Publié le 30 Novembre 2021

Bonjour à tous,

Le bol d'air Jacquier est une méthode unique pour améliorer naturellement l'oxygénation cellulaire et stimuler les défenses radicalaires. C'est une méthode puissante, ingénieuse et naturelle qui améliore la biodisponibilité de l'oxygène au cœur de l'organisme et dont l'utilisation peu contraignante est aujourd'hui soutenue par de nombreux travaux scientifiques.

Qui était René Jacquier ?

L'une des préoccupations de cet homme était de trouver un moyen permettant la normalisation de l'oxygénation des personnes malades, afin de renforcer leur vitalité. Pour lui, la vitalité offerte par le Bol d'air facilite une guérison naturelle, optimise l'action de certains médicaments par effet synergique et permet de lutter contre les effets secondaires, comme par exemple, ceux utilisés dans les chimiothérapies.

C'est en 1946, qu'il rencontre un problème familial : ses deux filles aînées furent atteintes d'une grave coqueluche. Sans véritable traitement, le remède préconisé à cette époque était un voyage en avion ! Sa première question fût : pourquoi les malades retrouvaient-ils leur vitalité dans un avion de tourisme - donc non pressurisé ? 

Une brutale "ascension" provoque une raréfaction de l'atmosphère, ce qui entraîne un changement de pression au niveau du sang et une libération accrue d'oxygène naissant (plus facilement assimilable) vers les cellules. Sans doute que cela avait une conséquence très positive sur la vitalité et entraînait la guérison...

La deuxième question était : existe-t-il dans la nature, des molécules capables de capter l'oxygène et de le relâcher facilement ?

Ses réflexions de chimiste l'amenèrent vers les essences naturelles insaturées et les terpènes peroxydés apportèrent la solution. Le premier Bol d'air expérimental fut construit en 1947.

Son utilisation est simple : 

Il s'agit de faire de courtes sessions respiratoires de deux à quinze minutes par jour devant l'appareil, sans masque, pour que les molécules pénètrent dans l'organisme et facilitent la libération d'oxygène vers les cellules. La répétition des séances génère un changement progressif en profondeur et l'apparition d'un nouvel équilibre.

Régulièrement, en hygiène de vie, ou par cure intensive plusieurs fois dans l'année, chez soi ou chez un praticien. Chaque séance est à l'origine d'une stimulation durable de plusieurs heures.

Ce procédé permet, non pas d'avoir plus d'oxygène, ce qui serait dangereux, mais d'utiliser au mieux l'oxygène de l'air naturellement disponible, sans aucun danger et sans aucun effet secondaire.

Quand l'oxygène vient à manquer : 

Cinq à dix minutes sans oxygène et la vie s'arrête. La respiration est à l'origine de l'énergie indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. Au cœur des tissus, l'oxygène participe à la transformation en énergie des nutriments issus des aliments.

La pollution atmosphérique et alimentaire, le stress, le mode de vie actuel, les chocs émotionnels, le vieillissement, diminuent l'efficacité de la respiration et provoquent l'hypoxie (insuffisance chronique d'oxygène au niveau cellulaire). La persistance de ce manque ouvre la voie à la perte du potentiel immunitaire et trouble le bon fonctionnement de tout l'organisme.

Les premiers signaux d'alarme sont la fatigue chronique, la perte de vitalité, la nervosité, défaillance de la mémoire, etc.

Comment cela fonctionne ?

Ce n'est pas le manque d'oxygène dans l'air qui provoque l'hypoxie, mais son assimilation insuffisante par les cellules. Le bol d'air est un dispositif élaboré qui permet de transformer les parties les plus volatiles d'un extrait de résine de pin en porteurs d'oxygène, pour faciliter son assimilation dans l'organisme.

Orésine est un composé terpénique spécial Bol d'air. Il est issu de l'hydrodistillat de la résine de pin "Pinus Pinaster". Cette essence de térébenthine naturelle possède des spécificités chimiques dues à l'espèce d'arbre choisie, à son lieu de croissance et aux procédés de récolte utilisés.

Aucune autre Huile Essentielle ou aucun autre produit ne doivent être utilisés ou additionnés pour la bonne application de la méthode. 

Il se distingue de toute oxygénation classique quantitative et ne génère pas de stress oxydatif. Il n'est ni un diffuseur d'arôme, ni un générateur d'oxygène, ni un appareil d'ionisation de l'air, ni un bar à oxygène.

A éviter en cas de grossesse et/ou allaitement et chez les enfants de moins de 36 mois.

A tout âge, en toute condition physique : 

- Pour toute personne soucieuse de préserver ou de restaurer son capital santé.

- Lors des changements de saisons, de périodes de stress, d'allergies, de pollution.

- Lorsque l'organisme présente une moindre résistance et devient plus vulnérable.

- Pour accompagner la perte de poids.

- Pour accompagner le vieillissement, les problèmes de sommeil (apnée du sommeil).

- Pour le sportif : préparation de l'entraînement, gérer le stress de la compétition, gagner une endurance, améliorer ses performances, optimiser la récupération.

- Pour optimiser d'autres soins.

- Pour les adolescents en période d'examens.

La reconnaissance scientifique : 

En 2003, des chercheurs Italiens établissent la relation entre hypoxie et obésité. Ils démontrent que le Bol d'air agit sur le métabolisme des personnes en surpoids en favorisant l'utilisation de la masse grasse et publient leurs observations. Depuis, le Bol d'air est couramment utilisé à l'hôpital de Giulianova en Italie, en accompagnement des traitements de l'obésité.

Béatrice Mercier (faculté de Dijon) démontre l'action des sessions du Bol d'air sur l'amélioration de l'oxygénation tissulaire et l'augmentation de la capacité anti radicalaire. En 2007, elle soutient une thèse de Doctorat devant un jury prestigieux dont elle reçoit les félicitations. Ses travaux permettent de mieux comprendre l'action du Bol d'air dans les problèmes inflammatoires et les maladies dégénératives, et dans le vieillissement.

En résumé : 

 Outre les bienfaits cités plus haut, le cerveau serait en première ligne. Le Bol d'air agirait sur les perturbations de la mémoire, de l'attention, du sommeil, des troubles psychoaffectifs...  Le cerveau est le plus gros consommateur d'oxygène de l'organisme et il supporte particulièrement mal l'hypoxie.

L'impact d'une meilleure oxygénation aurait une influence sur la fibromyalgie où 85 à 90% des fibromyalgiques présentent des troubles du sommeil dû principalement à des apnées du sommeil générant un manque d'oxygénation sanguin et cérébral. De plus, la fatigue est un des symptômes récurrents de cette maladie ainsi que les douleurs et l'inflammation que le Bol d'air permet d'améliorer.

Le Bol d'air aurait également une influence bénéfique sur la maladie de Lyme. Les traitements complémentaires font parfois appel à l'oxygénothérapie. Ce syndrome post-lyme se traduit par une forte asthénie. Or, c'est l'oxygène qui génère l'énergie de l'organisme : oxygéner ne peut qu'aider à lutter contre cette grande fatigue et une bonne oxygénation est à la base du bon fonctionnement neuronal (les atteintes neuronales étant très fréquentes dans cette maladie).

Il y a là une nouvelle approche pour prendre en main son état général et développer son potentiel de santé globale.

Vous pouvez trouver ces appareils en vente ou en location. Il est possible de les tester sur les salons bien-être.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique, #boîte à outils

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Publié le 28 Novembre 2021

Adoptez la méthode yoga sculpt (les paresseuses) pour un renforcement musculaire tonique, mais tout en douceur! Il existe d'autres jeux du même type pour les femmes enceintes, le défi minceur, même le Yoga pour les enfants ... j'adore les cartes !

Bonjour à tous,

Dessinez votre silhouette et sculptez votre corps avec cette méthode de Yoga très tendance où chaque position vous apporte énergie, galbe et bien-être. Avec ses 50 fiches d'exercices sous forme de cartes, mixer postures classiques, exercices gainants tout en maîtrisant votre respiration.

Comment se servir de ces cartes ?

C'est à la carte justement ! Vous pouvez choisir les cartes une à une, selon votre humeur du jour et le temps dont vous disposez, pour vous entraîner à bien exécuter une posture. Chacune est décomposée pour ne pas vous tromper.

Vous pouvez aussi orienter votre séance selon la partie du corps que vous souhaitez travailler (haut du corps, jambes, fessiers, ventre) il suffit de suivre les couleurs. Jaune pour les abdos, orange pour les jambes galbées, rouge pour les fessiers, violet pour la détente, bleu pour la tonification générale, vert clair pour le haut du corps tonique, vert foncé pour le training de championne avec la salutation au soleil déclinée sous quatre cartes et deux circuit sculpt qui montre des postures à enchaîner.

Besoin de se motiver ?

Il n'y a pas de secret, c'est en vous exerçant régulièrement que vous obtiendrez des résultats. Voici un aperçu de ce que vous gagnerez. En travaillant vos muscles profonds, le Yoga va sculpter votre silhouette et vous donner de l'énergie. A la clé, des bras galbés, un dos renforcé, une ceinture abdominale gainée, une posture améliorée et des fesses musclées. En plus de tonifier votre silhouette, le Yoga booste votre organisme : circulation renforcée, stimulation du système digestif, élimination des toxines, régulation du stress, meilleure récupération. Dès la première séance, vous vous sentirez plus détendue mais aussi pleine de vitalité. Très vite, vous améliorerez votre système immunitaire, votre équilibre, votre souplesse et vous gagnerez une jolie silhouette joliment galbée, sans compter que vous serez moins stressée et de meilleure humeur. 

