être animal, à la santé ou dans une démarche écologique. De plus, certaines études démontrent la corrélation entre la consommation de viande et certains cancers de la sphère digestive tel que le cancer du côlon.

Le flexitarisme, moins contraignant que le végétarisme est une bonne façon d'assurer la transition entre une alimentation très carnivore et une alimentation omnivore provenant d'une agriculture raisonnée.

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 18 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Les origines de la macrobiotique sont issues des traditions orientales, en particulier de la Chine et du Japon, comme le I-King, le bouddhisme, le taoïsme, le zen, etc. Georges Ohsawa est celui qui a fondé le mouvement de la macrobiotique. Il a décidé de renouveler cette méthode - connu depuis l'antiquité - en gardant les principes d'hygiènes de vie du départ, tout en s'inspirant de l'alimentation des moines et en classant les aliments. Il a allié la médecine japonaise avec les conceptions scientifiques occidentales et les idées de la nutrition et de la pensée philosophique zen pour créer ce qu'il appelait "le zen macrobiotique". Dans les années 60, ce mode alimentaire devient populaire, surtout au Japon, puis dans le reste du monde. 

Issu du grec ancien "macro" = grand et "bio" = vie, ce terme signifie littéralement "grande vie". La macrobiotique est plus qu'un régime alimentaire. C'est un art de vivre et de penser qui vise à trouver un équilibre global avec l'environnement et dont l'une des applications quotidiennes est son système nutritionnel original.

Le principe de grande Unification : 

Le zen et la macrobiotique poursuivent le même but : l'évolution de l'homme. Ohsawa propose une discipline de vie permettant de dévoiler le jugement de l'homme pour le faire accéder à un état de conscience plus large. Elle est basée sur ce que les sages appellent la théorie du yin-et-du-yang, également appelée le Principe Unique ou principe de grande Unification. 

Le principe essentiel de la macrobiotique : 

Le système nerveux a deux branches : le parasympathique (yang) et le sympathique (yin). La maladie ne serait qu'un déséquilibre entre les deux. Il suffit donc de rééquilibrer par une alimentation adéquate au niveau du yin et du yang pour que tout revienne à la normale. C'est la raison pour laquelle il existe différents régimes macrobiotiques (dix en tout) dont le choix se fera en fonction de la gravité de la maladie. 

La règle de base est l'importance d'un corps sain et d'un cerveau bien irrigué par un sang dépourvu de toutes toxines, afin d'assurer un bon fonctionnement physique, psychologique et spirituel. C'est pour cette raison que l'alimentation la plus naturelle possible - de qualité biologique voire biodynamique - est plus que souhaitable.

D'une manière générale, cette discipline s'accorde avec les grands principes nutritionnels et écologiques. Les aliments favorisés seront de préférence de saison et locaux, non raffinés, non traités et cultivés en accord avec la nature.

La base de l'alimentation est axée sur les légumes, les champignons, les algues, les céréales complètes, les légumineuses, les fruits, les produits de la mer surtout les coquillages et crustacés qui produisent une énergie plutôt neutre. En revanche, peu de viande animale car majoritairement yang. La cuisson sera brève ou à feu doux, sans électricité et sans micro-onde. L'apport hydrique sera réduit sauf au printemps/été et sous forme d'eau filtrée ou d'eau de source, de thé japonais ou de yannoh (boisson sans caféine).

La diététique du yin et du yang : 

L'alimentation macrobiotique va prendre en considération les qualités énergétiques yin et yang des aliments, les influences sur l'énergie vitale du corps, ses caractères saisonniers et ses modes de cuisson. Et selon le terrain, le temperament et l'état de santé de chacun, il suffira d'ajuster selon ses besoins.

Les différents tempéraments :

- Hyper-yang (feu) : actif, nerveux, extraverti. Organe : coeur.

- Yang (bois) : actif, peu émotif, extraverti. Organe : foie.

