mental-psychologique

Publié le 5 Mai 2023

Bonjour à tous,

Il y aurait 16 millions de fumeurs en France et 73000 décès prématurés par an. Bon nombre de personnes fumeuses désirent arrêter la cigarette mais ne savent comment faire et par où commencer. Souvent, cela nécessite de prendre conscience de tous les aspects négatifs de la cigarette, des risques encourus pour la santé, de l'argent dépensé, de comprendre sa relation au tabac et d'identifier les motivations pour arrêter.

Que gagne-t-on à fumer ? 

Le plaisir que cela procure ? Pourquoi pas, dû surement à la convivialité (apéritif par ex), une certaine image peut-être, une habitude ? Certainement... En fait, à part la convivialité et appartenir à un groupe, on y perd plus qu'on n'y gagne.

Alors qu'est-ce qu'on perd ? La contrainte d'avoir toujours des cigarettes sur soi, de l'argent, une meilleure santé, un meilleur moral, l'estime de soi, la confiance en soi, de meilleures performances physiques et sportives, des années de vie, une certaine liberté, le goût, l'odorat, une haleine fraîche, un meilleur teint... Bref, la liste est longue.

Les bienfaits pour la santé à l'arrêt du tabac : 

Au bout de vingt minutes, la pression sanguine et le rythme cardiaque redeviennent normales. Au bout de huit heures, l'oxygénation des cellules redevient elle aussi normale. Au bout de vingt-quatre heures, le monoxyde de carbone est complètement éliminé de l'organisme. Au bout de quarante-huit heures, la nicotine n'est plus présente dans le corps, amélioration du goût et de l'odorat. Au bout de soixante-douze heures, les bronches se relâchent et le niveau d'énergie augmente. Dans la première année de l'arrêt du tabac, la capacité respiratoire augmente de 10% et la toux, l'essoufflement, les éternuements et les problèmes respiratoires se dissipent. Au bout de cinq ans, le risque d'infarctus est deux fois moins élevé que celui d'un fumeur. Au bout de dix ans, le risque de cancer du poumon, du rein et du pancréas diminue.

L'addiction et la dépendance sont deux choses différentes :

On parle souvent de manière indifférenciée de dépendance ou d'addiction, mais il existe non seulement une légère nuance entre les deux mots mais également une différence notable entre le tabac et l'alcool. Le tabac est une dépendance alors que l'alcool est une addiction. L'arrêt net du tabac ne provoquera pas de DT (delirium tremens) contrairement à l'alcool (et uniquement l'alcoolisme chronique) sevré brutalement.

Le delirium tremens est un trouble neurologique sévère, lié au syndrome du manque physique lors du sevrage alcoolique qui se manifeste par un état d'agitation et qui peut mener jusqu'à la mort. La personne dans cet état aura un ou plusieurs de symptômes tels que agitations, tremblements, désorientation, hypertension, délires hallucinatoires.

Les idées reçues : 

Le tabac n'entre pas dans les addictions contrairement à l'alcool. Chacun peut s'arrêter de fumer du jour au lendemain sans aucun risque pour son intégrité physique.

La dépendance physique est la moins importante des trois dépendances liées au tabac.

Arrêter de fumer ne fait pas pour autant grossir. Reprendre une activité physique permet de retrouver son souffle et sa forme plus rapidement sans prendre un gramme.

Les trois dépendances liées au tabac : 

Psychologique :

Chez certaines personnes, la fumée inhalée permet de provoquer une sensation de détente. Même si le thérapeute - quel qu'il soit - doit respecter cette sensation éprouvée, il faut avoir connaissance que la nicotine qui pénètre dans le sang est un aimant à cortisol qui n'est autre que l'hormone du stress. La nicotine ne fait qu'attirer dans le sang, cette hormone, ce qui fait que plus vous fumez, plus le stress augmente. Le cercle vicieux s'installe car plus vous êtes stressé et plus vous allez avoir envie de fumer afin d'atteindre cette détente tant souhaitée mais cependant illusoire. Il s'agit là d'un stress qui va bien au-delà de la psychologie puisqu'il atteint l'équilibre hormonal et par conséquent la physiologie du corps.

Comportementale

Cela correspond non seulement aux neuro-associations : cigarette-apéritif, cigarette-café... mais aussi à la gestuelle : le geste qui sera répété environ dix fois par cigarette.

Physique :

C'est la dépendance la plus facile à se débarrasser. En trois semaines seulement, elle disparaît.

Les solutions ?

Les solutions pour arrêter de fumer sont finalement peu nombreuses. L'option une, consiste à arrêter du jour au lendemain et repose intégralement sur le fumeur et sa volonté. Même si les chances de succès sont minces (environ 7%), elle reste envisageable et possible pour un bon nombre de fumeurs. Il faudra toutefois rester vigilant sur la compensation et la prise de poids éventuelle. De plus, cela ne vous coûtera rien.

Les substituts nicotiniques : une méthode qui permet au fumeur de se sevrer progressivement via la consommation de patchs, de gommes ou de pastilles. Cependant, des effets secondaires tels que céphalées, bouche sèche et irritation de la peau peuvent survenir. De plus, cette méthode agit sur la dépendance physique, alors que c'est celle qui est la moins à travailler. Cela vous coûtera environ une centaine d'euros pour arriver à vos fins.

La cigarette électronique est une méthode qui prend en compte les habitudes gestuelles du fumeur qui ne contiendrait aucune substance chimique. On est en droit de se poser la question du pourquoi de la tête de mort sur le flacon ? Et pourquoi aussi, lorsque l'on renverse du liquide sur la peau, cela provoque une brûlure chimique ? Ce serait dangereux pour la peau à l'état liquide mais n'aurait aucune incidence à l'état gazeux pour l'organisme... De plus, vous conservez la dépendance comportementale en apportant la cigarette électronique encore plus de fois à la bouche, ainsi que la dépendance psychologique qui consiste à vous détendre même si ça n'est qu'une illusion.

L'homéopathie peut aider en diminuant les fringales et l'anxiété. L'avantage : pas d'effets secondaires et elle peut seconder d'autres méthodes.

L'hypnose reste une des méthodes les plus favorables pour aider l'arrêt du tabac. Le fumeur change progressivement son rapport à la cigarette et finit par la juger indésirable. Certes, le coût sera plus élevé que les autres méthodes mais avec de meilleures garanties.

Concrètement : 

Trouvez une bonne gestion du stress afin de sortir du cercle vicieux (sophrologie, yoga, la cohérence cardiaque...).

Remplacer la gestuelle par un comportement qui ne vous fera pas grossir : boire quelques gorgées d'eau par exemple (vos reins vous diront merci) et uniquement de l'eau.

Les cigarettes électroniques peuvent être un substitut pendant un temps - assez court - mais ne sont pas sans danger. De plus, elle conserve la dépendance comportementale (pause clope) et psychologique (gestuelle).

Faire du sport ne nettoie pas les poumons. Le sport apporte des bénéfices, certes, mais qui ne compensent pas les effets liés au tabac.

A part le fait que les cigarettes roulées coûtent moins cher, elles sont tout aussi nocives que les autres.

Opter pour une désensibilisation sur deux ou trois semaines (cohérence cardiaque : simple, rapide, efficace) afin de progresser à son rythme et devenir autonome.

L'hypnose conversationnelle : la solution ?

C'est une formulation adéquate qui va conduire à un questionnement interne qui engendre une conscientisation pour amener à un travail conjoint de l'inconscient vers le conscient. C'est une technique qui ne suit pas les étapes de l'hypnose classique puisqu'il s'agit d'un échange entre deux interlocuteurs : le patient et un praticien professionnel. Cette forme d'hypnose est accès sur la conversation qui suit en partie la méthode de Carl Rogers sur la relation d'aide via l'écoute active.

En résumé : 

Fumer, contrairement à ce que l'on pourrait croire ne détend pas du tout. Au contraire, cela augmente l'anxiété. Les deux dépendances les plus présentes, contrairement à ce que veulent nous faire croire les industries du tabac (avec les patch notamment) sont les dépendances comportementales et psychologiques que l'hypnose traite parfaitement bien. Il ne sert à rien de travailler sur la dépendance physique qui est quasi nulle.

Pour un arrêt total et définitif, n'hésitez pas à vous faire aider si besoin. Les outils ne manquent pas non plus : acupuncture, sophrologie, méthode Allen Carr, thérapies comportementales et cognitives, la sonothérapie...

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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Publié le 1 Mai 2023

Bonjour à tous,

Hier, en suivant les informations sur M6 (oui, c'est ma chaîne préférée), la présentatrice faisait le portrait de Lallaa Misaki : influenceuse, blogueuse mode (grande taille) et beauté qui prône l'acceptation de son corps. Cela m'a quelque peu interpellée, d'où ces quelques lignes sous la forme d'un article et la reprise du blog. D'ailleurs, le dernier article publié date de juin 2022 et parlait déjà du surpoids. Comme quoi, il était grand temps de reprendre le blog et de l'alimenter.