Et en plus :

Il existe une grande variété de Yogas. Quelque soit celui pratiqué, ce qui fait leurs différences, ce sont les conditions de pratique : vitesse d'enchaînement des postures (asanas), température de la pièce, respiration ou méditation associée, musique, etc.

Le Hatha Yoga est le plus ancien. Tous les autres styles sont des adaptations qui répondent à des problématiques particulières. De même, les cours peuvent être très variés d'un enseignant à l'autre, car les pratiques sont différentes. On retrouve les asanas (postures), le pranayama (exercices de respiration), le dharana (concentration) et le dhyana (méditation). Ce qui explique que votre copine exécute d'autres postures que celles que vous trouverez dans la boîte.

Une posture asana c'est quoi ? : c'est une position qui fait travailler une certaine partie du corps pour tantôt le tonifier, tantôt l'assouplir ou encore le détendre. Tout est relié, parties du corps mais aussi corps et esprit. 

Tout d'abord il faut : une tenue adaptée, souple et confortable, ou en sous vêtements si vous êtes chez vous, pratiquez pieds nus pour un meilleur ancrage, sans oublier une bouteille d'eau à portée de main. 

Le bon placement : Quelle que soit la posture, veillez à vous grandir, tenez vous droite, à garder les épaules basses (sans tension, même quand vous levez les bras), à vous ancrer dans le sol, la plante des pieds comme enracinée, à respecter le bon alignement genoux -chevilles, vos genoux ne doivent pas dépasser vos orteils. Ensuite, vous pouvez entrer dans la posture, observer ce qui se passe, vous devez être à l'aise et respecter vos limites. Maintenir la posture, le temps de plusieurs cycles respiratoires, ce qui permet au corps de se recentrer et de trouver un nouvel équilibre et aussi de se muscler et de brûler des graisses. Et pour terminer, sortir doucement de la posture, sans brusquer le corps. Passez à la posture symétrique de l'autre côté pour exercer harmonieusement le corps.

La respiration : particulièrement importante au Yoga car elle accompagne chaque mouvement. Si vous ne respirez pas bien, vous serez vite fatigué(e). A chacun de trouver le bon rythme, mais retenez qu'à l'inspiration vous grandissez votre corps et à l'expiration vous relâchez votre corps. Pendant une posture en équilibre, calmez votre respiration et tenez la posture si possible jusqu'à ce qu'elle soit redevenue normale. Le bon rythme : maintenez chaque posture pendant 5 profondes inspirations et expirations.

N'oubliez pas les bonnes conditions pour pratiquer : pratiquez à distance des repas, le matin au saut du lit, le soir en rentrant ou quand vous pouvez. Veillez à ne pas être dérangée, à une température douce pour ne pas avoir froid, dans un endroit calme, sur un tapis de Yoga si possible. Pratiquez une à deux fois par semaine si possible, trois idéalement et si c'est tous les jours ... félicitations !

Ecoutez vous : ne forcer jamais ! Si vous ressentez une douleur, la posture n'est peut-être pas pour vous ou pas tout de suite.

En résumé :

Quel que soit votre niveau, votre objectif, votre emploi du temps, votre motivation, vous n'avez plus d'excuses, faites vous plaisir avec ces cartes. De temps en temps si vous le pouvez, suivez un cours afin de corriger éventuellement votre posture. Vous envisagerez votre corps comme votre meilleur partenaire et entonnerez dès le matin " I feel good ! " Qui sait, c'est peut-être toute votre façon de vivre que vous aurez envie de revoir, en commençant par une alimentation plus équilibrée.

 

Bien à vous ...

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Rédigé par Myriam

Publié dans #boîte à outils

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Publié le 26 Novembre 2021

Bonjour à tous,

"Les Mudras sont comme une ancre, un pont ou une porte vers notre noyau le plus profond, là où réside la force avec laquelle nous venons à bout des montagnes de problèmes. Les Mudras et leurs symboles nous montrent la solution et le chemin." Gertrud Hirschi 

C'est quoi les Mudras ? :

Les Mudras sont des poses ou gestes des mains, originaires de l'Inde. On les décrit comme un langage symbolique, des gestes sacrés, ou encore des gestes mystiques. Le terme Mudra se réfère à une gestuelle religieuse propre à la fois aux yogis et aux prêtres de l'époque védique, qui auraient accompagné leurs récitations sacrées de ces gestes des mains. Cependant, les Mudras sont reliées à des pratiques spirituelles et non à une religion déterminée. Leurs utilisation par les prêtres védiques nous ont appris que ces gestes sont des "sceaux" et qu'ils accompagnaient la récitation de mantras. Cette association mantra-mudra est encore présente aujourd'hui dans bon nombres de pratiques hindouistes et Bouddhistes et maintenant pratiquée en Occident. Les premières traces de yoga sont très anciennes, cependant, les Mudras dans le yoga n'est apparu que bien plus tard.

Les Mudras sont donc des positions particulières des doigts et des mains qui transforment ces dernières en de véritables "centrales énergétiques". Comme les postures corporelles du Yoga, les Mudras renforcent en quelques minutes le flux de l'énergie de vie en des endroits ciblés, chassent le stress et fortifient sur tous les plans.

Pourquoi faire ça ? 

On ne connaît pas exactement l'origine de ces gestes mais il est certain qu'ils sont utilisés depuis des siècles à des fins médicales dans les cultures extrême-orientales et dans le monde entier en accompagnement de prières et de rituels. 

Nos cinq doigts sont en rapport avec les cinq éléments de l'univers :

Au cinquième siècle avant JC, la matière était constituée de quatre éléments : l'eau, la terre, le feu et l'air. Le philosophe grec Aristote a ajouté l'espace (l’Éther). Ces cinq éléments sont activés avec les Mudras.

Agni (le feu) correspond au pouce, Vayu (l'air) à l'index, Akasha (l’Éther) au majeur, Prithvi (la terre) à l'annulaire et Jala (l'eau) à l'auriculaire. En faisant des combinaisons avec les doigts nous faisons collaborer les éléments avec notre corps et avec l'univers tout entier.

Mudras et Chakras : correspondance

les chakras sont répertoriés d'une certaine manière pour sept familles de Mudras. 

Le chakra gorge se trouve dans le pouce. Le chakra du coeur dans l'index. Le chakra du plexus solaire dans le majeur. Le chakra sacré dans l'annulaire et le chakra racine dans l'auriculaire.

Le chakra du troisième œil est toujours activé lors de la pratique des Mudras. Le chakra coronal est la porte d'entrée des énergies.

Les effets :

Outre son action spécifique, chaque mudra exerce d'une manière générale un effet régénérateur et guérisseur : la nuque, les poumons et le coeur en profitent, les zones réflexes des mains sont activées, l'énergie circule de nouveau dans les méridiens, les points d'acupressure sont activés, le système neuro-végétatif est stimulé, l'activité cérébrale est mise en route, le production de l'hormone du bonheur est relancée, une force intérieure se construit et le stress diminue. 

Le plus connu de ses gestes est celui de la bénédiction qui est en même temps le mudra de la dissipation des peurs.

Comment se servir des cartes des Mudras ? 

Jeu de cartes se composant de 68 cartes et d'un livret explicatif.

Ces cartes sont un outil simple et pratique que l'on peut utiliser comme un oracle si on le souhaite. Elles sont répertoriées sur une base de sept couleurs correspondant aux chakras : rouge, orange : si vous souhaitez d'avantages d'énergie où faire le plein de forces, retrouver rapidement un élan, vous obtiendrez facilement le bon mudra en puisant dans les cartes de 1 à 22. Les Mudras pour rafraîchir l'esprit sont parmi les cartes jaunes (de 23 à 31). Pour équilibrer l'intérieur et l'harmonie, vous trouverez les Mudras dans la couleur verte (de 32 à 44). Pour le calme, la détente et la protection dans les couleurs bleues (bleu et indigo de 45 à 57) et les Mudras des cartes violettes traitent de transformation, de changement et de spiritualité (de 58 à 68).

C'est tout simple : vous pouvez trouver immédiatement le bon mudra soit en puisant une des cartes suivant la couleur qui vous inspire ou le chakra que vous voulez travailler soit en regardant l'index page 31 qui cite tous les Mudras ainsi que leurs principales propriétés. Ainsi, si vous voulez travailler sur le lâcher-prise, les cartes 41, 49, 50 et 62 vous y aideront et vous pourrez trouver le mudra qui vous correspond le mieux.

Cela ne marche que si vous passez pleinement à l'acte. Vous pouvez pratiquer debout, en marchant, assis, couché sur le dos (en cas de maladie) ou sur le côté, le matin, le soir ou à n'importe quel moment de la journée, en cas de troubles aigus, chroniques ... Aussi, si vous désirez un changement ou un nouveau trait de caractère ou une nouvelle attitude spirituelle, tout est possible, il conviendra dans ce cas de tenir le mudra correspondant pendant 21 jours à raison de 7 à 21 minutes 3 fois par jour.