- Yin-yang (terre) : peu actif, peu émotif, paisible. Organe : rate/pancréas.

- Hyper-yin (eau) : peu actif, hyper émotif, introverti. Organe : rein.

L'alimentation est donc à équilibrée en fonction des charges énergétiques du yin (positives) et du yang (négatives).

En pratique : 

Un macrobiote n'attend pas d'être malade. Dès qu'il est enrhumé ou fatigué, il sait qu'il peut agir immédiatement sur son système nerveux en le rééquilibrant. Il retrouve rapidement la forme, la santé et son enthousiasme en rééquilibrant son alimentation entre le yin et le yang. Pour se faire, trois jours de riz complet (régime n°7 : 100% céréales) peu suffire, la céréale la plus au centre sur l'échelle yin/yang. Un régime n°7 de dix jours permettrait de reconstitué entièrement le sang, ce qui aurait pour conséquence un état physique, physiologique, émotionnel, intellectuel à son meilleur niveau.

Les sept conditions selon Ohsawa pour être en bonne santé : 

- Pas de fatigue : ne pas se dire "c'est impossible ou c'est trop difficile".

- Avoir un bon sommeil (récupération en quatre ou six heures de sommeil).

- Avoir bon appétit : savoir apprécier avec plaisir et reconnaissance un bout de pain ou du riz (complet bien sûr).

- Avoir une bonne mémoire : pour nous rappeler de tout ceux qui nous ont aidés dans la vie.

- Etre de bonne humeur : considérer que tout et tout le monde est agréable.

- Avoir une rapidité de jugement et d'action : pouvoir agir de manière juste et précise quand c'est nécessaire.

- La justice : éprouver en permanence un sentiment de gratitude.

Les cinq erreurs fondamentales de l'alimentation moderne : 

- Nous mangeons trop.

- Nos mélanges sont trop riches, trop concentrés et pas assez dissociés.

- Nous ne mastiquons pas assez.

- Nous ne sommes pas attentifs lors des repas. Pratiquez le "ici et maintenant".

- Le dîner est trop rapproché du coucher, ce qui empêche un sommeil profond et réparateur.

En résumé :

La pratique de la macrobiotique commence par l'étude des symboles énergétiques yin et yang.

Cette méthode fait usage du choix le plus large possible des aliments dont nous disposons. L'équilibre et la modération sont les deux secrets de la macrobiotique pour vivre et manger sainement. L'alimentation macrobiotique est capable de nourrir énergétiquement l'organisme de manière juste et équilibrée en fonction des tempéraments, de l'âge, de l'activité, des aléas de la vie, etc. C'est pourquoi, il n'existe pas de bons ou de mauvais aliments mais des groupes d'aliments à adopter en fonction des besoins de chacun.

Notre alimentation quotidienne nourrit notre corps et détermine la qualité de notre vie. Cuisiner aiguise notre sensibilité lorsque nous combinons en un tout harmonieux les ingrédients selon les couleurs, saveurs, formes et consistances.

Du point de vue macrobiotique, cuisiner est l'art suprême, et ceux qui s'y dédient méritent le plus grand respect et la plus grande reconnaissance (Lima Ohsawa).

 

Bien à vous

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 16 Octobre 2021

Bonjour à tous,

En naturopathie, on prend la personne dans sa globalité. Peu importe le problème rencontré, qu'il soit physique (douleur, maux divers, maladies-chroniques), mental/psychologique (vécu traumatique, deuil), émotionnel (émotions refoulées, peurs en tout genre), ou spirituel (trouver son chemin-de-vie), les quatre aspects seront toujours à prendre en compte. On ne peut en occulter aucun si l'on souhaite un bon accompagnement. 