Pour la petite histoire et pour ceux qui ne la connaisse pas, Lallaa Misaki est une influenceuse qui se considère elle-même comme une "love activiste" qui prône l'amour intérieur (que l'on porte à soi-même) et extérieur (comment on perçoit son corps). Elle dit, je cite : "Je suis grosse, c'est un fait, et je m'en fou". Son histoire commence en 2010, date où un séisme dévaste Haïti où elle passe des vacances. Clairement, pour elle, il y aura un avant et un après. On peut aisément le comprendre vu le traumatisme engendré. Le déclic se produit : avant, elle se détestait, après, elle aime tout chez elle, son intérieur (qui elle est et ses capacités) et même son enveloppe charnelle, un peu ronde. Bref, elle apprend à s'aimer et c'est tout à son honneur.

Soit ! Il n'y a là aucun jugement de ma part, juste une interrogation.

La question est : est-ce que le fait d'être ronde donc en surpoids rentre dans l'acceptation de soi et par conséquent l'acceptation de son corps ? Autrement dit, sous prétexte d'être en surpoids, doit-on cultiver cette acceptation de soi ou au contraire se prendre en main pour une amélioration de son état de santé. Car, qui dit surpoids dit aussi : attention danger... Partant du principe que le surpoids pour quelque raison que ce soit n'est pas un état naturel du corps mais bien un symptôme que quelque chose cloche...

L'acceptation de soi :

En réalité, plusieurs définitions et interprétations personnelles existent lorsque l'on parle d'acceptation de soi. Le première définition trouvée consiste à prendre connaissance du "moi vu par les autres" et du "moi vu par moi-même" et de travailler autour pour se construire et s'améliorer. Ce qui implique la reconnaissance de sa valeur et de ses qualités. Jusque là (si on ne tient pas compte du surpoids), Lallaa notre influenceuse a fait le taf.

C'est certainement pour cette raison qu'elle est suivi par tant de personnes. Pourquoi ça plait autant ? Simplement car beaucoup de femmes se retrouvent dans ces commentaires - bien évidemment - et surtout dans ses formes.

Dans mes recherches, j'ai remarqué que les articles traitant du sujet, avaient presque systématiquement associés l'acceptation de soi et le surpoids ou l'obésité. Comme si cela était inévitable : vous êtes en surpoids voire obèse et bien travaillez sur l'acceptation de soi!

Ce serait la clé du bien-être mental et émotionnel. Quel leurre !

L'acceptation psychologique :

Dans d'autres cas, on parle plutôt du mental et de l'aspect psychologique. Que ce soit en matière de maladie (comme après un AVC) ou d'accident, il existe plusieurs étapes à dépasser.

Le choc initial, le déni, la révolte, la négociation et la réflexion seront les étapes nécessaires pour arriver à l'acceptation de son nouvel état physique et/ou psychologique. Après un accident de voiture, si vous vous réveillez tétraplégique, vous passerez très certainement par ces étapes. De même qu'après un AVC sévère...

Dans ce cas, l'acceptation permettra le lâcher-prise et ainsi trouver une paix intérieure.

Acceptation et défaitisme :

Si le lâcher-prise est de rigueur dans l'acceptation de certaines situations comme celles que je viens de citer, le fait d'accepter diminuera l'anxiété, les peurs, le jugement négatif de soi et devrait permettre de ne plus se heurter aux situations qui ne peuvent être changées. Qui ne peuvent être changées...

Attention toutefois à ne pas confondre acceptation et défaitisme ! Dans les situations telles que le surpoids, le défaitisme peut faire son entrée. Or, il ne s'agit pas ici de rester dans cet état. Dans ce contexte ci, abandonné ou ne pas croire à une victoire sur le surpoids, c'est rester cloitré dans un défaitisme. Pourtant, la situation peut être améliorée ou radicalement changée.

Confusion entre acceptation de soi et estime de soi ?

S'il est nécessaire de développer une grande estime de soi depuis la petite enfance pour bien grandir et se réaliser en tant que personne, ce n'est pas pour autant que l'acceptation de soi se fera en parallèle. Car ce sont deux aspects qui diffèrent quelque peu. Certes, l'estime de soi comprend trois aspects : l'amour inconditionnel que l'on se porte, une grande confiance en soi et une vision positive de ses capacités. Pour autant, même si l'estime de soi est acquise au cours de sa vie, il n'est pas garanti que l'acceptation de soi soit elle aussi acquise... Est-il si simple et évident que chacun de nous accepte ses dons et capacités de naissance? Bien sûr que non, ça serait bien trop simple. L'acceptation de soi correspond à une parfaite compréhension et intégration de qui l'on est vraiment sous ses aspects les plus grands...

Acceptation de soi, estime de soi et dictats de la société apportent mélange et confusion. Notamment dans la mode (dont Lallaa fait partie) qui prône que pour être beau il faut être mince... Ici, ce n'est pas ce dont on parle. Même si le fait d'être en surpoids peut à court ou long terme avoir une réelle influence sur l'état de santé, la beauté d'une personne n'a rien à voir avec le fait d'être gros, rond ou mince.

L'acceptation de soi dans le développement personnel : 

Si l'acceptation de soi consiste à se sentir bien dans son corps, dans sa tête et dans ses émotions, oui elle est essentielle. Si cela implique que vous devez apprendre à aimer qui vous êtes et ce qui vous rend unique, alors oui acceptez vous tel que vous êtes réellement !

Si on part de l'hypothèse où acceptation de soi signifie s'accepter tel que l'on est, en aucun cas pour ma part le surpoids n'entre dans cette catégorie. Le surpoids n'est qu'un symptôme de plus afin que le corps signale que quelque chose ne va pas. Croire le contraire ou être défaitiste par rapport à son poids, c'est faire l'autruche, se voiler la face, ne pas vouloir ou oser aller faire face à ses souffrances. 

Je reste persuadée - et cela n'engage que moi - que les gens en surpoids qui se disent bien dans leur peau refusent d'affronter un problème qui mériterait pourtant toute leur attention. Rappelez vous de Sonia Dubois...

Résumé :

Peut-on se cacher derrière le fait d'être en surpoids toute sa vie en prenant le prétexte qu'il faille à tout prix s'accepter tel que l'on est ?

Le cas de Sonia Dubois m'est venu à l'esprit en écrivant ces lignes. Cette femme journaliste, chroniqueuse dans l'émission de Christine Bravo dans les années 90, affichait fièrement plusieurs kilos en trop. Elle disait à l'époque, que tout était bien et beau dans le meilleur des mondes et semblait très sincère en la voyant pleine de dynamisme sur les plateaux télé. Pourtant, quelques années plus tard, elle décide de perdre ses kilos en trop (pourquoi, puisqu'elle était si bien?). Elle se déleste ainsi d'une cinquantaine de kilos et écrit même un livre dont le titre est : "Maigrissons ensemble". Elle était pourtant le sex symbole des rondes épanouies...

L'acceptation de soi revient à accepter ce que l'on ne peut pas changer ou améliorer. Or, le surpoids peut non seulement être amélioré dans le pire des cas mais on peut carrément inverser la tendance sans passer forcément par un bistouri.

 

Bien à vous...

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique, #Mental-psychologique

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Publié le 24 Avril 2022

Bonjour à tous,

Le karma :

Le Karma ou Karman en sanskrit signifie "acte" ou encore action sous toutes ses formes. C'est aussi une notion désignant le cycle des causes et des conséquences liées à l'existence des êtres. Il est la somme de ce qu'un individu a fait, est en train de faire ou fera. 

Dans ce monde, chacun est soumis à la grande chaîne des causes et des conséquences, des successions des renaissances et des morts que l'on appelle la loi Karmique. Chaque pensée, chaque action, chaque parole laissent des empreintes vibratoires lesquelles attirent vers nous des conséquences correspondantes ou de même nature.

Aucune notion de punition ne doit être retenue dans la Loi du karma mais une notion d'évolution.

Le Karma et la conscience quantique :

Pour une majorité de personnes, le Karma est une action entreprise dans les vies antérieures et qui impacte la vie d’aujourd’hui. Finalement, c'est bien plus complexe que cela si l'on prend le côté de la conscience quantique qui avance comme théorie que le temps n'existe pas et qu'il est une pure invention de l'homme. En ce sens, le Karma ne dépendrait pas du passé mais bel et bien du présent. L'action aurait donc un impact sur l'ici et maintenant : le passé, le présent et le futur arrivant simultanément. La vie est un processus sans fin.

Pour les personnes ayant du mal avec ce concept de temps unique, il suffirait de commencer par méditer en forêt, dans la montagne, etc., le but étant de se déconnecter totalement du monde et c'est à ce moment là que l'expérimentation de la notion "d'infinité" apparaîtrait pour s’apercevoir que le temps est juste un concept créé par l'homme.