La Mudra liste :

Vous n'avez pas besoin de connaître les 68 Mudras du jeu tout de suite. Cela viendra avec le temps et la pratique. Dans un premier temps, choisissez les Mudras qui vont vous servir parce qu'elles correspondent à vos états émotionnels du moment et/ou vos maux quotidiens.

Soyez à l'écoute de votre corps lors de la pratique. Listez ce qui se passe en vous sur un carnet, avant, pendant et après le Mudra.

En résumé :

Les Mudras : le Yoga par les doigts est une pratique simple pour complémenter les asanas (postures de yoga) en fin de séance par exemple. Cette méthode est facile, peu coûteuse, vous pouvez pratiquer chez vous, au bureau, dans les transports, et même si vous êtes malade ou alité. Votre vie est entre vos mains ! Il vous est conseillé de prendre cette expression à la lettre. Il faut voir chaque doigt comme le roi d'une énergie et la pratique des Mudras la collaboration avec ces énergies. C'est un mot sanskrit qui pourrait être traduit par "signe qui procure de la joie".

Alors, mélangez les cartes, fermez les yeux et choisissez en une. Elle vous indiquera là où il existe un manque et comment le combler ; là où il y a un excès et comment le réduire ; comment prendre une décision et comment trouver le bon chemin.

 

Bien à vous ...

 

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique, #boîte à outils

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Publié le 24 Novembre 2021

Le Yoga est la maîtrise des modifications du mental

Le sage Patanjali

Bonjour à tous,

Qu'est-ce que le Yoga ?

Souvent interprété - à mauvais escient - comme étant une religion, une science, une discipline ou simplement une série de mouvements physiques, la définition du Yoga a évolué au fil du temps. Une des significations en sanskrit est "union" car certaines branches du Yoga le considère comme l'union du moi réel avec le suprême : la Conscience Universelle.

Il est en fait un vrai mode de vie qui nous guide à travers l'union du corps et de l'esprit. C'est une excellente méthode pour être dans le présent, le "ici et maintenant", qui permet de constater la réalité du moment.

Rien à voir avec une religion - malgré ses origines Hindoues - puisqu'il n'est pas nécessaire de croire en une déité particulière pour le pratiquer. Il se distingue également de la philosophie, car il ne peut pas être appris simplement en lisant un livre : il doit être pratiqué et vécu.

D'où vient le Yoga ?

Il est apparu en Inde il y a des millions d'années. Il a commencé à prendre forme il y a presque 4000 ans, coïncidant avec l'ère des Védas, le collectif original d'hymnes sacrés brahmaniques. Environ 1000 av.J.C, ces anciens textes ont évolué, amenant à chaque fois une nature plus philosophique (la-philosophie-taoiste). 

Le Yoga sutras de Patanjali est un recueil de phrases brèves inspiré par les textes védiques, destinées à être facilement mémorisées. Patanjali est considéré comme le père de la philosophie du Yoga. Ses textes ont codifié et systématisé le Yoga sur lequel s'appuie le Yoga Royal (Ashtanga). Les 195 sutras répartis en quatre chapitres tissent ensemble les huit branches du Yoga et forment ce que l'on appelle Ashtanga (Asha : huit et Anga : membres ou branches). Les Yoga Sutras de Patanjali définissent la science entière du Yoga, y compris son but, les obstacles qui peuvent gêner le cheminement et comment les surmonter.

Les différents types de Yoga :

Yoga Ashtanga : il s'agit du Yoga à huit membres défini par le célèbre sage Patanjali. Ce sont des séquences de postures (Asanas) précises, toujours pratiquées dans le même ordre et alliées au souffle. Chaque posture est tenue pendant cinq respirations. L'idée principale de ce style de Yoga est la méditation en mouvement pour apprendre la patience en raison du temps nécessaire pour perfectionner les postures. En les répétant, le corps finit par connaître la séquence, ce qui permet à l'esprit de demeurer calme. Il existe six séries de postures Ashtanga, mais la majorité des cours propose la série primaire, qui peut prendre des années à maîtriser.

Yoga  Bhakti : le Yoga du dévouement. Il n'est pas une pratique de Yoga physique, mais plutôt un chemin d'amour et d'adoration. L'objet vers lequel l'amour est dirigé, représente généralement une divinité ou la conscience éternelle. Le principe étant de s'immerger totalement dans cet amour pour parvenir à l'union ultime du corps et de l'esprit. Il comprend neuf pratiques différentes : l'écoute des chants et des écritures sacrées, le souvenir constant de l'entité choisie, le service, la célébration de rituels, la récitation d'un mantra, les pèlerinages, les chants de dévotion, l'adoration, l'amitié envers le maître spirituel. Il est pratiqué principalement en Inde.

Yoga Hatha : le Yoga de l'effort. Il est de loin le Yoga le plus répandu dans le monde moderne. Il comprend toutes les formes de Yoga physiques, des plus relaxantes aux plus dynamiques. Il inclut également le contrôle du souffle, l'abstraction des sens et la méditation. Il est très vaste et donc ouvert à tous.

Yoga Iyengar : il est inspiré des huit branches du Yoga Ashtanga mais cette méthode est basée sur l'alignement correct dans les postures via des outils de supports tels que sangles, blocs, briques, ou couvertures. Egalement basé sur la concentration (Dharana) et la méditation (Dhyana). Les supports permettent d'obtenir un alignement quelle que soit la souplesse ou la capacité physique de l'élève. Ceci pour unir le corps, l'esprit et l'âme. Il apporte d'énormes bienfaits pour la santé, le-stress de la vie moderne et convient à tous, même aux débutants.

Yoga Jivamukti : créé dans les années 1980, il est basé lui aussi sur le Yoga Ashtanga. Son nom veut dire "libération d'une âme vivante". Sa pratique physique est active, mariant le mouvement au souffle. Cette méthode adhère à cinq principes spirituels et philosophiques : l'étude des textes sacrés Yogiques (Shastra), la pratique du dévouement et de l'humilité (Bhakti), la non-violence (Ahimsa), le chant, l'écoute profonde et la récitation de mantras (Nada), et la méditation (Dhyana).

Yoga Jnana : le Yoga du savoir. Comme le Bhakti, il est plutôt un cheminement personnel. Il est la voie la plus directe et la plus simple de l'éveil, mais particulièrement difficile à suivre. Il nécessite un abandon total de tout attachement, y compris aux relations, aux objets et même aux pensées personnelles. Il existe quatre façons d'atteindre l'éveil : le discernement, le détachement, le désir intense de libération et les six vertus (maîtrise de soi, tranquillité mentale, endurance, foi, équanimité, attention juste de l'esprit).

Yoga Karma : Yoga de l'action désintéressée. Il enseigne que chaque action est une forme de sacrifice et doit être réalisée sans espérer de récompense. Le pratiquant se détache de son ego et de son identité. La seule chose qui demeure est l'action. Il est lié au concept de réincarnation, et compte parmi ses pratiquants certains guides spirituels tels que Gandhi. Il ne se réfère pas à une pratique physique car son origine provient des enseignements de la Bhagavad-Gitâ (le Chant du bienheureux), l'un des textes principaux de l'hindouisme.

Yoga Mantra : Yoga de la répétition. Peut être imaginé comme les asanas (postures) du mental. Dans le Hathayoga, le corps répète une posture physique et dans le Mantra yoga, c'est le mental qui répète une syllabe ou une phrase courte. Au début, le mantra est répété pendant la méditation, mais il est peu à peu intégré au reste de la journée. La répétition permet de focaliser notre mental mais aussi de développer le contrôle des sens. Un mantra peut être répété de trois façons différentes : à haute voix, en chuchotant ou en pensée. Il est souvent associé au début ou à la fin d'un cours de Yoga.

Yoga Naad : Le Naad, c'est la science du son qui se concrétise dans le Naad Yoga, qui entre autres, utilise abondamment les effets du chant et de la récitation de mantras. C'est une pratique de concentration qui consiste à fixer l'attention sur un son que l'on peut entendre des oreilles et de la tête. Cette sonorité qui est le son primordial d'où découle toute la création, est perçue comme une vibration sonore à l'intérieur du Sushumnâ. Pour l'écouter, il faut adopter une mudra spéciale. Les phases de l'écoute du son sont liées aux étapes de la remontée de la Kundalini.

Yoga Tantra : il n'est pas toujours pratiqué physiquement. Le Tantrayoga ou Yoga tantrique est inspiré par la Kundalini (aussi appelé Shakti), énergie subtile située à la base de la colonne vertébrale. L'idée derrière le Tantrayoga est d'utiliser le corps subtil (les-7-corps-energetiques) - y compris les nadis, les chakras et le prana - pour réveiller l'énergie de la Kundalini. Le pratiquant verra le monde comme la manifestation d'une réalité ultime, quelque chose qui doit être vénéré et entretenu. Le mot Tantra est souvent associé de nos jours à des pratiques sexuelles ritualisées, mais le Tantrayoga peut utiliser des techniques variées pour atteindre la Kundalini, y compris l'utilisation de mantras et de visualisations. En général, il est conseillé de le pratiquer avec les conseils d'un maitre compétent.

