mental-psychologique

Publié le 25 Décembre 2021

Bonjour à tous,

Pour bien comprendre l'importance du déconditionnement, il faut comprendre comment nous sommes conditionnés dès la naissance, par l'éducation parentale et sociétale notamment.

C'est quoi le conditionnement ?

Le conditionnement est une forme simple d'apprentissage, une association entre une stimulation et une réponse. 

Pavlov qui a expérimenté le conditionnement avec un chien le décrit comme une technique permettant à un stimulus neutre (un son par exemple) d'induire une réponse réflexe qu'il n'induit pas naturellement. 

Il existe deux grand types de conditionnement :

Le conditionnement classique (le stimulus à conditionner est un événement extérieur) et le conditionnement opérant (il s'agit de l'action de l'individu lui-même).

J.B Watson considère que les études expérimentales sur le conditionnement de l'animal fournissent la clé de l'analyse des apprentissages humains. Pour lui, le réflexe conditionné est le principe de base de toute acquisition chez l'homme. Ainsi, sur la base des relations primaires comportementales, viennent s'ajouter de nouvelles organisations "stimulus-réponse" et ce schéma s'applique à tous types de stimuli, qu'ils soient émotionnels, verbaux...

Pour Watson, ayant tous le même potentiel de naissance, ce sont les différences du milieu dans lequel on évolue qui façonnent différemment et développent des personnalités uniques. Bien que nous soyons le fruit d'un conditionnement, ce qui paraît plutôt pessimiste, cette position ouvre des perspectives éducatives et thérapeutiques prometteuses. Il est donc possible de modifier les comportements inappropriés en utilisant des méthodes de déconditionnement-reconditionnement ce qui permet d'éviter la formation de mauvaises habitudes ou de développer une personnalité déséquilibrée.

Se déconditionner de quoi exactement ?

- De l'éducation parentale

- De la société et de ce qu'elle veut nous faire croire

- Des peurs : de la mort, de manquer d'argent, de perdre son travail...

- Des phobies en tout genre

- Des émotions refoulées

- Des schémas de pensées

- Des croyances-limitantes... et de tout ce qui nous empêche d'être nous-même.

Depuis la naissance, on nous explique ce qui est bien ou mal. Ce qu'il faut faire ou ne pas faire, comment se comporter, etc. Les idées sont ancrées dans l'imaginaire collectif (les-egregores) et tout le monde pense que c'est une réalité. 

Comment se déconditionner de ce qui ne nous sert plus ?

Simplement en faisant remonter les informations de l'inconscient au conscient (le-conscient-et-le-non-conscient) afin d'identifier le problème. En effet, 90% des choses se passent dans l'inconscient. Par ailleurs, on ne sait pas forcément reconnaître l'emotion qui nous assaille le plus souvent. Prenons l'exemple d'une émotion souvent ressentie comme la colère. Même si les situations qui remontent font références au passé, nul besoin de revivre ces situations (quelquefois pénibles), le souvenir suffit pour remonter en conscience, et établir un lien avec le problème du moment présent. Il suffira ensuite de s'en débarrasser une bonne fois pour toute, en pleine-conscience, en partant du postulat que l'émotion qui en découle, ne nous est plus d'aucune utilité et qu'il est temps de s'en libérer en la rendant à la terre ou à l'univers (l'éther).

Deux autres approches : 

- L'approche occidentale est de réfléchir au problème, d'en trouver la cause, d'explorer son histoire, son passé, de déraciner le problème à son origine, de déconditionner ou reconditionner le mental, de reconditionner le corps, d'enlever toutes ces empreintes laissées dans le cerveau. C'est la psychanalyse qui travaille dessus, qui explore la mémoire, qui fouille dans l'enfance, dans le passé, remonte en arrière. 

 La même approche psychanalytique s'applique au corps, elle essaie d'éliminer les empreintes de la mémoire du corps. Les deux approches sont sur le même modèle logique, où le problème vient du passé et que d'une façon ou d'une autre il faut l'affronter.

- Lorient a une perspective totalement différente. Premier postulat : aucun problème n'est sérieux. Dès l'instant où vous pensez cela, le problème en question est à 99% réglé et toute la manière de l'envisager change. Deuxième chose que Lorient affirme est que le problème existe parce que vous vous êtes identifié avec lui. Rien à voir avec le passé, ni avec son histoire, l'identification avec le problème reste la cause réelle.