 Le karma agirait au niveau physique et vibratoire :

 Ce qui importerait le plus, ce n'est pas l'action en elle-même mais l'intention derrière cette action. En clair, si vous bousculez une personne, celle-ci va bouger, vaciller, certes ; mais si l'intention était de lui faire mal, votre fréquence vibratoire va être au plus bas. C'est à ce niveau que le Karma agirait, en attirant à vous des personnes, des choses ou des situations en lien avec cette même fréquence. Un taux-vibratoire faible attire une multitude de formes de fréquence faible. Le karma serait vu sous cet angle d'un point de vue de la conscience quantique.

Si vous bousculez cette même personne, qu'elle tombe et se fasse mal mais que votre intention était de la protéger d'un danger imminent (comme du train qui passe), l'intention étant noble, votre vibration sera très haute et l'intention aura beaucoup plus d'importance que l'action elle-même.

Ainsi, pour avoir un meilleur Karma et une meilleure vie, il suffit d'élever son taux vibratoire.

Le Dharma :

La loi du Dharma désigne tout à la fois : la loi, l'ordre, la condition de l'existence au sens le plus large, le devoir, la bonne conduite... et désigne aussi l'ensemble des enseignements. Le Dharma réunit toujours ses deux sens : la vie et l'enseignement de la vie. Dans cette perspective qui unit la vie et son enseignement, étudier le Dharma signifie donc s'étudier soi-même et toutes les méthodes et les enseignements qui nous invitent à éclaircir l'existence. Cette étude ne se limite pas au savoir mais à transformer sa vie. On pourrait résumer en disant que ce terme correspond à la mission de vie avec trois composantes :

- Vous êtes sur Terre pour réaliser qui vous êtes.

Vous pouvez tout faire avec la personnalité qui vous est propre.

- Chacun d'entre nous est unique et possède un talent particulier.

Surtout que chacun à une manière particulière d'exprimer ce talent mieux que quiconque dans le monde entier.

- Votre talent doit être mis au service de l'humanité.

Il correspond aux attentes et aux besoins d'autres personnes et qui grâce à la perception de votre talent vont se nourrir, changer et évoluer.

Il se produit alors la magie de l'Univers : l'abondance. Cela commence par la gratitude, puis lorsque vous continuez à exercer votre talent au service des autres vous recevez de l'amour et enfin si vous continuez encore, vous recevez l'abondance financière.

En résumé :

La loi du Karma est un concept central dans bon nombre de religions Indiennes. C'est un des principes de l'hindouisme qui veut que la vie des hommes dépende de leurs actes et vies passées. Chaque individu serait par conséquent responsable de son Karma (actes) et donc de sa sortie (cycle des réincarnations).

Dans le Bouddhisme, il est défini comme étant l'intention qui se manifeste dans l'action de la pensée, du corps et de la parole. C'est donc l'intention qui produit le Karma, et non pas l'acte lui-même.

En conscience quantique, ce qui importe le plus dans le Karma, n'est pas l'action elle-même mais l'intention qu'on lui donne, comme dans le Bouddhisme. La différence est qu'il n'existe plus le concept des incarnations puisque le temps n'existe pas et que tout se passe dans l'ici et maintenant dans une multitude de dimensions différentes suivant les choix que nous effectuons à l'instant T.

La loi du Dharma et notamment l'incarnation permet de savourer la vie via les sens que l'on possède, d'imprimer dans son corps et de vivre des emotions afin d'évoluer. Le centre de qui l'on est se trouve au niveau du ventre (du Hara) dans le deuxième chakra. Le ventre est aussi le centre des émotions et de la-creativite mais pas celle reliée à l'art, au chant etc. En terme énergétique, c'est cette créativité qui sort une idée du mental et qui passe par le filtre de la personnalité. Ce qui veut dire que cette idée vous est propre et n'a été émise par personne d'autre. Ceci peut se faire dans tous les domaines, dans tous les métiers, il suffit de se connecter à ce qui vous anime et vous fait plaisir, en d'autres termes : à ce qui fait vibrer votre coeur.

Pour le savoir, posez-vous la question : si tous mes besoins financiers étaient comblés, qu'est-ce que je ferai ?

Si la réponse est : la même chose que maintenant : c'est que vous êtes alignés. Mais si ce n'est pas le cas, la réponse touche certainement à la composante de votre mission de vie.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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Publié le 9 Janvier 2022

Bonjour à tous,

Il existe plusieurs degrés d'ouverture de conscience regroupés en 7 niveaux. A ce stade peu avancé de l'évolution humaine, la plupart d'entre nous ne faisons l'expérience que des trois premier niveaux. Pourtant, le but est de passer d'un niveau à un autre plus élevé pour nous rapprocher de l 'éveil et ainsi se réaliser spirituellement.

1er niveau : correspond au stade du sommeil profond.

Tous les sens sont pratiquement endormis. C'est le plan de la conscience instinctive (cerveau reptilien). Stade matérialiste avec accumulation de biens et assouvissement des besoins primaires (manger, dormir) et des plaisirs des sens (sex) évidemment sans connaître l'amour. A ce stade, l'être est convaincue que la mort est une finalité et qu'une dimension supérieure quelconque ne peut exister.

2e niveau : correspond au stade du rêveur. Légèrement plus alerte et plus conscient qu'au premier stade.

C'est le plan de la conscience collective et du développement des relations humaines. L'être est plus sélectif dans le choix de ses partenaires mais plusieurs peuvent convenir. Copie l'amour véritable car ne le connaît pas encore. L'être est possessif et considère que le partenaire lui appartient. Les possessions matérielles sont encore dirigeantes. Majoritairement, à ce niveau, il y a une croyance de l'existence d'un être suprême mais qui sert leurs intérêts. C'est le plan de l'emotions et de l'ego qui est très fort.

3e niveau : correspond à l'état de veille. Ce stade caractérise tous les moments conscients de notre vie et représente près des deux tiers du temps. L'activité cérébrale est supérieure aux deux premiers niveaux.

Il représente le mental avec le JE car l'être commence à s'individualiser. C'est le plan du pouvoir personnel, des idéologies, des leaders qui fonctionnent selon la dualité du mental (amour-haine; dominant-dominé etc.). C'est aussi le plan de la prise de conscience qu'il existe une autre dimension car à ce niveau, l'être a élargi ses connaissances. C'est le plan de l'amour "échange" qui s'approche du véritable amour.

4e niveau : correspond à la rencontre avec l'âme via la méditation en étant centré, tranquille et silencieux afin de devenir un observateur de sa propre vie.

C'est le plan "causal" de la reconnexion avec la partie de l'âme, celle de l'amour spirituel. C'est à ce stade que vous pouvez vivre l'amour avec une âme-sœur sans aucun effort à faire, aucune concession : l'amour EST.

C'est le plan des créateurs, des artistes qui expriment la beauté sous toutes ses formes. L'être à ce niveau n'est plus préoccupé par l'accumulation de biens car il n'a plus besoin de ce genre de preuves pour justifier son existence et prouver son importance. Il apprécie le plaisir des sens sans se laisser dominer par ses émotions. Il est conscient du lien qui existe entre le physique, l'intellect, les émotions et la spiritualité et assume la responsabilité de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.

5e niveau : correspond à la conscience cosmique, le fait de se sentir relié au grand TOUT, contrairement aux niveaux inférieurs. 

L'amour est manifesté et exprimé pleinement. Le seul partenaire possible est son âme-jumelle, son complément, son miroir. A ce niveau on peut se passer de sexualité. L'être a une sensibilité très raffinée et perçoit l'univers comme un tout, il est conscient des lois de l'univers et tente de les respecter le mieux possible. Les biens matériels sont acceptés mais l'accumulation n'est plus une préoccupation. L'intuition joue un grand rôle et le développement des dons psychiques se développe facilement. Il s'en sert volontiers pour aider les autres. Il s'applique aussi à se débarrasser de ses préjugés.

6e niveau : correspond à la conscience divine.  

C'est le plan de la conscience intuitive de l'âme appelé Buddhi. A ce niveau, l'être n'a plus d’Ego ou tout du moins il passe au second plan. Il s'est pratiquement libéré de ses passions et ses émotions ne le contrôlent plus. Il est conscient de son corps physique (les-7-corps-energetiques) mais les biens matériels ne l’intéressent plus vraiment et s'est complètement libéré de ses préjugés. Il communique avec son moi supérieur et avec les entités de l'au-delà. Il connaît les raisons de son incarnation et comprend les leçons qu'il est venu apprendre. Il est conscient de son évolution et du niveau de conscience qu'il a atteint, sans en faire tout un plat même s'il a réalisé le mariage mystique (union divine). 

7e niveau : correspond à la conscience d'unité. Qualifié d'état d'illumination ou d'état d'éveil total.

Ce septième plan est celui du divin, de la conscience cosmique. Le feu intérieur monte dans les canaux éthériques et l'énergie divine transforme l'être : il devient un être de lumière qui n'a plus qu'une seule préoccupation : la spiritualité. L'être se situe entre la matière et le divin. Il est ce qu'on appelle habituellement "le maitre", "l'initié" : c'est à dire quelqu'un qui a réussi la parfaite harmonisation entre le corps, l'esprit et l'âme. 