Yoga Vinyasa : ce mot signifie synchronisation du mouvement avec la-respiration. C'est une pratique de Yoga physique tout comme l'Ashtanga dont elle est inspirée. Souvent utilisée lors de cours de Yoga moderne car elle est facilement adaptable, et permet beaucoup de créativité et de variété dans un cours. Elle s'adresse à des pratiquants de tous niveaux en raison de ses vastes possibilités de modification et de progression.

Yoga Yin : Pratique plus passive car travaille sur les tissus conjonctifs du corps, pendant que les praticiens se détendent trois à cinq minutes dans une posture. L'intention d'un cours Yin est de détendre le corps, de relaxer le mental et de calmer l'esprit. Pour y parvenir, le pratiquant doit s'abandonner à l'expérience de la posture, tout en restant dans l'instant présent. Il est ouvert à tous, et peut être efficace pour tous les problèmes émotionnels ou psychologiques tels que l'anxiété.

En résumé

Le célèbre sage Patanjali dans ses Yoga Sutras a défini le Yoga en sanskrit comme tel "le Yoga est un effort vers la tranquillité". En suivant cette définition, bien des activités peuvent être considérées comme du Yoga, du moment qu'elles permettent de cheminer vers la tranquillité et vers la paix dans l'instant présent.

Vous pouvez trouver le calme et la sérénité lors d'une promenade en forêt (la-sylvotherapie), en campagne, en chantant, en faisant de la poterie, du dessein, etc.

A vous de trouver "votre Yoga" personnel. Ce faisant, vous vous rapprochez peu à peu de qui vous êtes vraiment car vous n'êtes pas simplement votre mental. Les emotions, les idées, les pensées sont constamment en train d'évoluer.

Le "moi réel" est autre chose que le corps physique et le mental.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 22 Novembre 2021

Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort

Nietzsche

Bonjour à tous,

L'hormèse, cette faculté d'adaptation qu'aurait le corps face au stress ou aux petites doses de poison est vraiment intéressante et à prendre en compte ...

On peut faire un lien entre l'hormèse et le jeûne, entre l'hormèse et l'alimentation, entre l'hormèse et la pratique du Toumo. En fait, avec tout ce qui peut engendrer un stress au corps dès l'instant ou il est court et à faible dose. Car l'hormèse désigne une réponse de stimulation des défenses biologiques, généralement favorable, à des expositions de faibles doses de toxines ou d'autres agents ou phénomènes générateurs de stress comme un "pic de température" et le Toumo est un excellent exemple.

C'est quoi le Toumo ?

 C'est une forme de méditation Bouddhiste qui existe depuis 900 ans qui fascine les scientifiques. Les moines qui le pratique peuvent contrôler leur système nerveux végétatif et augmenter leur température corporelle. Avec de l'entraînement, ils peuvent la faire augmenter jusqu'à 38° ce qui leur permet de supporter des températures extrêmes allant jusqu'à - 29 pendant plusieurs heures, ce qui provoquerait une hypothermie chez le commun des mortels. C'est une pratique qui permet de repousser les limites de résistance au froid, découvrir sa vraie nature cachée et sa puissance divine intérieure. C'est le yoga de la chaleur intérieure. Cette pratique utilise la respiration, la visualisation de syllabes et la récitation de Mantras. Le disciple apprend à discerner en lui la chaleur existante, les moyens de la diffuser et d'en produire plus. Mais la trouver, la ressentir et maîtriser l'énergie qui circule demande un travail conséquent, un accompagnement sérieux et une maîtrise des techniques de méditation.

Pour faire quoi ?

Prendre conscience de son corps et du dialogue intérieur qui s'établit peu à peu afin de découvrir toute sa puissance et de participer à un processus hormétique en "stressant" le corps de manière contrôlée et adaptée pour obtenir une meilleure résistance de celui-ci.

Comment ? 

Si la pratique vous intéresse, vous pouvez vous préparer avant de vous engager dans le travail de Toumo et augmentez votre résistance au froid : ne chauffez plus autant votre intérieur, sortez avec quelques épaisseurs en moins, faites des cours trajets dehors puis augmentez les sorties, prenez des douches tièdes puis froides etc. Intégrer le froid à la méditation et méditer dans une pièce peu chauffée, voire pas du tout et prenez le temps d'analyser vos sensations au niveau du corps. Si vous ressentez une impression de chaleur provenant de l’intérieur, c'est cela qu'il faut utiliser et développer pour apprendre à le contrôler.

L'hormèse et la respiration :

Wim Hof (yogi expérimenté)  a inventé une méthode reposant sur trois piliers : la respiration, l'exposition au froid et le "mindset" un certain état d'esprit à avoir. Il a créé une méthode unique pour contrôler à la fois le système nerveux, le système endocrinien et le système immunitaire.

Quels sont les 3 piliers puissants ?

La thérapie par le froid : Une exposition au froid possède de nombreux avantages. Notamment l'accumulation de tissus adipeux brun et la perte de graisse qui en résulte, une réduction de l'inflammation qui facilite le renforcement du système immunitaire, des niveaux hormonaux équilibrés, une amélioration de la qualité du sommeil et la production d'endorphines qui élèvent naturellement la bonne humeur.

La respiration : nous respirons constamment tout en ignorant son énorme potentiel. Les niveaux élevés d'oxygène ont des avantages : une augmentation de l'énergie, réduction du niveau de stress, augmentation du système immunitaire qui permet de traiter rapidement les agents pathogènes.

Engagement : le troisième pilier est le fondement des deux autres. L'exposition au froid et la respiration consciente exige de la patience et du dévouement pour être pleinement maîtrisées. Avec concentration et  détermination, vous êtes prêts à maîtriser votre corps et votre esprit. En combinant les 3 piliers, on obtient une multitude d'avantages.

En pratique :

C'est une respiration par le ventre qui consiste à inspirer pleinement et rapidement de l'oxygène et expirer du dioxyde de carbone lentement puis à retenir sa respiration poumons vides, puis poumons pleins. Ce cycle sera répété 4 ou 5 fois (pendant environ 20 mn). Cette méthode permet de libérer des hormones comme la dopamine, la sérotonine, l'adrénaline et d'alcaliniser le PH pendant 5 heures.

Une fois la série de cycles terminée, vous pouvez prendre une douche froide et la magie fait que vous ne devriez pas ressentir les effets de l'eau froide sur le corps. Votre enveloppe va se refroidir mais votre "intérieur" va réagir grâce aux exercices effectués et maintenir une température normale. 

Cette méthode améliore les capacités physiques et les performances. Elle permet de lutter contre le froid mais améliore aussi la santé physique et émotionnelle.

Peut-on pratiquer chez soi ?

Apparemment oui et tout est possible ! Il existe des tutos sur le sujet et des reportages afin de le faire en toute sécurité. Ceci dit, comme pour la bio-respiration, éviter de le faire seul - même si c'est une respiration contrôlée - pour la première fois. Veillez à vous documenter avant d'essayer car il y a quelques précautions à prendre. Il est important de ne pas pratiquer debout ou sous l'eau car il est possible de s'évanouir. Il est possible de ressentir des effets secondaires d'hyperventilation tels que les picotements dans les extrémités, le visage et des sensations d'acouphènes, même s'ils sont normaux et passagers : ils disparaissent avec la pratique.

L'hormèse et le jeûne :

L'hormese serait la clé ultime pour renforcer l'organisme. Pour diminuer le stress et être plus résistant face aux agressions extérieures, on pense à la relaxation, la méditation, la cohérence cardiaque etc. Même si tous ces outils sont efficaces, peu de gens connaissent le moyen le plus puissant pour réduire le stress à savoir : développer sa capacité de resilience à l’intérieur même des cellules du corps.

Comment ?

Alors que tout le monde parle d'éviter le stress dans la mesure du possible, avec cet outil, c'est tout l'inverse ! La clé consiste à augmenter la tolérance du corps grâce au stress lui-même. L'hormèse est donc le processus durant lequel une exposition temporaire à un certain type de stress, de manière contre intuitive  - puisque totalement opposé à ce que beaucoup d'experts de stress préconisent - améliore la santé, le fonctionnement du système immunitaire, augmente le niveau d’énergie ainsi que l’espérance de vie en agissant au niveau de la cellule elle-même. Elle serait vraiment la pierre angulaire de la santé, de la résistance aux maladies, du haut niveau d’énergie et de la longévité. 

Par quel moyen ?

Comment peut-on provoquer ce stress, volontairement et temporairement ? Tout simplement avec le Jeûne. Il existe plusieurs façons de jeûner : jeûne à l'eau ou sec, intermittent ou le jeûne en cascade. Rappelons que le jeûne intermittent est le fait de ne faire qu'un seul repas par jour et par conséquent de sauter le petit déjeuner et le déjeuner afin de laisser le soin à l'organisme de se détoxifier en poursuivant le jeûne de la nuit. Il reste un des plus facile à faire selon moi.

Même si le jeûne sec serait le plus recommandé dans le cadre de l'hormèse (car il répond de manière plus adaptée à la demande d'adaptation de l'organisme et serait donc d'une plus grande efficacité), le jeûne en cascade serait "l'essence de l'hormèse" selon Thierry Casasnovas. 