Pour l'aspect physique, l'alimentation reste la base incontournable, à revoir et rééquilibrer suivant le problème rencontré, même si l'on est dans le domaine spirituel en cherchant sa mission sur Terre. Là encore, ce que l'on ingère - aliments, médicaments et autres - aura bien sûr un impact sur tout le reste. Etant tous différent, le cas par cas sera nécessaire pour une meilleure compréhension de soi. Ceci dit, certains "régimes" ou méthodes proposées peuvent être un excellent départ lors d'un changement alimentaire souhaité. Les méthodes suivantes ont fait leur preuves dans le domaine de la santé.

- La méthode Montignac : cette méthode - bien que critiquée surtout par tous ceux qui ne l'on pas testée - est pour moi une des base de l'alimentation saine. Depuis plus de trente ans, Michel Montignac (aujourd'hui décédé) a démontré que les calories n'étaient pas un facteur déterminant dans la prise de poids. Cette méthode n'est pas un régime au sens traditionnel du terme, car on peut manger équilibré sans restrictions de quantité. Il suffit de respecter les index glycémiques de chaque aliments en faisant les bons choix alimentaires. Lorsque la méthode est bien intégrée, les effets se font voir très vite et sont durables dans le temps. Il peut correspondre à vos besoins si vous cherchez une méthode durable pour perdre du poids, maintenir un poids de santé, prévenir le diabète, et les troubles du bilan lipidique.

Un côté négatif ? : Aucun, sinon qu'il faut bien comprendre et intégrer la méthode un peu complexe au début. Elle doit être adaptée à notre temps car depuis trente ans, les choses ont bien évolué. Les gens mangent moins de viande et c'est tant mieux. Les végétariens, les flexitariens, etc. sont de plus en plus nombreux. Sibylle Montignac, sa fille, ayant repris les travaux de son père et étant nutritionniste de formation aura sans aucun doute adapté la méthode aux temps modernes.

- Le régime crétois : aussi appelé régime méditerranéen est connu depuis très longtemps pour ses bienfaits sur la santé. La crête détient le record de longévité avec une alimentation riche en fruits et en légumes, pauvre en protéines animales et accompagnée d'huile d'olive. Des céréales et du poisson complète ce "régime" avec une absence totale ou partielle de sel, de laitages, de viandes rouges et de sucres rapides. La cuisson des aliments est sans matières grasses saturées, sans friture, et avec une cuisson lente. Ce qui engendre une baisse des maladies cardio-vasculaires et du mauvais cholestérol. Les effets bénéfiques sur la santé sont prouvés depuis de nombreuses années. Il protège des maladies cardio-vasculaires, contre le diabète, réduit l'inflammation, aide le système immunitaire et aide par conséquent à prévenir les maladies chroniques.

Le côté négatif ? : il n'est pas prévu à l'origine pour la perte de poids mais plutôt pour maintenir de bonnes habitudes alimentaires. Ceci dit, étant donné qu'il limite les aliments transformés et les sucres riches en calories, associer ce régime à un mode de vie sain peut grandement aidé à la perte de poids.

- La méthode kousmine : Cette méthode repose sur une alimentation saine, la désintoxication du foie grâce au nettoyage de l'intestin, le rééquilibrage du pH et un apport de vitamines pour soutenir l'organisme. Un des piliers de la méthode est la consommation d'aliments favorisant l'équilibre acido-basique : diminution des viandes et sucres, légumes crus ou cuits à basse température, des céréales complètes. Les observations scientifiques du Dr Kousmine l'ont amené à constater les liens entre cancer et alimentation. Elle a également étudié la sclérose en plaque, mis au point un traitement vitaminique à base d'antioxydants et d'acides gras essentiels.

Les cinq piliers de sa méthode :

- Une alimentation saine dont l'élément le plus connu est la crème Budwing. Un petit déjeuner santé, composé de fromage blanc 0%, d'huile, jus de citron, banane, céréales complètes crues, graines oléagineuses et fruits de saison (voir également le Miam ô fruits de France Guillain).