Augmentez votre conscience : 

La méditation : elle permet de nombreuses choses, notamment de passer du niveau 3 au niveau 4. Elle permet également d'inverser la programmation, le conditionnement auquel chacun d'entre nous est soumis depuis sa naissance. C'est donc un excellent moyen pour quiconque d'apprendre à se détacher de ses pensées et de ses croyances limitantes profondément ancrées et d'apprendre à se contenter de ne rien faire. Elle permet ainsi d'entrevoir l'âme par l'ouverture entre nos pensées et devenir observateur de notre vie.

La danse : dans de nombreuses cultures, la danse a longtemps été associée à l'induction d'un état de transe dans lequel vous pouvez vous connecter à un niveau de conscience supérieur du niveau auquel vous êtes habituellement. C'est également le cas pour les activités créatives comme la peinture ou le chant. La danse sauvage et folle en particulier peut aider à libérer les tensions et les énergies qui restent bloquées dans votre corps et votre esprit. La pratique de la danse rentre dans un type de méditation si l'on pratique en lâchant-prise et en fermant les yeux. En règle générale, les activités riches en énergie aident à se connecter plus facilement à un niveau de conscience supérieur.

Les sorties en pleine nature : la nature est un guérisseur naturel. Depuis la nuit des temps, les gens se tournent vers la nature pour atténuer leurs chagrins car elle ne juge pas et sa présence peut induire une guérison et vous aider à maîtriser le sentiment d'abandon (les blessures de l'âme), élément essentiel du processus de connexion à un niveau supérieur de conscience. Vous pouvez atteindre un état de méditation en vous promenant en pleine forêt ou dans la nature. C'est à la portée de tous.

L'écriture inspirée : cet outil peut aider à épurer les pensées obsédantes et à vous connecter à des vérités plus profondes qui sommeillent en vous. L'écriture inspirée a permis à Neale Walsch de canaliser et d'écrire son livre : "Conversation avec Dieu". Laissez vous guider pendant quelques minutes, un papier et un stylo à la main, sans penser à ce que vous écrivez.

Faites confiance à une force plus grande : nous sommes tous reliés les uns avec les autres. La séparation n'existe qu'avec les barrières que nous nous sommes construites à notre insu. Cette idée de séparation revient en force lorsque nous nous sentons seuls, tristes ou déprimés et éloigne encore plus celle de l'unité. Ces émotions sont pourtant l'occasion de libérer cette négativité et d'abandonner le contrôle en demandant à l'univers de travailler à travers nous, en se connectant à un niveau supérieur de conscience. Faites des méditations ciblées avec les énergies cristallines par exemple. Permet le passage du 4e au 5e niveau.

Les états de conscience modifiés : 

L'état de conscience modifié est un état mental différent de l'état de conscience ordinaire. C'est la capacité de percevoir des choses qui autrement restent cachées. C'est le cas des rêves, des états hypnotiques, des hallucinations, de la transe, des méditations...

Il y a une différence entre les niveaux de conscience et les états de conscience. Ce n'est pas parce que l'on se trouve dans un état de conscience modifié (alcool, drogue) que la conscience va changer de niveau et augmenter. Néanmoins, certains états de conscience modifiés tels que la sophrologie et la méditation permettent au fur et à mesure d'augmenter le niveau de conscience.

En résumé :

La majorité des êtres seraient au niveau trois, vacillant encore entre une certaine importance pour l'aspect matériel, tout en croyant sincèrement à quelque chose de plus grand.

Le quatrième palier produit des effets physiologiques tant sur le cerveau que sur le corps : le niveau de stress et la pression artérielle diminuent, le système immunitaire se renforce. Au 5e niveau, l'intuition s’accroît, de même que la compréhension du monde et les ondes cérébrales (les-frequences) sont identiques à celles de quelqu'un qui est en pleine méditation. C'est le niveau des grands comme Beethoven, De Vinci, Pythagore... C'est le plan des guides spirituels. Au stade du 6e niveau, l'être devient de plus en plus éveillé et ressent la présence de l'âme qu'il ressent également dans tous les autres êtres vivants - que ce soit une plante, un animal, une fleur -  et dans tout l'univers. Enfin au 7e niveau, l'être tombe dans la conscience cosmique et l'illumination, et il y reste pour l'éternité. Il s'agit donc du niveau le plus élevé de l'évolution humaine qui pour l'instant demeure un état assez rare. 

Le but est de passer d'un niveau à un autre plus élevé pour nous rapprocher de l'éveil et ainsi se réaliser spirituellement. Passer d'un niveau à un autre n'est en fait pas si compliqué puisqu'il fait partie intégrante de votre Moi véritable. Si vous arrivez à dissiper les pensées permanentes, les idées et croyances limitantes qui entravent cette réalisation, vous atteindrez un niveau supérieur de conscience. Pour ce faire, il vous faudra travailler le détachement et le centrage, en portant votre attention sur ce qui se passe en vous : les sons, les sensations, les émotions, etc. Percevez le tout sans juger, sans attachement (avec un peu de recul), sans analyse, comme si tout le monde était égaux. Ce n'est ni bien ni mal : C'EST. Ce travail permet de se connecter à l'instant présent en pleine conscience, mais aussi de développer la sensibilité et la capacité à se connecter avec le Moi supérieur.

"La paix est un état de conscience supérieur que nous ne pouvons atteindre qu'en travaillant à rendre nos pensées et nos sentiments plus désintéressés et plus généreux" Omraam Mikhaël Aïvanhov

L'évolution humaine est en plein essor depuis 2012 et les niveaux de conscience augmentent considérablement...

 

Bien à vous.

 

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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Publié le 8 Janvier 2022

Après la parution du livre "La prophétie des Andes", les lecteurs ont demandé davantage d'informations et ont suggéré un guide pratique - pour compléter le livre - à son auteur James Redfield. Ce fut chose faite avec la parution du livre "Les leçons de vie de la prophétie des Andes" publié en 1995.

Bonjour à tous,

La première révélation concerne l'éveil à la conscience. Au-delà de notre routine et de nos problèmes quotidiens, nous pouvons déceler des "coïncidences significatives" qui semblent nous envoyer des messages et nous guider dans une direction particulière. Dans un premier temps, nous ne faisons que entrevoir ces coïncidences en passant à toute vitesse à côté d'elles et ne leur prêtons aucune attention. Puis nous ralentissons la marche pour observer plus attentivement les événements en développant notre aptitude à repérer ces phénomènes synchroniques. Elles semblent affluer et refluer, nous entraînent ou nous immobilisent mais nous savons que nous avons découvert le processus de l'âme qui guide nos vies et les fait progresser.

La deuxième révélation nous enseigne que notre perception des mystérieuses coïncidences de la vie est un événement important sur le plan historique. Il y a 500 ans, nous avons collectivement décidé de dominer la nature. Nous avons cherché à créer une sécurité matérielle pour remplacer les certitudes spirituelles que nous avions perdues. Nous nous sommes fabriqué l'illusion que nous vivions dans un univers entièrement explicable et prévisible et avons adopté une attitude de scepticisme absolu pour les événements paranormaux. Cependant une prise de conscience se fait qui nous permet de nous libérer de l'obsession du bien-être matériel et d'ouvrir notre esprit à une nouvelle conscience du monde, plus juste.

La troisième révélation souligne la dynamique énergétique de notre nouvelle vision de l'univers. Lorsque nous considérons le monde qui nous entoure, nous ne pouvons plus penser que chaque chose est faite de matière. Grâce aux nombreuses découvertes de la physique moderne et aux efforts croissants de synthèse avec la sagesse de l'orient, nous commençons à percevoir l'univers comme un vaste champ d'énergie, un monde quantique, où tous les phénomènes sont reliés entre eux et interagissent les uns sur les autres. Grâce à la sagesse orientale, nous savons que nous avons nous-mêmes accès à cette nouvelle énergie universelle. Nous pouvons la projeter vers l'extérieur par nos pensées et nos intentions et influencer notre vie et celle des autres.

La quatrième révélation explique que les êtres humains se sont souvent coupés eux-mêmes d'une connexion intérieure avec cette énergie mystique. Le résultat est que nous avons eu tendance à nous sentir faibles et peu sûrs de nous-mêmes, et que nous avons souvent cherché à récupérer des forces en nous procurant de l'énergie auprès d'autres êtres humains. Nous le faisons en cherchant à manipuler ou à absorber l'attention de l'autre. Si nous pouvons forcer son attention, alors nous sentons qu'il nous donne du tonus, nous rend plus fort grâce à son énergie, mais évidemment cela l'affaiblit. Souvent, les autres réagissent contre cette usurpation de leur force, créant ainsi une lutte de pouvoir. Tous les conflits en ce monde proviennent de cette bataille pour l'énergie humaine.