Quel est le principe du jeûne en cascade ?

Il est simple : appliquer des périodes et des longueurs de jeûne de plus en plus importantes, suivies d'un temps de récupération suffisamment long et adapté. La formule est simple : un jour de jeûne : un jour d'alimentation (repos). Deux jours de jeûne : deux jours d'alimentation... jusqu'à cinq jours de jeûne suivis de cinq jours d'alimentation. Sur un mois, cela fait jeûner quinze jours. La différence avec les autres jeûnes est que les quinze jours vont se faire sur une succession d'adaptation progressive. Cela reste un modèle théorique à adapter évidemment individuellement.

Et si on y arrive pas ?

Aucun problème ! il vaut mieux y aller tout doux. Commencer par un jeûne intermittent : sauter le petit déjeuner pour commencer et prenez votre premier repas le plus tard possible dans la journée jusqu'à arriver aux vingt quatre heures. Pour ceux qui ont l'habitude des vingt quatre ou quarante huit heures mais si trois jours de jeûne c'est trop, faites deux jours et demi... puis trois jours d'alimentation. Continuez comme ça jusqu'à ce que les nettoyages et les processus de régénération du corps qui sont nécessaires soient réalisés et pouvoir passer à la phase supérieure.

Et si c'est trop dur, adaptez à votre situation : un jour de jeûne = deux jours de repos ou trois, enfin bref, à vous de faire vos propres expériences dans le domaine.

En résumé :

Le meilleur moyen de renforcer l'organisme n'est peut-être pas de s'abstenir face aux stress mais de l'exposer de façon "pensée et adaptée". Cela peut changer radicalement notre façon de voir les choses et par conséquent de les appréhender. Renforcer l'organisme pour résister aux facteurs de détérioration environnants. Si la pratique vous intéresse, adressez vous à des spécialistes du Toumo. Un clin d’œil particulier à mon amie Val qui est en formée dans cette pratique du Toumo, qui est prof de Yoga et naturopathe près de Dole.

Au fil du temps, en tant qu'êtres humains, nous avons développé une attitude différente à l'égard de la nature et nous avons oublié notre pouvoir intérieur. C'est la capacité de notre corps à s'adapter à des températures extrêmes et à survivre dans notre environnement naturel (la-force-inexploitee-du-mental). La méthode Wim Hof est basée sur ce principe. Le pouvoir intérieur est une force puissante qui peut être réveillée en stimulant ces processus physiologiques.

Quand on connaît tous les bienfaits d'une douche froide sur la peau et l'esprit, cela vaut le coup d'essayer.

Les bienfaits du jeûne ne sont plus à démontrer, on en est plus là ! On en est à tester quel jeûne peut convenir à chacun. Ils sont préconisés dans les cancers pour favoriser la régénération des cellules saines en jeûnant la veille et le lendemain de la chimio par exemple. Ceci dit, faut-il attendre d'avoir un cancer pour tester le jeûne ? Soyons dans la prévention, dans le bien-être de notre corps physique dont nous devons prendre soin.

 

Bien à vous ...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 20 Novembre 2021

Bonjour à tous,

La méthode hypopressive serait la manière la plus efficace, la moins dangereuse et la moins contraignante de travailler sa sangle abdominale en profondeur tout en protégeant son dos. On l'appelle aussi le Vacuum.

C'est quoi ?

C'est au départ une méthode de rééducation périnéale contre la pression des abdominaux après l'accouchement. Elle n'est pas nouvelle puisqu'elle a été crée par le docteur Marcel Caufriez dans les années 80. Elle contribue à tonifier la paroi abdominale et le plancher pelvien, permet d'atténuer les douleurs lombaires et de replacer les organes génitaux à leur place. Elle permet aussi de prévenir de la descente d'organes et de l'incontinence urinaire et elle améliore les mécanismes sexuels et obstétricaux. Les kinés la connaissent très bien puisqu'ils suivent souvent les femmes après leur accouchement dans le cadre d'une rééducation périnéale.

Cette méthode douce agit sur le muscle transverse. Il faut apprendre à le mobiliser, le solliciter pour faire travailler le ventre, la taille. Il permet de masser les organes et aura un impact positif sur la constipation, les fuites urinaires, incontinence d'efforts, améliorera l'intimité grâce au plancher pelvien qui sera renforcé.

Comment ?

Les abdominaux sont les muscles de l'abdomen. Ils servent à maintenir les viscères à leurs places, servent à respirer, à masser nos organes, à maintenir le dos et une bonne posture et enfin ils nous permettent de bouger dans l'espace (marcher, courir, se lever, tourner). Ils sont composés de plusieurs muscles : les obliques, les grands droits et le muscle transverse. Ils sont malmenés en étant étirés pendant la grossesse et garde cette distension après l'accouchement entraînant un ventre mou, des viscères poussés vers l'avant, des douleurs au niveau du dos. Le transverse est un gros muscle de maintien qui fait le tour de la sangle abdominale et qui est en profondeur. Il est important dans le maintien de la pression abdominale, c'est pour cela que le travail est hypopressif. Avec la respiration et l'apnée, le ventre sera diminué ainsi que la pression intra-abdominale afin d'éviter de pousser sur le périnée. 

Pourquoi ce muscle en particulier ?

Le transverse est un muscle qui est peu voire jamais travaillé et qui est difficile à renforcer. Il sert de gaine naturelle en entourant les viscères, il descend au niveau du pubis et s'attache sur les lombaires. Les éternuements, l'accouchement, la défécation se fait grâce au transverse. Le ventre ballonné en fin de journée est souvent dû à un relâchement de celui-ci.

Pour qui ?

Pour celles qui ont accouché mais aussi pour toutes les femmes peu importe leur âge. Les apnéistes l'utilisent pour travailler la souplesse de leur diaphragme (muscle inspiratoire situé sous les poumons) pour la plongée. C'est aussi la pose emblématique (appelée le Vacuum) de l'âge d'or du bodybuilding dans les années 70. A cette époque, de nombreux bodybuildeurs utilisaient cette pose pour amplifier l'effet du buste en V comme Arnold Schwarzenegger pour ne citer que lui.

En pratique :

C'est une technique d'entraînement qui tonifie le plancher pelvien et la sangle abdominale (et protège les organes) via des exercices posturaux et respiratoires. Elle se caractérise par la diminution de la pression intra-abdominale en effectuant des exercices sans air dans les poumons : en apnée. 

La respiration comme dans bien des domaines reste une base très importante.

Les bases sont donc la respiration et l'apnée. Le but est de contracter volontairement le muscle transverse. La respiration est une expiration complète afin de rentrer son ventre et contracter son transverse ce qui permet de remonter le diaphragme. A la fin de l'expiration complète, bloquer et rester en apnée de 5 à 15 secondes, remonter son ventre au maximum et contracter le périnée. A faire 15 mn chaque jour. Les résultats se voient rapidement si la régularité est là. Dès la première semaine, on constate un résultat sur le petit ventre, la posture etc.

Plusieurs postures existent : sur le dos, à quatre pattes, debout, en voiture, dans son lit, assise au bureau... On peut donc pratiquer partout et plusieurs fois par jour.

https://www.youtube.com/watch?v=I6YyCzxiGvQ

En résumé :

Si vous souhaitez travailler vos abdominaux après un accouchement, éviter le mal de dos en améliorant la posture, retrouver un ventre plat à tout âge, une réduction du tour de taille, améliorer votre libido, éviter une descente d'organes ou compenser la pression subit par l'abdomen lors de la pratique sportive comme la course à pied : la solution idéale est la gymnastique hypopressive.

Evidemment, on arrête les abdos classiques (les crunchs : les relevés de bustes) qui ne font qu'avoir le ventre vers le bas et en avant...

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 18 Novembre 2021

Bonjour à tous,

La cohérence cardiaque a des effets incroyables sur la santé. Elle permet la synchronisation du coeur, du corps et de l'esprit via la-respiration. Il est possible d'atteindre un état de relaxation avec cette méthode puisqu'elle est pratiquée dans certaines séances de yoga. Elle a une action sur l'augmentation des sentiments positifs tels que l'amour, la joie profonde, la sérénité, la gratitude, l'enthousiasme, la réceptivité, et réduit les sentiments négatifs tels que la colère, l'anxiété, l'apathie, la déprime...

Les origines de la cohérence cardiaque : 

Les premières recherches remontent aux années 1980 où le russe Vaschillo constate sur des cosmonautes et ensuite chez des enfants asthmatiques, "l'influence bénéfique d'une amplitude élevée de variations du rythme cardiaque". Il élabore un modèle obtenu à partir d'une respiration cadencée entre 5 et 7 cycles par minute. 

En 1993 sortait le premier appareil de biofeedback de variabilité de fréquence cardiaque (VFC) alors orienté sur la gestion du stress et la régulation émotionnelle. Le concept de la cohérence cardiaque s'est répandu ensuite très rapidement.

C'est quoi la cohérence cardiaque ?

C'est une pratique principalement respiratoire, avec des fréquences très précises - 10 secondes, 5 secondes d'inspiration et 5 d'expiration - appelée résonance respiratoire qui agit principalement sur le stress en faisant baisser le cortisol (hormone du stress) et de nombreux autres effets, mais toujours induit par une meilleure adaptation au stress.