- Des compléments alimentaires à base de vitamines et oligo-elements pour rééquilibrer l'alimentation carencée du fait d'une trop grande consommation de produits industriels et raffinés.

- Un équilibre acido-basique (contrôlé par des analyses urinaires).

- Une hygiène intestinale : selon elle, un mauvais fonctionnement du transit intestinal peut déboucher vers des maladies cardiaques, des cancers, des rhumatismes graves, des dégénérescences du tissus nerveux, etc. L'intoxication du foie découle de la fragilité de la muqueuse intestinale. Elle recommande donc des lavements.

- La régulation du système immunitaire.

Des inconvénients ? La méthode se définit comme une méthode expérimentée depuis plus de 50 ans. Peut-être les achats de compléments alimentaires qui peuvent être onéreux.

- Le régime Seignalet : également appelé le régime hypotoxique - car il exclut tous les aliments toxiques à long terme - est un régime alimentaire avec une action préventive ou bénéfique dans un grand nombre de maladies. Son principe prône un retour à un mode alimentaire proche du paléolithique car l'alimentation moderne encrasse nos intestins et rend perméable la barrière intestinale qui laisse entrer des molécules indésirables. Une fois dans le sang, elles sollicitent le système immunitaire qui génère une réponse inflammatoire. Trop répétée, la réponse inflammatoire engendre des maladies.

Ses grands principes : suppression des produits laitiers, du gluten et des céréales mutées ainsi que tous les aliments dérivés (pain, pâte, pizza, etc.), éviter le sucre raffiné, utilisation des huiles non-raffinées. Pas de cuisson supérieure à 110°, privilégiez le cru, supprimer le micro-onde, friture, grillade.

Les inconvénients ? Cette méthode reste très efficace sur les petits maux mais également sur les maladies chroniques mais ne tolère aucun écart pour bien fonctionner. Les bienfaits ne sont pas prouvés scientifiquement, cependant, il constitue la solution la plus efficace contre la maladie de Crohn et la spondylarthrite ankylosante.

En résumé :

Je préfère le mot méthode à celui de régime qui englobe tout et n'importe quoi. Un régime reste - selon moi - restrictif et ne peut se faire sur un long terme alors que la prise de conscience du changement alimentaire doit pouvoir se faire dans le temps et ainsi durer toute la vie avec des ajustements s'il y a lieu. La méthode quant à elle, est élaborée sur des principes et concepts concrets qui ont fait leurs preuves et qui sont cohérents avec un mode de vie sur un long terme afin d'être en pleine santé. A vous de trouver parmi les méthodes proposées, celle qui vous convient le mieux, et pourquoi pas, faire un mixte de plusieurs méthodes.

Les méthodes listées ci-dessus ont toutes en commun la réduction voire la suppression des produits laitiers, du gluten et des farines raffinées. Si vous souffrez de diabète ou de surpoids voire d'obésité, la méthode Montignac vous sera précieuse. Si vous avez des cellules cancéreuses ou la sclérose en plaque, de l'asthme, migraines, rhumatisme, etc. la méthode Kousmine sera peut-être un meilleur allié. Si tout va bien dans votre vie mais que vous désirez un changement alimentaire pour une meilleure santé globale, le régime crétois sera parfait. Si vous avez du surpoids avec un diabète naissant, des cellules cancéreuses ou une quelconque maladie d'élimination comme les colites, vous vous dirigerez plutôt vers le régime hypotoxique.

Prenez votre santé en main.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 14 Octobre 2021

Bonjour à tous,

"Que ton aliment soit ton seul médicament " disait Hippocrate, il y a plus de deux millénaires. Il affirmait aussi que toutes les maladies débutent dans l'intestin et ce - 400 ans avant JC …

Où est passé ce bon sens alimentaire ?

C'est quoi les intestins ?