La cinquième révélation permet à chacun de se relier intérieurement à l'énergie divine. En recherchant et en explorant cette dimension à l'intérieur de nous-mêmes, nous pouvons personnellement entrer en contact avec l'expérience mystique. Au cours de cette quête de cet état modifié de conscience, nous apprenons à distinguer entre la description intellectuelle de cette conscience et cette conscience elle-même. Pour cela, nous employons certains critères expérimentaux qui indiquent que nous sommes reliés à l'énergie universelle. Par exemple, sentir son corps plus léger, ou une perception plus aiguë des couleurs, des odeurs, des goûts, de la beauté. Éprouver le sentiment d'unité, de sécurité absolue. Atteindre l'état de conscience qu'est l'amour, non pas envers quelqu'un ou quelque chose mais comme une sensation constamment à l'oeuvre dans nos vies. Nous ne parlons plus de prise de conscience mystique mais nous avons le courage de mettre en pratique ces méthodes. C'est cette relation avec l'énergie totale qui résout tous les conflits. Nous n'avons plus besoin d'obtenir de l'énergie d'autres personnes.

La sixième révélation permet de prendre conscience du moment où nous perdons notre lien intérieur avec l’énergie divine. Dans ces moments là, nous recourons souvent à notre technique personnelle, inconsciente, de manipuler autrui pour lui prendre son énergie. Ces manipulations sont soit passives soit agressives. La plus passive est la réaction de victime ou du plaintif : envisager les événements de façon négative, compter sur les autres, faire culpabiliser en obligeant l'autre à fournir une attention et ainsi son énergie. Prendre ses distances est une autre stratégie passive : jouer l'indifférence, donner des réponses vagues, ne s'engager en rien ou faire en sorte que l'autre nous court après. L'attention est ainsi captée ainsi que l'énergie. La méthode critique de l'interrogateur est plus agressive que les deux précédentes : il cherche à trouver ce qui cloche dans les actions des autres et les surveille sans cesse. Il guette du coin de l’œil en cherchant attention et énergie. Le style de l'intimidateur est aussi plus agressif : il paraît incapable de se contrôler, semble explosif, dangereux et belliqueux. Les autres l'observent avec crainte lui apportant ainsi leur énergie. Ces mécanismes peuvent être qualifiés de "mécanismes de domination", de schémas répétitifs qui semblent nous ramener sans cesse aux mêmes situations. Mais dès que ces mécanismes sont devenus conscients, ils permettent de nous relier davantage à notre énergie intérieure. Une analyse de notre petite enfance peut révéler comment ces mécanismes se sont élaborer, mais une fois que cela est dépassé, nous voyons les raisons qui nous ont fait naître dans une famille donnée, et nous pouvons découvrir la question centrale de notre vie et notre mission dans ce monde.

Selon la septième révélation, nous devenons conscient que les coïncidences nous ont conduits vers la réalisation de nos missions et la quête de nos questions existentielles. Jour après jour, nous nous élevons en comprenant et en donnant suite aux plus petites questions provenant de nos objectifs plus larges. Si les questions sont justes, les réponses nous arrivent toujours à travers de phénomènes synchroniques ; nos vies de déroulent à travers un enchaînement questions/réponses/nouvelle question tandis que nous évoluons le long de nos chemins spirituels. Les réponses synchroniques peuvent provenir des rêves nocturnes, des rêves éveillés, des pensées positives et le plus souvent, d'autres personnes qui se sentent inspirées pour nous apporter un message.

Selon la huitième révélation, la plupart des phénomènes synchroniques se produisent grâce aux messages que les autres nous font parvenir. Une éthique spirituelle nouvelle envers autrui favorise ce synchronisme. Si nous ne sommes pas en compétition avec les autres pour recevoir de l'énergie, si nous restons reliés à l'intérieur de nous, alors nous pouvons élever les autres avec notre énergie en voyant les qualités supérieures qui se trouvent en chacun. L'énergie que nous envoyons quand nous nous adressons à son Moi supérieur amène l'autre à une conscience plus complète de ce qu'il est et de ce qu'il fait.

La neuvième révélation prédit la manière dont se déroulera l'évolution lorsque nous mettrons en pratique les huit autres. Comme le synchronisme augmentera, nous serons attirés vers des niveaux de vibration de plus en plus élevés. Nous en viendrons alors à nos missions véritables, en changeant de profession ou de vocation ou en inventant nos propres entreprises pour travailler dans le domaine qui nous convient le mieux.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 7 Janvier 2022

Bonjour à tous,

Le dernier article la-philosophie-taoiste sur le Ciel Antérieur et le Ciel Postérieur permet de comprendre le Chenn (âme) avant son incarnation et après celle-ci dans le développement des maladies via les maux physiques du corps humain.

Mais quel est le but du Chenn ?

Le but de chaque Chenn individuel est de réaliser sa Légende personnelle (le-chemin-de-vie) et pour cela, il doit vivre toutes les polarités existentielles afin de les transcender et de devenir un être "réalisé". Nous avons tous des "travaux d'Hercule" à accomplir. Les limites matérielles du monde manifesté (temps, espace, matière) ne permettent pas un vécu simultané de toutes les potentialités, il va devoir s'y reprendre un certain nombre de fois pour épuiser la palette disponible. Cette réalisation passe par le vécu. Le Chenn va donc devoir s'incarner et apprendre dans une école particulière qui est celle de la vie.

Mais comme à l'école, certaines classes ou certaines leçons peuvent être parfois très difficiles à comprendre, à accepter et à intégrer. Le Chenn doit alors redoubler et devoir se réincarner pour reprendre la leçon là où elle a été abandonnée. C'est le principe même de la réincarnation. Nous sommes en présence du concept karmique de la vie. Michel Odoul rappelle l'argument de base du karma qui est parfois proposée d'une manière peu satisfaisante.

La base du karma :

Il s'agit d'une conceptualisation évolutive de la vie et non d'une philosophie punitive comme certains nous le font croire. Nous ne venons pas expier, payer ou subir la punition de comportements passés. Selon Michel Odoul "Tout ceci est manichéen et ne correspond en rien au niveau énergétique des choses où les notions de bien et de mal n'existent pas. Tout cela ne peut d'ailleurs avoir de sens "historique" dans l'enchaînement des karmas, puisque les notions de valeur changent avec les époques, les traditions et les cultures".

Le principe karmique est beaucoup plus simple et repose sur la nécessité d'expérimentation et d'intégration de toutes les potentialités de la vie. L'école de la vie se déroule comme dans toutes les écoles, avec des classes, des récréations, des leçons à apprendre et à comprendre jusqu'à ce que nous les ayons intégrées, et aussi bien entendu, des "factures" à nos comportements non appropriés, dans le cas d'une mauvaise conduite, lorsque nous ne respectons pas les règles du jeu.

C'est à ce niveau que l'amalgame et la confusion avec le punitif peuvent exister. Mais, facture ne veut pas dire punition. Facture signifie qu'à chaque cause est associé un effet, qu'à chaque comportement existe un résultat, et que si ce comportement n'est pas en accord avec les règles de fonctionnement des choses, il produit un résultat peu satisfaisant ou peu agréable.

Citons deux exemples :

Si nous sommes à proximité d'une plaque chauffante et que nous avons froid aux mains, nous allons nous réchauffer sur cette plaque. Mais nous savons aussi que cette plaque chauffante peut brûler et que nous devons respecter une certaine distance. Cependant, si, par exemple, nous sommes pressés et que pour nous chauffer les mains plus vite, nous nous approchons trop de la plaque, la facture de cette attitude sera une brûlure. Elle n'est en aucun cas une punition, mais le résultat d'un comportement inadapté, ne respectant pas les critères de la situation. Le processus est exactement similaire au niveau psychologique. 

Il n'y a pas dans tout cela de punition, de sanction établie, décidée et appliquée par quelqu'un ou quelque chose d'extérieur ou de transcendant, mais tout simplement le résultat logique d'un processus comportemental donné. Dans ce cas, il n'était pas en accord avec les lois du contexte, il a donc produit une facture négative, la souffrance, la brûlure.

Si nous avons envie de sucré, nous savons qu'une pâtisserie va nous donner ce sucre. Si on en mange, notre besoin en sucre est satisfait. Le comportement d'achat reste en accord et produit une facture positive qui est la satisfaction de l'envie. Mais si le comportement d'achat devient excessif (boulimie), il perd son accord avec les lois naturelles et devient alors porteur d'une facture négative qui est la prise de poids.

En résumé : 

Le Chenn décide de vivre, de réaliser sa légende personnelle et d'apprendre ainsi une leçon de cette vie. Pour que cette leçon puisse être apprise, il faut qu'elle ait les moyens de cette réalisation. Son choix va se faire en fonction du but déterminé, du travail à exécuter, mais aussi en fonction des expériences déjà vécues et intégrées, qui n'auront pas besoin d'être répétées. Toutes ces données "antérieures" sont inscrites dans ce qu'on appelle les Annales Akashiques, propres à chacun et que les taoïstes qualifient de vieilles mémoires ou de mémoires antérieures. Afin d'avoir les moyens de vivre ces nouvelles potentialités, le Chenn va choisir des structures et des limites qui vont lui permettre de vivre ses choix dans les meilleures conditions, les plus favorables mais aussi les plus efficaces.