Comment agit-elle ?

Le fait de pratiquer régulièrement une respiration complète par la cohérence cardiaque agit sur le système nerveux autonome au niveau du sympathique et du parasympathique. En état de stress, le sympathique se met en état d'alerte. Lorsque le danger est passé, le parasympathique entre en jeu afin de retrouver un état de repos.

Le système sympathique est absolument nécessaire pour nous permettre de fuir à toutes jambes lors d'un danger imminent. Ce qui l'est moins, c'est quand il reste en état d'alerte en permanence lors d'un stress chronique par exemple.

La cohérence cardiaque permet de retrouver ou de maintenir un équilibre entre les deux phases. A l'inspiration, le coeur s’accélère et à l'expiration, le coeur ralentit.

Lors d'un moment de calme, il y a activation du système nerveux parasympathique en envoyant des messages au corps via son intermédiaire pour lui indiquer de s'adapter à cette situation de repos. Le système cardiaque ralentit et devient plus régulier, la pression artérielle diminue et un sentiment de bien-être apparaît.

Avec un peu d'entraînement, cette pratique peut se faire lors d'une situation stressante ou dès que le besoin s'en fait sentir.

La cohérence cardiaque entraîne de nombreux effets physiologiques, biologiques et physiques. 

Les bienfaits : 

- Améliore le sommeil

- Réduit la tension artérielle

- Régule l'insuline (diabète)

- Augmente la DHEA (hormone de jeunesse)

- Améliore la concentration...

Les principes : 

- Respiration en pleine-conscience

- Ralentissement et régulation du coeur

- Régulation du système neurovégétatif (sympathique/parasympathique)

- Séparation entre le Moi et mes émotions (je suis différent de mes pensées et de mes émotions)

- Un retour à soi

- Un esprit serein, un corps calme

Concrètement :

Caler sa respiration sur un métronome respiratoire est la façon de s'entraîner la plus simple. Vous trouverez des applications gratuites facilement. C'est un entraînement quotidien qui permet une progression et une consolidation des effets sur la santé en général. Elle permet une respiration lente, régulière et contrôlée.

La méthode de Dr David O'Hare des 365 consiste à pratiquer :

. 3 fois par jour (matin, midi et après-midi, environ toutes les 4 heures, et une le soir si problèmes de sommeil)

. 6 respirations complètes par minutes (5 secondes sur l'inspiration et 5 secondes sur l'expiration)

. 5 minutes par séance minimum

. 365 jours par an.

Le Dr O'Hare a publié sept livres en relation avec la cohérence cardiaque dont "3,6,5 cohérence cardiaque" consacré entièrement à l'explication physiologique du pourquoi 3 fois par jour, 6 respirations par minute pendant 5 minutes. Il a écrit sur la gestion du poids "Maigrir par la cohérence cardiaque" dans lequel il aborde le contrôle du rythme cardiaque permettant de réduire le stress et par conséquent de manger moins. Il a aussi publié sur le stress, sur les prises de décisions, sur la méditation, sur la désaccoutumance du tabac avec un protocole précis, le tout en rapport avec la cohérence cardiaque.

La position :

Assis confortablement, les deux pieds au sol, les mains sur les cuisses ou sur une table, le dos bien droit.

Contre-indication ?

Aucun effet indésirable et aucune contre-indication à pratiquer cette méthode.

La cohérence cardiaque est particulièrement indiquée pour la prévention des accidents cardio-vasculaires, et certains cardiologues la pratique dans des services de rééducation. Des études ont montré qu'à partir de 8 semaines de pratique, elle permet de réduire l-hypertension et le stress qui sont des facteurs de risques cardio-vasculaires.

En résumé : 

La cohérence cardiaque encore appelée l'intelligence du coeur est un outil de plus pour gerer-les-emotions, votre stress, votre poids et l'hyperglycémie, éviter le grignotage, baisser la tension artérielle, maîtriser les phobies, etc. La cohérence cardiaque peut tout cela et bien plus encore. Toutefois, afin d'obtenir tous les bienfaits de cette méthode par une respiration complète, il est souhaitable d'avoir connaissance de votre respiration. Savez-vous pratiquer la respiration complète ? Ou avez-vous une respiration ventrale ? Thoracique ? Scapulaire ? (les-differentes-respirations). Identifier et prendre conscience de sa façon de respirer reste primordiale pour obtenir tous les effets escomptés de cette méthode.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 16 Novembre 2021

Bonjour à tous,

Le yoga considère la-respiration comme l'un des principes de base en associant toujours la respiration à la pratique. Hormis l'importance de ce qu'elle représente au niveau des échanges gazeux, elle est le lien entre le stress, la douleur et l'inflammation et la qualité des relations sociales de chacun comme le souligne Yvan Cam. On pense tous bien respirer puisque c'est automatique et que l'on a pas besoin de réfléchir pour le faire.

Pourtant qu'est-ce qu'une respiration normale ?

La respiration normale ou respiration naturelle est celle que l'on observe chez les bébés. C'est déjà une très bonne respiration, cependant elle ne correspond pas à la respiration complète. Le principe de la méditation, du yoga, de la relaxation et même du sport sont basés sur une respiration profonde et complète, que l'on nomme "respiration sacrée".

La respiration ventrale encore appelée abdominale ou diaphragmatique est donc la respiration "naturelle" du bébé. Seul son ventre se gonfle, c'est la respiration d'origine. Elle se perd généralement en grandissant - avec le stress - si l'on y prête pas attention. Vérifiez toujours après un choc émotionnel ou une situation stressante que vous avez conservé votre respiration ventrale. 

La respiration thoracique : si de façon récurrente vous êtes stressé ou angoissé, il est quasi certain que vous êtes dans une respiration thoracique. Ce n'est pas volontaire. Si lorsque vous respirez, vous ne voyez qu'une augmentation au niveau de la poitrine, c'est bien que vous êtes dans une respiration thoracique, ce qui implique un état de stress soit momentané pour une situation bien précise, soit permanent. 

La respiration claviculaire ou scapulaire correspond à une respiration haute (épaules). C'est la respiration de l'hyperventilation que l'on préconise lors d'une crise d'angoisse par exemple et qui consiste à respirer avec environ 15% de la capacité pulmonaire. Elle prend tout son bénéfice lors de la respiration complète mais reste la pire façon de respirer pour tous ceux qui sont en hyperventilation en permanence lors d'une simple marche par exemple.

La respiration complète : c'est l'ensemble des trois respirations réunies = respiration abdominale (respiration basse au niveau du ventre) + thoracique (respiration moyenne au niveau du thorax) + claviculaire (respiration haute au niveau des épaules). Elle est principalement basée sur la bonne utilisation du diaphragme. En pratiquant la respiration complète, les poumons, les cellules et le corps tout entier est mieux oxygéné, ce qui permet de libérer un grand nombre de toxines.

Autres grands classiques des problèmes respiratoires :

La respiration buccale : si vous ne faites aucun effort physique et que vous ne parlez pas, vous n'avez pas lieu de respirer par la bouche. Cette respiration n'est pas naturelle. Elle reste un dysfonctionnement qui s'installe souvent dès l'enfance, qui peut perturber le sommeil en empêchant d'entrer dans le sommeil profond et créant ainsi de la fatigue. Elle peut donc avoir divers impacts à court ou long terme et entraîner maux de gorge, bouche sèche, migraine, etc. Chez l'enfant, elle est à prendre en compte très sérieusement et l'intervention d'une orthophoniste est préconisée afin d'adopter une respiration nasale, corriger la déglutition, l'articulation des mots, développer la musculature du visage, etc. A l'âge adulte, le stress et l'anxiété sont aussi responsables de la respiration buccale car il active le système nerveux sympathique conduisant à une respiration superficielle, rapide et anormale. A un âge plus avancé, la respiration buccale peut entraîner des apnées du sommeil.

La respiration paradoxale : c'est l'état se traduisant par un ventre qui dégonfle à l'inspiration et qui gonfle à l'expiration. Ce qui représente l'opposé de son mouvement en temps normal, alors entraîné indirectement par le diaphragme, ce qui provoque un épuisement de celui-ci toujours induit par un stress important. Resté en respiration paradoxale induit de gros problèmes posturaux en plus d'un problème de ventilation. Cependant, certaines personnes font volontairement cette respiration pour travailler spécifiquement sur certains points, ce qui ne pose aucun souci dès lors que c'est volontaire et ponctuel.

La respiration superficielle : Par définition, c'est la respiration qui ne remplit pas les poumons. C'est une respiration qui se fait principalement avec les muscles inspiratoires accessoires, ce qui produit une respiration seulement par la partie haute du thorax. La respiration ventrale ne signifie pas respiration complète et peut même être le signe d'une respiration superficielle. Si lors d'une inspiration, votre ventre gonfle, c'est très bien, mais si vos côtes flottantes ne descendent pas, c'est le signe que votre diaphragme bouge peu et signe d'une respiration superficielle.