Le bol alimentaire appelé chyme entre dans l'intestin grêle et commence un long voyage puisque cet intestin mesure environ 7 m de long. Pendant que la digestion chimique s'effectue, les contractions de l'intestin grêle font avancer les aliments. Ce trajet donne le temps nécessaire aux nutriments pour traverser la paroi et se diffuser dans tout l'organisme. C'est à ce niveau que l'absorption des nutriments est faite et que les entérocytes (cellules de l'intestin) trient et récupèrent les acides aminés, les sucres simples et les acides gras avant de les envoyer vers les vaisseaux lymphatiques et sanguins. Les cellules intestinales sont collées les unes aux autres en "jonctions serrées" et forment ainsi une barrière où seules les macromolécules nécessaires à l'organisme peuvent passées (aliments issus de la digestion, l'eau en grande quantité, et les mineraux) et empêchent la diffusion des bactéries ou des molécules étrangères.

L'intestin grêle ayant absorbé 90% des substances, seuls l'eau restant et les matières indigestes telles que les fibres se retrouvent à l'entrée du gros intestin dont le rôle consiste à récupérer cette eau et à compacter ces matières. Le chyme, solide ou semi-solide se transforme en selles. 

L'intestin poreux ?

Si les cellules de l'intestin (les jonctions serrées) sont altérées, celui-ci n'est plus imperméable et devient poreux. De grosses molécules alimentaires se frayent donc un passage et déclenchent des allergies, des inflammations de l'intestin, des maladies auto-immunes comme par exemple la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique. 

Le syndrome de l'intestin irritable ou côlon irritable se manifeste simplement par des accès de diarrhées ou de constipation accompagnés de douleurs au ventre. Les causes de ce syndrome ne sont pas encore toutes connues mais la médecine pointe tout de même le rôle du stress dans son apparition. 

Les intestins face au stress :

Le stress vient perturber le système nerveux autonome qui contrôle notamment les muscles de l'intestin. Des chercheurs ont observé chez le rat que les entérocytes se trouvaient plus espacés en situation de stress qu'en situation normale, ce qui a pour conséquence de laisser passer dans l'organisme des molécules qui auraient dû être digérées. Ces mêmes molécules ont à leur tour activé les neurones qui envoient des messages au cerveau. C'est ainsi que l'emotion du stress se traduit par des maux de ventre. Le stress peut donc amoindrir le rôle de barrière de l'intestin grêle. Plus précisément chez les humains, le stress entretient des rapports étroits avec certains troubles intestinaux tels que les maladies inflammatoires, le syndrome du côlon irritable, l'ulcère gastro-duodénal et les affections digestives.

Si le stress affecte sans grande surprise le bien-être de nos intestins, il ne saurait être tenu pour seul responsable de tous les maux qu'ils subissent, comme le précise Thomas Uhl dans son livre "Et si je mettais mes intestins au repos ? ". Le stress va de pair avec la mauvaise alimentation qui soumet nos intestins à un travail harassant qui épuise tout l'organisme. Le corps se fatigue, il ne sait plus comment répondre aux nombreuses sollicitations et aux nombreux excès. Il devient alors une proie pour les maladies de civilisation tels que le surpoids et l'obésité mais pas que.

Comment les cellules de l'intestin peuvent être altérées ?

L'intestin grêle est conçu comme une barrière qui permet le passage des petites molécules nécessaires à l'organisme et bloque l'entrée aux molécules indésirables. Entre deux entérocytes se trouve un espace que l'on nomme les jonctions serrées dont le rôle est primordial. Cet espace est un véritable centre de contrôle de la perméabilité de l'intestin. Il est censé être trop étroit pour être franchi par des molécules trop grosses et nocives. Chez les personnes en bonne santé, les cellules intactes jouent bien leur rôle de barrière (quoi que même chez les personnes en bonne santé, l'étanchéité de l'intestin est imparfaite). En revanche, lorsqu'elles sont endommagées, des molécules franchissent la barrière via les jonctions serrées altérées. Celles-ci en se répandant, provoquent alors l'apparition d'allergies ou de maladies auto-immunes ou d'autres maladies.