Cette notion d'efficacité est redoutable car elle est loin de signifier confortable ou agréable. Nous touchons là à un point crucial de la notion de chemin de vie. En effet, comme nous l'avons vu, tous les chemins peuvent présenter des ornières et des tournants, de la même manière que toutes les légendes se réalisent à travers des épreuves.

Le choix des conditions de réalisations va alors mettre en place les conditions physiques et environnementales : époque, famille, pays, région, sexe, race, etc., qui deviennent alors le cadre structurel de l'incarnation et donnent les limites matérielles à la réalisation de l'être sous la forme duquel et dans lequel le Chenn a choisi de s'incarner.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 6 Janvier 2022

Bonjour à tous,

C'est quoi la zone de confort ?

La zone de confort représente un ensemble d'habitudes et de comportements que l'on effectue et qui rassurent, dans laquelle nous gardons un certain contrôle. L'être humain a besoin de se sentir en sécurité, il se crée donc une zone de confort. Que ce soit au travail, avec les amis, seul, en société, dans ses loisirs, bref partout et dans tous les domaines, il se crée sa zone de confort. Elle est propre à chacun, c'est pourquoi il est difficile en restant dans ce confort, d'apprendre, d'expérimenter, et donc de s'épanouir. Le quotidien est rassurant car rien ne vous surprend. Si vous ressentez une lassitude, si votre routine vous ennuie ou vous pèse, si vous avez envie de changement dans votre vie, quittez votre zone de confort. L'envie d'en sortir peut paraître dangereuse car elle représente l'ensemble de notre savoir-faire sur lequel on s'appuie. Cependant, lorsque l'on se sent emprisonné dans la zone de confort que l'on s'est créée, il est temps d'en sortir en changeant nos habitudes pour une vision plus large.

La zone de confort est nécessaire pour passer des caps, des paliers. C'est donc un passage obligé, comme une étape à la croissance personnelle sur laquelle on s'appuie pour faire le pas suivant.

Considérez cette zone comme acquise et vouloir y rester semble normal. C'est pourtant ce qui empêche notre évolution.

Comment en sortir ?

- Définissez votre zone de confort. C'est la zone où vous vous sentez en sécurité, celle où vous êtes bien. Même si cette sécurité est illusoire. Sortez vous toujours au même endroit ? Faites vous toujours le même sport ? Aimez-vous toujours autant votre travail ? Partez vous toujours en vacances au même endroit ?

- Prenez conscience de ce qui se trouve en dehors et sélectionnez des domaines dans lesquels vous souhaitez quitter cette zone.

- Effectuer les actions du quotidien d'une autre façon. Cela permet de se confronter à l'imprévu.

- Soyez clair sur ce que vous voulez dépasser. Prenez des risques.

- Élargissez vos connaissances, vos compétences, vos divers intérêts afin de renforcer votre confiance.

- Apprenez à être à l'aise avec le malaise. Tentez de dépasser ce qui vous fait le plus peur.

- Faites de nouvelles expériences et n'ayez pas peur de l'échec, voyez-le comme un enseignement.

- Mettez en place des défis, fréquentez ceux qui osent prendre des risques.

Ne vous cachez plus derrière de fausses excuses qui vous bloquent dans votre zone de confort.

- Visualisez-vous dans la joie, l'abondance et le succès lorsque vous aurez dépassé vos peurs et appréhensions. 

- Ne vous prenez pas trop au sérieux. Sortir de sa zone de confort peut être un vrai challenge pour certains mais c'est avant tout un réel plaisir que de sortir de cette zone. 

- Faites vous plaisir en apprenant à dépasser vos peurs et faites-en une force.

- Positivez : ne voyez pas ce que vous perdez mais ce que vous allez y gagner.

- Voyagez. Partir à l'aventure, c'est l'une des choses les plus enrichissantes qui soit.

- Faites les changements pas à pas. Si vous partez en vacances chaque année au même endroit, il est certain que vous n'allez pas devenir un grand aventurier avec son sac à dos tout de suite ! Commencez par changer de destination de vacances.

- Passez à l'action. Elle reste l'étape la plus importante dans n'importe quel changement souhaité, si petite soit-elle.

En quoi est-ce important ?

Etre dans sa zone de confort, c'est se sentir en sécurité. Si on ne la quitte pas, les changements tant espérés ne risquent pas de se produire. En d'autres termes, si vous ne changez rien à votre vie, rien ne changera.

Pourtant, il y a de nombreux bénéfices à en sortir. Cela permet de retrouver une confiance en soi, d'acquérir de nouvelles compétences, de sortir de l'illusion de la sécurité, savoir saisir les opportunités qui se présentent à vous sans que la peur ne prenne le dessus, découvrir de nouvelles choses, de nouvelles personnes, etc.

Vous ne perdez rien en quittant une zone car cela représente une croissance logique et évidente qui pousse à faire des choix, changer d'environnement et de façon de faire. Les acquis ne sont pas perdus, vous ajoutez seulement de nouvelles données.

Au-delà de la zone de confort se trouve la zone de performance optimale. Il est donc inutile d'en avoir peur. Vous pouvez sortir de votre zone de confort actuelle pour une autre encore plus confortable et ce jusqu'à l'épanouissement.

Les trois zones :

- La zone de confort : c'est là où la plupart vivent, c'est facile et sans risques. Aucun challenge, ni progression, ni motivation.

- La zone de panique : ici, l'apprentissage est impossible à cause des peurs, de la panique, de l'anxiété car tout vous immobilise à cause des émotions trop fortes.

- La zone de challenge : la plus intéressante car chaque situation est une occasion d'apprendre. Que le résultat soit bon ou pas, vous pouvez en tirer une leçon. C'est la zone du "Je ne sais pas si je vais y arriver". Elle correspond à la zone d'apprentissage. Il s'agit de la zone entre le monde connu et le monde inconnu, entre les connaissances déjà acquises et celles qui restent à assimiler. C'est dans cette zone que l'on apprendra de la façon la plus optimale possible.

La première étape est de savoir reconnaître ses acquis et se rendre compte de ce qui a déjà été accompli et du chemin parcouru. La deuxième consiste à lister les activités liées au challenge qui vous mettraient dans la zone panique et enfin à déterminer les activités qui sont entre ces deux zones qui vous obligeraient à sortir de votre zone de confort pour faire quelque chose de nouveau mais qui, en persévérant donneraient des résultats.

C'est un exercice simple qui s'applique à tous les thèmes : professionnels, relationnels, personnels... Ce qui peut être dans la zone panique pour une personne peut se trouver dans la zone confort pour une autre.

En résumé :

Lorsque l'on souhaite progresser, développer ses dons, son potentiel et sa créativité, il est nécessaire de quitter sa zone de confort. Surtout que c'est stimulant et finalement plaisant. C'est une bonne manière d'accueillir les changements de vie. Il faut pour cela croire en ses capacités, travailler sur soi, aller vers sa creativite, savoir gérer ses peurs, accepter ses défaites s'il y a lieu (c'est de ses erreurs que l'on apprend vraiment), ne pas perdre de vue ses objectifs, garder confiance, persévérer, bref : soyez heureux de vivre.

Si votre zone de confort est devenue routinière et inconfortable, c'est peut-être le moment de changer quelque chose (changer-la-trajectoire-de-votre-vie). Si vous n'y arrivez pas, demandez vous quels sont les-benefices-secondaires à rester dans une situation si peu satisfaisante.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 5 Janvier 2022

Bonjour à tous,

Si nous restons au stade où l'on serait composé de pièces interchangeables en fonction des progrès de la science, les relations qui vont suivre vont sembler tenir de la magie, ou de l'imaginaire. Le problème est de savoir comment relier les manifestations physiques, les maladies ou les accidents à ce qui se passe et ce qui se joue en nous. La seule observation mécanique ne peut pas le faire car son champs d'observation est trop restreint, que ce soit dans le temps ou dans l'espace ce qui l'empêche d'aller à la vraie cause qui ne peut alors se justifier que par le hasard (accident) ou par des éléments extérieurs (virus, microbes, environnement, nourriture, etc.).

En élargissant le regard et en observant l'homme dans sa globalité, nous pouvons relier les choses et peut-être comprendre la raison d'être de l'homme et par conséquent les raisons de son mal-être.

La philosophie Taoïste : 

Selon la codification Orientale, la vie est issue du Chaos qui s'est lui-même ordonné sous l'action d'une force structurante : le Tao. Celui-ci se manifeste par le Yin (la Terre) et le Yang (le Ciel). Placé entre ces deux pôles, l'homme est la rencontre de ces deux expressions énergétiques.

