Comment éviter la maladie ?

Publié le 12 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Les souffrances et les maladies sont parfois nécessaires pour nous faire grandir et comprendre certaines choses. Elles ne sont pas des punitions, ne sont pas obligatoires ou inéluctables et ne sont pas non plus des fatalités.

Le processus de libération : 

Les douleurs, les tensions, les maladies se présentent sous la forme d'énergies densifiées. Le processus de libération ne peut avoir lieu que si ces énergies ne sont pas bloquées. Or, les médicaments et les croyances limitantes bloquent le pouvoir d'expression de cette énergie densifiée qui se fixe en un lieu précis tout en y restant coincé. Elle garde son potentiel mais reste prisonnière étant "réduite au silence". Elle se manifestera à nouveau, dès que l'occasion se présentera, en libérant non seulement l'énergie tensionnelle du moment, du contexte, mais aussi celle des situations précédentes qui étaient contenues. Ce qui lui confère une puissance multipliée par toutes les tensions précédentes emmagasinées, qui décident de s'exprimer dans d'autres points du corps.

Michel Odoul déclare que cela permet de mieux comprendre pourquoi les pathologies (maladies) ont besoin de devenir de plus en plus profondes (cancer) ou plus mobiles, insaisissables (spasmophilie) ou capables de muter (virus, sida) dans leur forme nouvelle. 

De surcroit, les émotions bloquées ressenties alimentent les tensions et les souffrances dans la vie quotidienne. A contrario, si nous les acceptons, le processus de libération peut alors s'enclencher. Il se manifestera par une délivrance physique et matérielle de la souffrance et sera ressenti comme une libération, voire un miracle. C'est le cas de toutes ces guérisons miraculeuses comme ces rémissions spontanées si surprenantes et inexplicables pour le monde rationnel.

Comment faire ?

Il est important de reconnaître, d'accueillir et d'accepter les processus douloureux que nous vivons et dans la mesure du possible, de les laisser s'exprimer pleinement.

L'éveil de conscience va aider à cela, en jouant son rôle en ouvrant les portes. Par l'approche psychologique de la personne, en travaillant sur les blocages qui relèvent du conscient et du non conscient, par le travail sur les émotions (mémoires émotionnelles), en prenant conscience de ses peurs, l'éveil de conscience sera facilité et permettra au processus libératoire de s'effectuer dans le non conscient. Il pourra ainsi remonter en conscience et choisir de nouveaux modes expérimentaux.

C'est à ce niveau que l'individu rencontre la phase fondamentale d'acceptation et d'intégration de l'expérience qui peut être difficile, se heurtant au émotions existantes. L'acceptation du vécu va permettre d'annuler et d'effacer les mémoires émotionnelles conscientes grâce à l'intégration réfléchie du sens de l'expérience et ainsi permettre le "pardon" si nécessaire.

Etape fondamentale, car elle représente le basculement vers le non conscient. Si cette étape n'arrive pas à son terme, l'individu reprendra ses anciens schémas. La non compréhension du message et/ou son refus de d'entendre va l'obliger à revivre encore une fois la même expérience. L'individu maintient ainsi la dynamique où on règle ses comptes face à la vie, aux autres et à soi, au lieu des les apurer. C'est pourquoi l'individu reste et parfois se complait dans la reproduction de schémas et dans la nécessité de revivre "plus fortement" ce qu'il y a à comprendre. Il reste aussi dans la tension et le conflit, dans la dynamique de guerre, qui l'éloigne davantage de l'équilibre, de la paix intérieure et de la paix avec la vie.

Si, en revanche, la bascule se fait correctement, le processus de libération passe alors dans le plan du non conscient où les phases suivent la même logique que dans le conscient. Rencontre avec une phase de souffrance ou de ressenti, mais qui n'est plus manifesté dans le physique et le matérialisé mais dans la psychologie profonde, dans les rêves. Cette phase s'appuie sur les émotions non conscientes du sujet et se nourrit des blessures intérieures profondes liées par exemple à son enfance ou à d'autres plans de conscience. Le but étant de comprendre ces mémoires et tenter de compatir à ces émotions, de les reconnaître, les accueillir pour ce qu'elles sont, sans lutter ni les juger.

C'est à ce niveau que se font les véritables "lâcher-prise", ceux qui se produisent lorsque la vie nous a poussé au bout du bout. Nous sommes alors obligés de lâcher car les forces sont épuisées dans une lutte sans résultat. Il ne reste plus qu'à accepter ce qui se passe et pardonner si nécessaire. C'est le stade chrétien du "Que votre volonté soit faite", c'est le "Inch'Allah", c'est le lâcher-prise Oriental.

Ce n'est pas un abandon, un laisser aller ou une abdication, mais une "acceptation", un accueil intérieur de choses qui nous dépassent. C'est alors que les choses changent d'une façon étonnante et que des situations inextricables de notre vie se retournent complètement. C'est le cas de rémissions spontanées qui se produisent chez des personnes au dernier stade d'un cancer - pourtant condamnées par la médecine - et qui basculent vers ce dernier niveau, ce stade de l'acceptation et de l'intégration. En quelques jours, leur corps redevient complètement sain.

En résumé :

La maladie, les souffrances, les tensions peuvent être évitées lorsque nous acceptons véritablement une recherche de compréhension nouvelle. Il est alors possible de mettre en place un processus de feed-back. Celui-ci appartient au principe même de la vie. Une fois que la maladie a atteint le niveau physique et matérialisé le plus bas, elle peut s'en retourner et partir dans le sens inverse pour se transformer en un processus d'allègement et de libération.

Lorsque nous arrivons à cette libération des énergies, les mémoires et les choix expérimentaux peuvent être effacés pour laisser place à d'autres mémoires et d'autres choix. Si nous ne passons pas l'un de ces stades, nous devrons recommencer le processus jusqu'à l'acceptation.

Il est bien entendu que tous ces processus fonctionnent en permanence, à tous les niveaux et avec des intensités variables. Pas uniquement à travers les maladies graves ou les souffrances importantes. Ils sont la plupart du temps non conscients et ce n'est que dans les cas difficiles qu'ils se manifestent avec autant de force. Cependant, ces processus vont en permanence se traduire au niveau énergétique le plus densifié, c'est à dire notre corps physique.

 

Bien à vous

 

 

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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