Cependant, l'hyperméabilité n'est reconnue par la médecine que lorsqu'il y a passage de molécules telles que les protéines alimentaires en quantités excessives et de manière pathologique. Dans son livre Thomas Uhl écrit " Les médecins constatent une augmentation de ce phénomène chez la plupart de leurs patients atteints d'une maladie inflammatoire chronique. Ils observent aussi une hausse des manifestations d'intolérance au lait de vache et au gluten, et remarquent que les migraines dues au lait, au blé et aux œufs peuvent guérir par la suppression de ces aliments."

 Le lait est-il bon pour la santé de nos intestins ?

Le lait est-il bon pour l'être humain ? Le professeur joyeux en parle très bien sur les réseaux sociaux. Les facteurs de croissances contenus dans le lait de vache ont leur place dans ce breuvage qui est naturellement dédié au veau qui doit grandir en un an, tandis que l'homme grandit en une vingtaine d'années. Ces facteurs de croissances sont donc essentiels pour le veau qui pèsera 200 ou 300 kg mais est-ce le cas pour les êtres humains ?

Attention au lait sous toutes ses formes, yaourts, lait, portion de fromage etc. car même s'il est doux au goût et donc paraît alcalin (ou basique) il devient acide lorsqu'il est dans l'estomac. Et la plupart des gens ont très souvent un Ph acide dans leur organisme, surtout les occidentaux. Le corps va alors puiser le calcium du squelette ainsi que celui des dents afin d'équilibrer la surcharge d'acidité.

Plus l'animal est petit (chèvre -brebis) mieux c'est ! Oui, mais ils restent acidifiants quand même. Cependant et afin de modifier ses habitudes lentement, l'achat de fromage de chèvre ou de brebis feront l'objet d'une bonne transition jusqu'à l'arrêt - éventuel - des laitages.

La candidose :

En quantité équilibrée, le Candida albican - ce minuscule champignon présent dans l'intestin - participe à la tâche de l'équilibre de la flore : entretient le bon état de la paroi intestinale, retire le meilleur des aliments lors de la digestion et entretient les défenses naturelles. Dans un microbiote équilibré, levures et bactéries s'autorégulent et chacune a besoin des autres pour se développer harmonieusement. C'est ce qu'on appelle la "symbiose" qui vient du grec et signifie "vivre ensemble". Mais cette harmonie est fragile. Différents facteurs comme une mauvaise alimentation (industrielle) ou certains médicaments, peuvent la détruire. Si vous consommez trop de sucre, vous multipliez les levures qui en raffolent. Les antibiotiques, quant à eux, détruisent les bactéries. Résultat : l'équilibre est rompu et les troubles apparaissent. C'est la dysbiose, le contraire de la symbiose. Quand le Candida albican (levure) domine, il se développe en abondance et colonise l'intestin : les mycoses apparaissent.

Qu'en est-il du gluten ?

L'intolérance au gluten passe pour un phénomène de mode, pourtant la protéine n'est pas nouvelle et l'intolérance connue sous le nom de maladie cœliaque non plus : souvent mal diagnostiquée et sous-estimée. C'est une maladie auto-immune qui se développe quand le gluten colmate - comme de la colle - les villosités des parois intestinales, et limite la bonne absorption des nutriments tels que le calcium et le fer. Le résultat : diarrhée, céphalée mais également des troubles plus graves tels que déminéralisation des os, dysfonctionnement de la thyroïde, déclenchements de maladies auto-immunes, etc. Le seul traitement consiste à suivre un régime sans gluten à vie.

La médecine décrit deux autres types de victime du gluten : les allergiques et les hypersensibles. Ces derniers ne sont pas diagnostiqués positif à la maladie de cœliaque, mais souffrent de maux de ventre, d'eczéma ou d'une fatigue générale après avoir mangé du gluten. Les allergiques, eux, le sont, comme ils pourraient l'être aux cacahuètes.