Venant du Chaos, l'humain n'est qu'une vibration énergétique sans forme apparente, que les Taoïstes appellent le Chenn Prénatal (que nous qualifions d'âme selon nos croyances). Pour pouvoir exister, le-chenn va choisir de s'appuyer sur les vibrations Yin d'une femme (la mère) et les vibrations Yang d'un homme (le père). Ce savant mélange des trois énergies (Chenn + Yin + Yang) va lui permettre de s'incarner et d'exister dans un corps physique.

Le Ciel Antérieur et le Ciel postérieur : 

La philosophie taoïste considère qu'il existe deux plans dans la vie d'un homme. Le premier est celui qui précède sa naissance (le pré-manifesté) et le second celui qui se situe juste après (le manifesté). La naissance marque le passage entre ces deux ciels.

Le Ciel antérieur représente tout ce qui est ou se passe avant la naissance tandis que le Ciel postérieur symbolise tout ce qui est ou se passe après la naissance, jusqu'à la mort.

Le Ciel Antérieur représente toute la phase existentielle d'un individu. C'est là que le Chenn Prénatal (âme) existe et se structure. Ce Ciel correspond au monde de l'infini car il n'a pas de limites, ni dans le temps, ni dans l'espace. Il porte en lui toutes les potentialités de la vie. Comme le précise Michel Odoul, le Chenn Prénatal individuel appartient au Ciel Antérieur comme la goutte d'eau à l'Océan. Celle-là garde sa "conscience" individuelle de goutte d'eau tout en ayant toujours son appartenance au global, présente dans sa mémoire. Cette "conscience" porte en elle toutes les données, la mémoire et nous la retrouvons cette "conscience" au niveau le plus fin de l'être humain. Elle permet de comprendre comment peut s'ordonner la croissance cellulaire depuis l’œuf jusqu'à l'homme ou l'animal ainsi que le processus permanent du renouvellement cellulaire.

Le Chenn Prénatal s'aimante sur un support qui est l’œuf fécondé et qui correspond à sa recherche et à sa fréquence vibratoire. Il s'additionne aux énergies des parents qui viennent de féconder cet œuf éternellement magique et qui va devenir un être humain. Ces énergies s'additionnent elles-mêmes aux énergies environnementales (planètes, lieu, époque) pour donner le Chenn Individuel. Celui-ci, encore non-actif, va continuer à s'enrichir en engrangeant des informations jusqu'au moment de la naissance, de la coupure du cordon où il devient réellement actif. C'est pour cette raison que les thèmes d'astrologie sont calculés à partir de la date de naissance et non à la date de conception.

Le Ciel Postérieur représente tout ce qui se passe à partir de la naissance lorsque le cordon ombilical est coupé. Comment les choses se passent-elles à ce niveau ? C'est le niveau du monde fini. Les limites des choses sont celles du monde matérialisé et tangible. L'être s'est incarné et vit son existence à travers un corps physique et des contraintes matérielles. La survie de ce corps implique un certain nombre de règles et d'obligations qui sont à la fois universelles (manger, boire, dormir, etc.) et locales (lieu, culture, climat, etc.). Ces limites imposent à l'individu un cadre de fonctionnement bien précis, qui est le plus adapté à la réalisation de son choix d'incarnation. Sa réalité physique, son corps, subit les contraintes de ce cadre alors que ses réalités psychologique et émotionnelle sont un peu plus libres par rapport à lui.

L’intérêt de connaître ces limites matérielles peuvent être un remarquable moyen de décodage et de compréhension de la partie que nous jouons et de ce qui se passe en nous. Cela est vrai pour notre corps, notre mental, nos émotions, notre environnement et "tout ce qui nous arrive". Nous avons là, en fait, un extraordinaire outil de connaissance, encore faut-il essayer de le déchiffrer.

Le déchiffrage des latéralités : 

Il y a dans le Ciel Antérieur comme dans le Postérieur une droite et une gauche qui cependant sont inversées suivant le Ciel où nous nous trouvons. C'est là un élément important de déchiffrage des latéralités. Cette inversion nous permet de comprendre pourquoi la psychologie et la morphopsychologie placent le rapport à la mère dans le côté gauche et le rapport au père dans le côté droit alors que la M.T.C (médecine traditionnelle chinoise) et la philosophie taoïste font l'inverse.

Cela s'explique par le fait que l'Occident s'est plus préoccupé du l'esprit de l'âme, donc "non-manifesté" (des éléments qui viennent du Ciel Antérieur), que du corps et de la réalité physique et matérielle, considérés comme "inférieurs" et qui appartiennent au Ciel Postérieur. L'Orient, de son côté, s'est plus préoccupé du vécu actuel et du réel, du "manifesté", du Ciel Postérieur. Le corps physique et la réalité matérielle sont très importants pour les Orientaux, puisque c'est à travers eux que le Chenn s'exprime.

L'Occident base donc son approche sur des éléments appartenant au Ciel Antérieur, alors que L'Orient base la sienne principalement sur le Ciel postérieur, du moins pour les latéralisations physiques.

Le côté droit du corps est donc, pour les Orientaux, en rapport avec le Yin, symbolique maternelle et le côté gauche est en rapport avec le Yang, symbolique paternelle. Cette précision est importante car les latéralisations physiques des symptômes et des traumatismes vont être pour nous des éléments particulièrement parlants et révélateurs de ce qui se passe au fond de nous.

Or, étant donné que ces manifestations appartiennent au manifesté, au Ciel Postérieur, elles sont codifiées par la latéralisation proposée par les Orientaux (droite : symbolique maternelle). En revanche, tout ce qui se passe dans la psychologie, l'imaginaire, le rêve ou qui a été conçu en forme avant la naissance (morphologie) appartient au Ciel Antérieur et correspond de ce fait à la latéralisation principalement utilisée par les Occidentaux.

Afin de mieux comprendre, prenons l'exemple d'un enfant qui naît avec l'oreille droite plus grande que la gauche. S'étant formée avant la naissance (dans le Ciel Antérieur, le non-manifesté), cet enfant aura une relation d'écoute privilégiée avec son père (à ce niveau, la droite étant la symbolique paternelle). Si en revanche, cet enfant déclare une otite à l'oreille droite (à ce niveau, en relation avec la symbolique maternelle, dans le Ciel postérieur, le manifesté) c'est l'enfant lui-même qui a déclenché une manifestation symptomatique dans son corps physique. Cette otite signifiera qu'il ne veut pas entendre et que ce qui vient de sa mère ne le satisfait pas. Peut-être est-elle dans des recommandations de prudence extrême envers son enfant.

Dans le cas d'une personne qui rêve qu'elle se tord la cheville gauche, bien que cet incident ait lieu après la naissance, nous sommes dans ce cas précis, dans le non- manifesté, le virtuel, car cela se passe dans le monde onirique (rêve). Cette entorse sera à mettre en relation avec la symbolique maternelle. Si cette personne se tord réellement la cheville gauche, nous sommes dans le manifesté et cette entorse prend une symbolique paternelle et peut exprimer par exemple un problème de position, d'attitude relationnelle avec un homme.

En résumé : 

Il semble difficile - selon Michel Odoul - de comprendre les relations entre le corps et l'esprit, et par conséquent, la signification des maux du corps par rapport aux bleus de l'âme, si nous n'élargissons pas le regard que nous portons sur l'humain et sur la vie.

Il est intéressant de savoir comment le processus d'incarnation (l-accompagnement-d-ames) et l'existence dans un corps physique se déroulent en s'appuyant sur les notions de Ciel Antérieur et de Ciel Postérieur, en suivant une sorte de fil conducteur qui est ce que la tradition appelle " le-chemin-de-vie" et que Paulo Coelho nomme dans son livre L'Alchimiste : la "légende personnelle".

Il faut redonner à l'être humain sa dimension véritable, qui est avant tout spirituelle.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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Publié le 3 Janvier 2022

Bonjour à tous,

Outre le chemin de vie en numerologie qui nous renseigne sur notre destinée, notre volonté à nous réaliser, les épreuves rencontrées et les moyens à notre disposition pour les surmonter, le Chemin de Vie d'après Michel Odoul est aussi une sorte de fil conducteur que tout être humain suit au cours de son existence que nous pouvons comparer au scénario d'un film ou au "livre de route".

Nous avançons sur ce chemin en utilisant un véhicule particulier qui est notre corps physique. Les Orientaux proposent une image fort intéressante pour ce véhicule et ce Chemin de Vie. Nous sommes, selon eux, comme une calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie ou plutôt le Chemin de Vie.

La calèche circule sur un chemin de terre qui comporte des trous, bosses, cailloux, nid-de-poule, ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux  représentent les difficultés et les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, quant à eux, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d'accident. Ce chemin comporte aussi des virages qui empêchent la visibilité et traverse parfois des zones de brumes et d'orages ce qui représente toutes ces phases où nous avons de la difficulté à voir clair ou à pouvoir anticiper les choses.

Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (yang) qui est à gauche et un noir (yin) qui est à droite et qui symbolisent les émotions. Ce qui montre à quel point elles nous tirent, voire mènent notre vie.

La calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras), qui impliquent la direction donnée par les cocher aux chevaux et deux derrière (les jambes) qui transportent la charge.

A l'intérieur de la calèche, il y a un passager que l'on ne voit pas. Il s'agit du maitre ou du guide intérieur de chacun de nous, de notre inconscient que l'on peut nommer également "Ange gardien".

Notre calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le Cocher (le mental) car c'est en fait le passager (le guide intérieur ou maitre) qui a donné la destination. 

De la qualité de sa conduite vont dépendre la qualité du confort du voyage (existence). S'il brutalise les chevaux (emotions) et les brime, ceux-ci risquent de s'énerver et de conduire la calèche à l'accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables, voire dangereux. S'il est trop relâché et manque de vigilance, l'attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux par ex) et nous suivons alors la trace des autres, en courant le risque d'aller dans le fossé. De la même façon, il ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses et les nids-de-poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la Calèche, le Cocher et le Maître ou guide intérieur. S'il ne tient pas les rênes ou s'endort, ce seront les chevaux (émotions) qui dirigeront la Calèche. Si le cheval noir est le plus fort (en étant mieux nourri) la Calèche va tirer à droite (émotions maternelles), si c'est le cheval blanc qui domine, la Calèche ira à gauche vers les représentations émotives paternelles. Lorsque le Cocher conduit trop vite et force trop, les chevaux (émotions) s'emballent et risquent le fossé : c'est l'accident qui arrête plus ou moins violemment tout l'attelage avec plus ou moins de dégâts (accidents et traumatismes).

Parfois, une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit par fragilité, soit parce que la Calèche est passée par trop de bosses, de trous (accumulations de comportements et d'attitudes inadéquates), il faut alors réparer par nous même (repos, cicatrisation) ou faire appel à un dépanneur selon la gravité (médecin, médecine douce). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera alors essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle, nous allons changer notre comportement, nos attitudes face à la vie, afin que la "panne" ne se reproduise pas.

Parfois, la calèche traverse des zones de brouillard. Il peut s'agir d'un simple virage que nous pouvons voir et se préparer à son arrivée en anticipant (en maîtrisant les émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu'il s'agit de brume ou d'orage, la Calèche devient plus difficile à conduire et nous devons naviguer "à vue". Nous devons dans cette phase, faire une confiance totale, pour ne pas dire "aveugle", dans le chemin de vie (lois naturelles, règles de la tradition, foi, etc.) et le Maître ou guide intérieur (inconscient) qui a choisi ce chemin. Dans ces moments là, nous ne pouvons pas faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.

Parfois, nous arrivons à des carrefours ou des bifurcations et nous ne savons pas quelle est la direction à prendre, le chemin n'étant pas balisé. Le Cocher (le mental, l'intellect) peut prendre une direction au hasard mais le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand et plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va penser savoir quelle direction choisir mais plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la "technocratie rationaliste", où la raison et l'intellect croient pouvoir tout résoudre. S'il est, en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (guide intérieur ou maître) qui lui, sait où il va et connaît la destination finale. Il pourra alors l'indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition d'avoir été capable de l'entendre car la Calèche fait beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s'arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou guide intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre...

Voilà une image simple mais qui représente parfaitement bien ce qu'est le Chemin de Vie. Elle nous permet de comprendre facilement de quelle façon les choses se passent dans notre vie et ce qui peut les faire déraper.

Livre : Dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi" Michel Odoul

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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Publié le 29 Décembre 2021

Bonjour à tous,

C'est quoi la pleine conscience ?

La pleine conscience est la pratique d'être conscient de son comportement, de son entourage, de ses pensées, de ses emotions-et-sentiments. Ceci permet d'être focalisé sur le moment présent (l-art-du-calme-interieur), ce qui contribue à soulager le stress, l'anxiété à propos du passé ou du futur.

Pratiquer la pleine conscience vous permet d'accéder à d'énormes bénéfices comme de vous sentir calme, équilibré et en paix et aussi accepter tout ce que la vie vous apporte afin d'être en confiance dans les prises de décisions.

En pratique comment fait-on ?

- Arrêtez ce que vous êtes en train de faire pour observer sept choses qui vous entourent. Déjà, cet acte vous demande de prendre conscience du moment présent. Il s'agit là d'un acte de pleine conscience.

- Ne croyez pas toutes vos pensées : elles arrivent et repartent et d'autres arrivent... mais nous ne sommes pas nos pensées. Nous n'avons pas besoin de les croire ou de les accepter, en fait il suffit de les écouter car nous n'avons pas à nous engager dans des pensées que nous n'aimons pas. Chacun à donc le pouvoir de choisir ses pensées et notamment celles qui peuvent nous élever, nous inspirer et faire que l'on se sente bien.

- Laissez les émotions venir : lorsque vous portez votre conscience dans le moment présent, vous vous connectez à vos émotions et donc à comment vous vous sentez. Ceci permet de comprendre et de traiter l'émotion instantanément au lieu de la refouler. Une émotion refoulée peut dégénérer, revient et devient de plus en plus forte sous la forme de symptômes, de maladies etc. Si vous l'acceptez dans le moment présent, elle devient beaucoup plus facile à maîtriser et à libérer.

- Appréciez l'impermanence de la vie : vivre dans le moment présent permet de se connecter profondément  et de comprendre que tout dans la vie est temporaire et impermanent. Accepter la fluidité de la vie, c'est accepter que les choses, les gens, les situations, les pensées, les sentiments vont et viennent. Chaque jour est une série de moments différents reliés les uns aux autres et ces moments disparaissent aussi vite qu'ils sont arrivés. Le changement permanent est un fait de la vie et plus on l'accepte, plus il est facile de profiter de cette fluidité.

- Ecoutez les autres sans jugement : écouter les autres dans le moment présent permet vraiment d'écouter ce qu'ils disent et ressentent. Si nous ne sommes pas à l'écoute, nous pensons à ce que nous allons répondre ou comment la situation nous affecte et commençons à porter des jugements sans écouter vraiment. Pour communiquer efficacement il faut être un auditeur efficace. Pratiquez une écoute de l'autre et de ce qu'il a à dire sans émettre un jugement ni réfléchir à une réponse.

- Prenez conscience que votre corps est un temple : le moment présent permet de se connecter à son corps et d'écouter ses douleurs, ses souffrances, la position qu'il prend. L'écouter peut aider à comprendre ce dont il a envie ou besoin. Du sommeil, de l'eau, une alimentation plus saine ? Si vous développez cette connexion avec votre corps, il devient difficile de le maltraiter avec des aliments nuisibles ou des drogues.

- Maintenez une mentalité d'évolution : chaque situation rencontrée dans la vie est une opportunité d'évolution et peut être considérée comme une expérience d'apprentissage. Lorsque vous maintenez votre conscience sur cette idée d'évolution, cela vous permet de voir les situations de la vie comme étant simplement une aventure amusante qui invite à apprendre, grandir, évoluer et inspirer les autres. Cela permet de ne pas prendre les choses trop au sérieux et de prendre du recul pour voir les choses sous une opportunité et non comme un désastre.

- Respirez : nous sommes constamment dans l'attente de quelque chose : continuez à avancer, à travailler, faire des choses, et juste le fait de prendre le temps de respirer peut aider à apporter plus de conscience à notre journée. Paradoxalement, être en conscience lorsque l'on respire permet d'être plus productif et aide à maintenir un niveau d'énergie plus élevé tout au long de la journée. Cette respiration est l'une des meilleures façons de se connecter à son corps en ralentissant la fréquence cardiaque, en réduisant le stress et en aidant à prendre conscience du moment présent. Différentes méthodes de respiration existent : la biorespiration, la cohérence cardiaque, avant, pendant et après une séance de yoga, aller marcher en forêt (la-sylvotherapie)...

En résumé : 

La pleine conscience requiert une vigilance de chaque instant et peut être compliquée dans un premier temps à mettre en pratique. Commencez donc par les quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz : évitez de porter des jugements sur celui qui vous parle et écoutez le, vraiment, en pleine conscience. Acceptez que chaque expérience de la vie est une opportunité d'évolution. Pensez à votre respiration, il est important de ralentir et de se donner la permission de respirer, peu importe la méthode employée. Lorsque vous vous harmonisez au moment présent, vous vous connectez vraiment à votre corps qui est votre temple. Enfin, laissez être. Ce qui signifie que vous acceptez sans réserve ce qui entre et sort de votre vie. Si vous acceptez les situations et les événements de la vie plutôt que de lutter contre eux, cela permet de voir les choses beaucoup plus clairement et de se focaliser sur la création d'une solution plutôt que de se battre à contre courant contre des choses qui ne peuvent même pas être sous votre contrôle.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique, #boîte à outils

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