Les apnées incontrôlées : c'est l'une des plus mauvaises habitudes respiratoires qui arrive lors d'une émotion accrue ou un pic mental. Les micro-apnées sont les plus classiques, toutefois, il peut y avoir des apnées longues comme dans l'apnée du sommeil mais également des apnées en étant éveillé, lors d'une concentration extrême par exemple. Les apnées sont dues à une suractivation du système nerveux végétatif et donc viennent lors d'une situation de stress. Ce n'est pas l'apnée qui pose un problème en soi mais le fait de ne pas en avoir conscience.

La bio-respiration : 

Un point sur la biorespiration (expérience vécue à l'école de Naturopathie) encore appelée le "Rebirth" qui permet une élimination des déchets acides au niveau cellulaire ainsi qu'un déblocage des émotions refoulées au plus profond de notre corps. C'est une méthode apparue dans les années 70, en observant des gens qui se mettaient en respiration dite "automatique" en période de détente ou de relaxation et qui auraient obtenu une détente physique, mentale et émotionnelle.

En faisant entrer une grande quantité d'air dans l'organisme (hyperventilation), le corps entre en alcalose métabolique qui le pousse à se déséquilibrer au niveau pH sanguin, celui-ci étant quasiment invariable : aux environ de 7,3. En effet, lorsque l'on biorespire, on amène un surplus basifiant au corps qui, pour revenir à son état normal, en équilibre, va rejeter les déchets acides (d'où tétanie, tremblements, fourmillement) qui sont la source de déséquilibres émotionnels. Cette méthode permet de libérer les blocages ancrés de façon inconsciente depuis l'enfance.

En pratique : respiration active ou forcée puis dans un deuxième temps phase de relaxation (nécessaire pour la détox des déchets acides qui seront filtrés par les reins) accompagnée d'une musique relaxante. La phase active doit être équivalente en temps à la phase de relaxation.

Il est recommandé de pratiquer cette méthode avec quelqu'un de compétent car les exercices sont très puissants. Le formateur permet de faire intégrer la technique de la meilleure façon possible.

En résumé :

Il est important en cas d'angoisse, de stress, de maladie, qu'elle soit ponctuelle ou chronique, de vérifier non seulement son mode respiratoire mais également sa fréquence respiratoire (la-respiration). Vous pourrez ainsi travailler sur la réduction de cette fréquence si elle se situe au-dessus de la norme afin de retrouver un équilibre au niveau du système nerveux autonome qui est sur-sollicité en cas de stress chronique. Ce qui induit un cercle vicieux - stress - maladie - douleur - stress...

Comprendre les différentes respirations, se réapproprier la respiration ventrale à l'aide d'exercices simples permet de sortir de ce cercle vicieux.

On peut consciemment - et toujours encadré - pratiquer une respiration superficielle et rapide ce qui sera le cas de la biorespiration par exemple ou le fait de travailler sur la conscience analytique cérébrale (CAC) et la conscience intuitive extra-neuronale (CIE) proposée par le très célèbre Dr Jean-jacques Charbonnier. On peut tout aussi accéder à la conscience intuitive et travailler sur les émotions enregistrées dans le corps par la respiration superficielle ou rapide dans le mécanisme de la biorespi qui est la transformation des tensions physiques (blessures du passé) par la pratique de l'hyper-ventilation. Elle est aussi un puissant allié pour la détox, notamment pendant le jeûne.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 14 Novembre 2021

Bonjour à tous,

La respiration que l'on nomme également la ventilation pulmonaire est un processus automatique et involontaire. Cependant, on peut effectuer des inspirations et des expirations forcées à la différence des battements du coeur. Notre respiration (grâce au diaphragme) est essentielle pour assurer les échanges gazeux, mais elle fait bien plus que cela. Elle participe au bon fonctionnement du système digestif complet, facilite l'élimination des déchets et toxiques, agit comme une pompe circulatoire et active de nombreuses autres fonctions organiques par massage.

Les éléments de la respiration :

L'air entre par le nez lors de l'inspiration (ou la bouche pour certains). Il passe ensuite par le pharynx qui, travaillant avec le larynx, contrôle l'ouverture et la fermeture du tube respiratoire (trachée) et du tube digestif (œsophage). La trachée conduit l'air jusqu'aux bronches qui se réduisent pour donner les bronchioles puis les alvéoles à leurs extrémités. C'est à ce niveau que s'effectuent les échanges gazeux.

Les deux poumons se reposent sur le diaphragme et sont protégés par la cage thoracique.

Le diaphragme est un muscle très large qui constitue le principal muscle inspirateur de la respiration. Lorsqu'il se contracte, il permet l'inspiration et lorsqu'il se relâche, il permet l'expiration. Il joue donc un rôle majeur dans la respiration, puisqu'il est le moteur principal (avec les muscles costaux).

Le diaphragme et ses répercussions sur l'organisme sont multiples. Une conséquence directe de son blocage engendre une mauvaise respiration que l'on nomme la respiration inversée : strictement thoracique ou claviculaire. C'est le signe flagrant d'un état de stress. Ceci provoque une respiration limitée, un plexus douloureux et une sensation d'oppression souvent accompagnée d'anxiété et d'angoisse, une douleur à l'estomac (la boule au ventre), une sensation de boule dans la gorge, de nausée, de répercussions sur le dos avec des contractures musculaires, une émotivité exacerbée, des troubles de l'élocution (souffle coupé dont l'origine n'est que respiratoire), de la fatigue chronique, des difficultés d'endormissement, des réveils nocturnes, des crampes...

Une pression (ou un nœud) au plexus solaire est une tension maintenue du diaphragme car il a tendance à se contracter sous l'effet du stress chronique, d'un surmenage, d'un choc émotionnel, d'une mauvaise position de travail, etc.

Le plexus solaire appelé aussi le creux de l'estomac est le siège de nos émotions : dans certaines traditions, il est associé à un centre énergétique qui est lié à la confiance en soi, la motivation, au pouvoir et à la colère. Réussir à détendre le diaphragme et donc le plexus, c'est retrouver une aisance respiratoire fluide et régulière et un bien-être profond.

Sur le plan physique :

A l'inspiration, une partie de l'oxygène contenu dans l'air passe dans le sang qui le distribue à tous les organes du corps. A l'expiration, le gaz carbonique (CO2) produit en tant que déchets par les organes est rejeté à l'extérieur. Le plexus solaire est aussi un centre nerveux ou de nombreux nerfs innervent les organes de l'abdomen via le système nerveux sympathique. Enfin lors de chaque mouvement du diaphragme, les organes sont massés lors de la pression abdominale et le muscle transverse se détend.

Sur le plan psychologique et émotionnel :

On donne au diaphragme le nom de "grand muscle de l'émotion". Avoir le souffle court découle d'un état émotionnel. La respiration - et par conséquent le diaphragme - peut être bloqué inconsciemment lorsque nous nous concentrons sur une chose précise ou face à une situation riche en émotions. La respiration reflète aussi notre état psychologique et il n'est pas rare lors d'une libération du diaphragme de voir un flot d'émotions enfouies se libérer et quelques larmes couler.

Sur le plan énergétique et spirituel

D'un point de vue énergétique, la respiration et le mouvement du diaphragme réalisés en pleine conscience permet de retrouver une harmonisation, un état d'équilibre et une intensification du champ d'énergie. Lors de certains cours de yoga, notamment accès sur la respiration, l'inspiration sert à faire rentrer de l'air (prana) par les narines tout en gonflant le ventre afin que dans l'intention, le prana aille s'ancrer au niveau du ventre que l'on nomme le hara.

Respiration normale ? 

Tout le monde a l'impression de respirer normalement et sa définition est relative. Une respiration normale implique un déplacement du diaphragme vers la cavité abdominale provoquant une pression qui va s'étendre vers le bas en faisant gonfler le ventre. Pourtant, en faisant un test simple, vous pourrez éventuellement vous rendre compte que vous respirez uniquement par le haut de la poitrine. Ce qui signifie que votre respiration n'est plus "normale" mais thoracique. Ce type de respiration est due, soit au diaphragme bloqué, soit à la mauvaise habitude d'utiliser les muscles intercostaux qui sont les muscles accessoires de la respiration, à la place des muscles principaux.

La conséquence est la tendance à l'hyperventilation, aux angoisses, à la sensibilité accrue au stress et aux inflammations des viscères ainsi qu'à des problèmes lombaires.

L'importance de la fréquence respiratoire : 

Il existe une corrélation entre la fréquence respiratoire et les maladies. Elle est augmentée chez les personnes atteintes d'une maladie chronique. Ce problème est généralement dû au stress. Avec un abdomen plus difficile à déplacer et un diaphragme qui doit faire des efforts pour le faire. Pour se soulager, le diaphragme va raccourcir les cycles. Détendre cette zone changera donc rapidement la fréquence. 

Une mauvaise fréquence respiratoire entraîne une hyperventilation. Si l'inspiration est plus longue que l'expiration, cela provoque un déséquilibre du système nerveux autonome qui se met en mode alerte en augmentant le stress. Un tel déséquilibre provoque une moins bonne oxygénation, une réaction sur l'ensemble du métabolisme ainsi qu'une fatigue sur un long terme.

Vous pouvez vérifier le nombre de respirations par minute afin d'avoir votre propre fréquence et voir si vous êtes au-dessus de la norme. Si tel est le cas, travaillez sur la réduction de cette fréquence. Rappelons que la norme pour l'être humain est de respirer entre 12 et 16 fois par minute (entre 8 et 12 il y a moins de cent ans). 