Et notre mode de vie en général ?

Tous les maux dû à l'alimentation, associée à une mauvaise hygiène de vie et à la sédentarité devraient faire réfléchir au fait de mettre régulièrement les intestins au repos afin de préserver l'organisme. Alimentation saine, activité physique, monodiète, jeûne, méditation, etc. permettent de retrouver un nouvel équilibre de vie.

En résumé : 

Prendre soin de ses intestins et donc de son alimentation ne reflète pas forcément un état hypocondriaque ou une mode passagère mais plutôt une forme de sagesse. La sagesse fait appel au discernement, à l'ouverture d'esprit (soudain-l-eveil), au fait de sortir de l'éducation que l'on a reçue, de nos habitudes bien ancrées et de nos croyances-limitantes. Pourtant le sage est lucide car il ne renonce pas pour autant aux écarts des fêtes familiales, des fêtes de Noël, ou d'une invitation chez des amis. Cette sagesse permet de prendre soin de soi et de ses proches par de nouvelles habitudes alimentaires en prenant conscience de certaines possibilités car les mauvaises habitudes alimentaires et le mode de vie actuel nous tuent à petit feu.

La Naturopathie reste un outil de prévention et le naturopathe un éducateur de santé. A lui de montrer l'exemple.

 

Bien à vous 

 

 

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Rédigé par Myriam Neauport

Publié dans #Physique

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Publié le 12 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Les souffrances et les maladies sont parfois nécessaires pour nous faire grandir et comprendre certaines choses. Elles ne sont pas des punitions, ne sont pas obligatoires ou inéluctables et ne sont pas non plus des fatalités.

Le processus de libération : 

Les douleurs, les tensions, les maladies se présentent sous la forme d'énergies densifiées. Le processus de libération ne peut avoir lieu que si ces énergies ne sont pas bloquées. Or, les médicaments et les croyances limitantes bloquent le pouvoir d'expression de cette énergie densifiée qui se fixe en un lieu précis tout en y restant coincé. Elle garde son potentiel mais reste prisonnière étant "réduite au silence". Elle se manifestera à nouveau, dès que l'occasion se présentera, en libérant non seulement l'énergie tensionnelle du moment, du contexte, mais aussi celle des situations précédentes qui étaient contenues. Ce qui lui confère une puissance multipliée par toutes les tensions précédentes emmagasinées, qui décident de s'exprimer dans d'autres points du corps.

Michel Odoul déclare que cela permet de mieux comprendre pourquoi les pathologies (maladies) ont besoin de devenir de plus en plus profondes (cancer) ou plus mobiles, insaisissables (spasmophilie) ou capables de muter (virus, sida) dans leur forme nouvelle. 

De surcroit, les émotions bloquées ressenties alimentent les tensions et les souffrances dans la vie quotidienne. A contrario, si nous les acceptons, le processus de libération peut alors s'enclencher. Il se manifestera par une délivrance physique et matérielle de la souffrance et sera ressenti comme une libération, voire un miracle. C'est le cas de toutes ces guérisons miraculeuses comme ces rémissions spontanées si surprenantes et inexplicables pour le monde rationnel.

Comment faire ?

Il est important de reconnaître, d'accueillir et d'accepter les processus douloureux que nous vivons et dans la mesure du possible, de les laisser s'exprimer pleinement.

L'éveil de conscience va aider à cela, en jouant son rôle en ouvrant les portes. Par l'approche psychologique de la personne, en travaillant sur les blocages qui relèvent du conscient et du non conscient, par le travail sur les émotions (mémoires émotionnelles), en prenant conscience de ses peurs, l'éveil de conscience sera facilité et permettra au processus libératoire de s'effectuer dans le non conscient. Il pourra ainsi remonter en conscience et choisir de nouveaux modes expérimentaux.

C'est à ce niveau que l'individu rencontre la phase fondamentale d'acceptation et d'intégration de l'expérience qui peut être difficile, se heurtant au émotions existantes. L'acceptation du vécu va permettre d'annuler et d'effacer les mémoires émotionnelles conscientes grâce à l'intégration réfléchie du sens de l'expérience et ainsi permettre le "pardon" si nécessaire.

Etape fondamentale, car elle représente le basculement vers le non conscient. Si cette étape n'arrive pas à son terme, l'individu reprendra ses anciens schémas. La non compréhension du message et/ou son refus de d'entendre va l'obliger à revivre encore une fois la même expérience. L'individu maintient ainsi la dynamique où on règle ses comptes face à la vie, aux autres et à soi, au lieu des les apurer. C'est pourquoi l'individu reste et parfois se complait dans la reproduction de schémas et dans la nécessité de revivre "plus fortement" ce qu'il y a à comprendre. Il reste aussi dans la tension et le conflit, dans la dynamique de guerre, qui l'éloigne davantage de l'équilibre, de la paix intérieure et de la paix avec la vie.

Si, en revanche, la bascule se fait correctement, le processus de libération passe alors dans le plan du non conscient où les phases suivent la même logique que dans le conscient. Rencontre avec une phase de souffrance ou de ressenti, mais qui n'est plus manifesté dans le physique et le matérialisé mais dans la psychologie profonde, dans les rêves. Cette phase s'appuie sur les émotions non conscientes du sujet et se nourrit des blessures intérieures profondes liées par exemple à son enfance ou à d'autres plans de conscience. Le but étant de comprendre ces mémoires et tenter de compatir à ces émotions, de les reconnaître, les accueillir pour ce qu'elles sont, sans lutter ni les juger.

C'est à ce niveau que se font les véritables "lâcher-prise", ceux qui se produisent lorsque la vie nous a poussé au bout du bout. Nous sommes alors obligés de lâcher car les forces sont épuisées dans une lutte sans résultat. Il ne reste plus qu'à accepter ce qui se passe et pardonner si nécessaire. C'est le stade chrétien du "Que votre volonté soit faite", c'est le "Inch'Allah", c'est le lâcher-prise Oriental.

Ce n'est pas un abandon, un laisser aller ou une abdication, mais une "acceptation", un accueil intérieur de choses qui nous dépassent. C'est alors que les choses changent d'une façon étonnante et que des situations inextricables de notre vie se retournent complètement. C'est le cas de rémissions spontanées qui se produisent chez des personnes au dernier stade d'un cancer - pourtant condamnées par la médecine - et qui basculent vers ce dernier niveau, ce stade de l'acceptation et de l'intégration. En quelques jours, leur corps redevient complètement sain.

En résumé :

La maladie, les souffrances, les tensions peuvent être évitées lorsque nous acceptons véritablement une recherche de compréhension nouvelle. Il est alors possible de mettre en place un processus de feed-back. Celui-ci appartient au principe même de la vie. Une fois que la maladie a atteint le niveau physique et matérialisé le plus bas, elle peut s'en retourner et partir dans le sens inverse pour se transformer en un processus d'allègement et de libération.

Lorsque nous arrivons à cette libération des énergies, les mémoires et les choix expérimentaux peuvent être effacés pour laisser place à d'autres mémoires et d'autres choix. Si nous ne passons pas l'un de ces stades, nous devrons recommencer le processus jusqu'à l'acceptation.

Il est bien entendu que tous ces processus fonctionnent en permanence, à tous les niveaux et avec des intensités variables. Pas uniquement à travers les maladies graves ou les souffrances importantes. Ils sont la plupart du temps non conscients et ce n'est que dans les cas difficiles qu'ils se manifestent avec autant de force. Cependant, ces processus vont en permanence se traduire au niveau énergétique le plus densifié, c'est à dire notre corps physique.

 

Bien à vous

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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