En résumé : 

Si la respiration est dite "automatique", il n'en reste pas moins vrai que pour la plupart d'entre nous, cette respiration que l'on oublie facilement est non seulement "mauvaise" mais également néfaste pour notre santé . Pourtant cette respiration, en étant bien contrôlée peut directement impacter le système nerveux autonome de façon positive et ainsi agir sur le stress et par conséquent sur les maladies et notamment la douleur. Se concentrer sur sa respiration permet d'apaiser le mental, il en est de même pour la douleur. La respiration en pleine-conscience permet le lâcher-prise et se focalise sur le moment présent. C'est un moment où le corps et l'esprit ne font plus qu'un.

En travaillant sur la respiration, vous musclez votre diaphragme. La méthode hypopressive par exemple permet de le solliciter mais également de renforcer les abdominaux, notamment le muscle transverse.

Une bonne respiration aide aussi à l'équilibre de la colonne vertébrale et à une bonne posture en général.

Comme le dit Yvan Cam "Savez vous quel est le point commun entre la fatigue chronique, le mal de dos, le stress, l'inflammation, la motivation ou la qualité de vos relations sociales ? Ils sont tous influencés par la qualité de votre respiration !".

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 12 Novembre 2021

Bonjour à tous,

En naturopathie le stress est un état à traiter en priorité car il se cache dans le travail, les relations, le sommeil et prend de plus en plus de place dans la vie quotidienne. Si rien n'est fait pour enrayer le mécanisme, il transforme l'individu en quelqu'un de nerveux, fatigué, frustré, malade et colérique et éloigne alors du but ultime qu'est le bonheur. Nous avons pourtant le pouvoir d'inverser la tendance et de ramener le calme dans nos vies.

C'est quoi le stress ?

C'est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique devant une situation difficile qui demande une adaptation. Le stress, bien que nécessaire - pas forcément négatif - nous permet d'agir et de réussir des défis. Lorsqu'il est méconnu, nié ou mal géré, il entraîne des symptômes divers et variés qui peuvent affecter tous les systèmes du corps.

Comment se manifeste-t-il ?

Il faut tout dabord un stimulus - un agent de stress - d'ordre physique, mental, émotionnel, social, auquel l'organisme tout entier doit s'adapter. Puis, il y a une réaction physiologique face à ce stress. L'intensité de la réaction de stress dépendra de la perception qu'à le mental de voir le stimulus plus ou moins dangereux.

Le stress se décompose en trois phases :

- La phase alarme correspond à la réception du stimulus et à l'adaptation de l'organisme : augmentation du rythme cardiaque, le tonus musculaire et le taux de sucre diminuent. Libération de l'adrénaline, augmentation du débit cardiaque pour l'oxygénation des muscles et tissus, libération du glucose et des graisses par le foie, les pupilles se dilatent pour disposer d'une meilleure vision en cas de fuite.

- La phase de résistance : lorsque le stimulus persiste, l'organisme se mobilise afin d'obtenir les ressources nécessaires pour retrouver son équilibre. Il va sécréter des hormones telles que l'endorphine aux vertus apaisantes, le cortisol, la dopamine, la sérotonine et les hormones sexuelles. A ce stade, il est considéré comme un agent stimulant bénéfique pour l'organisme, qui lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger : sport extrême par exemple.

- La phase d'épuisement est la phase où l'organisme n'a plus les ressources et est incapable de faire face aux dépenses énergétiques trop importantes. Ce qui entraîne une diminution des défenses immunitaires, un état de tension excessive, fatigue, dépression, etc.

L'adaptation au stress : si vous passez un examen médical important pour la première fois, vous aurez tous les symptômes du stress : le coeur qui s'accélère, l'estomac qui se noue, la transpiration, etc.  Si vous repassez ce même examen, vous serez beaucoup plus calme. Le corps et le mental peuvent donc s'adapter au stress qu'une situation procure.

Les symptômes du stress : 

Physique : tensions musculaires, problèmes digestifs, problèmes de sommeil ou d'appétit, maux de tête, vertiges, souffle court, fatigue, problème de peau...

Psychologique : manque de concentration, inquiétude, indécision ou décision hâtive, manque d'estime de soi, baisse de la libido, consommation accrue de tabac, alcool, caféine, sucre, chocolat, drogues...

Emotionnel : humeurs fluctuantes, agitation, irritation, anxiété, manque de joie, etc.

Stress aigu ou chronique :

Le stress aigu se manifeste après un événement traumatisant : décès, accident, perte financière, etc. Il reste temporaire mais peut se manifester à une certaine fréquence. Le stress chronique est un état permanent dû principalement à une anxiété profonde, des situations difficiles et persistantes (relations conflictuelles ou instables), un emploi précaire, un revenu insuffisant. Le stress chronique peut également intervenir lors de plusieurs situations stressantes qui se chevauchent dans le temps.

Les outils pour améliorer l'état de stress ?

Tout d'abord, reconnaître qu'il est là, l'accepter et l'exprimer librement. Ce n'est pas une lutte contre le stress qu'il faut entamer mais une ré-harmonisation du corps physique (les-7-corps-energetiques) et de l'esprit.

La respiration : faites au moins 5 mn de respiration profonde par jour (cohérence cardiaque) car elle agit directement sur les emotions. Une bonne respiration maintient le corps oxygéné et aide à mieux éliminer les toxines physiques et mentales.

Relaxez-vous : L'état d'apaisement que la relaxation entraîne est une diminution de la fréquence cardiaque et respiratoire, du tonus musculaire, de la pression artérielle (hypertension), du taux d'adrénaline et de l'activité du système limbique (émotionnel). C'est l'opposé à la réaction au stress.

Amusez-vous : accordez-vous des temps de repos plusieurs fois par jour, petite balade, étirements, bâillement, chantez, dansez, faites preuve de creativite.

Faites de l'exercice : pratiquez une activité qui vous défoule suivant votre tempérament : jogging, sport de combat, boxe. Qui vous calme : yoga, qi gong, marche en forêt mais surtout choisissez l'activité qui vous amuse et vous donne du plaisir. L'exercice physique aide à éliminer les tensions physiques, mentales et émotionnelles.

Pratiquez des automassages : l'automassage bio-harmonique en plaçant une petite balle entre vos mains, à la base des paumes. Entrecroisez vos doigts et faite rouler tranquillement la balle sur l'ensemble de la paume en insistant sur la base des paumes et des pouces.

Passez du temps dans la nature/en forêt : aérez-vous l'esprit, changer d'air, connectez vous à la nature (la-sylvotherapie), prenez des vacances régulières ou partez en weekend, profitez du soleil.

mediter : la méditation calme le mental et focalise l'attention sur le moment présent (l-art-du-calme-interieur) car le stress est souvent une projection sur le passé ou le futur.

Changer votre rapport au travail ou changer de travail : si vous allez au travail sans être heureux, le stress pointera le bout de son nez tôt ou tard. Revoyez vos priorités et prenez des décisions en rapport avec vos vrais besoins.

Soyez positif : adoptez toujours un point de vue positif. Etre positif est un choix et non une conséquence. Transformez vos phrases et vos pensées négatives et reformulez les en phrases positives.

Entretenez des relations nourrissantes : appelez vos amis, sortez, entourez-vous de personnes qui vous aiment vraiment et que vous aimez. Pas une soirée avec vos collègues de bureau qui ne font que vous critiquer dès que vous avez le dos tourné.

La réflexologie : cette thérapie manuelle stimule les points réflexes au niveau des pieds (plantaire), des mains (palmaire), du visage (faciale), de l'oreille (auriculaire). La réflexologie aide dans les situations de stress en recentrant les gens sur eux-mêmes et en les reliant davantage à leur corps.

Soins aux bols chantants tibétains : un soin aux bols permet de rééquilibrer le corps dans sa globalité et de retrouver paix et harmonie.

Ecoutez des fréquences : les ondes cérébrales et les fréquences sacrées de guérisons ont un potentiel illimité pour aider à la guérison et à l'harmonisation.

Les médecines douces : L'EFT, sophrologie, hypnose, l'homéopathie, les-fleurs-de-bachla-gemmotherapie...  

D'autres façons de diminuer son stress : faites un tri, jetez ou vendez tout ce qui ne vous est plus utile, transformez les peurs en défis, caresser un animal de compagnie, etc.

En résumé : 

Le stress chronique épuise de façon constante notre énergie créative, notre paix intérieure et notre force physique. Tout ceci est vrai, cependant le stress est absolument nécessaire pour nous permettre de fuir en cas de danger immédiat. Ce qui est alarmant, c'est quand il y a sur sollicitation du système nerveux et que ce stress devient chronique en étant constamment présent. Reconnaître un état de stress qu'il soit occasionnel ou chronique est déjà un bon début car beaucoup ignore ce qu'est exactement le stress, pour ensuite l'accepter et l'exprimer librement. Ce n'est pas une lutte contre le stress qu'il faut entamer (plus on lutte contre quelque chose et moins cela fonctionne) mais un rééquilibrage du système nerveux sympathique et parasympathique pour une amélioration de bien des maux.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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