Par exemple la colère : le psychanalyste vous dira d'aller voir dans votre passé, pour savoir comment cette colère a surgi, dans quelle situation, etc. Et ainsi nettoyer complètement le passé. Ce qui peut être long vu les nombreuses situations où cette colère s'est sûrement manifestée !

Le mystique Oriental vous dira : "vous pensez que vous êtes la colère, vous vous sentez identifié avec la colère. Là est le problème. La prochaine fois que vous sentirez la colère monter, soyez simplement l'observateur, soyez seulement un témoin, ne vous identifiez pas à la colère". Regardez la seulement se produire comme sur un écran, comme si vous regardiez quelqu'un d'autre. Ne dites pas :"je suis fâché" ou "je suis la colère". Aucune identification. Car vous êtes pure conscience.

En résumé :

Plusieurs approches possibles pour se déconditionner de ce qui ne vibre plus avec nous, nos croyances profondes et notre être tout entier.

L'approche occidentale, psychanalytique, qui peut prendre plusieurs années ! Cinquante ans d'histoire personnelle est une période très longue s'il faut éliminer tous les problèmes, émotions refoulées, etc.

L'approche de Lorient où l'on considère que le problème/émotion n'existe pas et que tout l'enjeu est de ne pas s'identifier au problème. Pas si facile, mais une fois maîtrisée, il n'y a plus "tant de problèmes que ça". Cette "clé" ouvrira toutes les serrures car elle fonctionne avec tout ce que le mental est capable de créer. Il n'est pas question, là, de nier les blocages, les conditionnements, les refoulements. Ils existent bel et bien, dans le mental ou dans le corps, mais pas dans la conscience car elle ne peut être conditionnée.

La conscience reste libre. Sa liberté est sa qualité la plus profonde.

Lorsque vous vous dites : "je vis dans un monde de fou". Le système a échoué car un fou ne peut pas voir qu'il est fou. Seule une personne saine peut voir ce qu'est la folie, car vous ne vous êtes pas identifié à cette folie.

L'approche orientale se résume en deux mots : être témoin. L'approche occidentale se résume à l'analyse. Par l'analyse vous tournez en rond, par le "être témoin" vous sortez du cercle.

Une troisième approche existe. Elle est simple, rapide, efficace : vous identifier le problème/émotion en allant chercher dans l'inconscient sans revivre les moments (pénibles) de votre passé. Une fois identifié, vous n'en avez plus besoin et vous vous en libérez en rendant à la terre ou à l'univers.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 23 Décembre 2021

Bonjour à tous,

A l'origine, il s'agit d'un terme utilisé en physique pour désigner la résistance aux chocs d'un métal. Par extension, le terme a été utilisé dans divers domaines, pour désigner l'aptitude à rebondir ou à subir des chocs sans être détruit. 

La résilience est un phénomène qui consiste, pour un individu atteint par un traumatisme, à avoir connaissance du traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression. La résilience serait rendue possible grâce à la réflexion, à la parole (encadrement médical, thérapie...). Elle représente donc la capacité à réussir à vivre, à se développer en dépit de l'adversité.

En psychologie, elle est le fait d'accepter ce qui ne peut être changer. La reconnaissance de sa fragilité et de la souffrance occasionnée. Elle n'est pas un état d'être mais un processus à mettre en place afin de comprendre sa souffrance. Chaque être a son propre ressenti ; un trauma vécu n'engendre pas forcément un traumatisé. 

La résilience prend des définitions différentes selon la perception et l'interprétation de chacun. Pour certains, elle est synonyme de courage, pour d'autres elle est une grande adaptation aux changements et un accueil de qui l'on est vraiment et surtout de ce que l'on veut. Un accueil du déclic de la prise de conscience où chaque situation différente permet de revenir à l'intérieur de soi afin de mettre fin à des choses qui font mal, tout en y mettant de l'amour. Elle permet d'aller au-delà de la souffrance et de pouvoir parler - sans tristesse - de son histoire. Elle représente également les "ressources" dont l'être humain dispose suivant les situations de souffrance vécues. Pour Bernard Werber "chaque être humain peut se considérer comme résilient avec des handicaps à dépasser". Selon lui, les problèmes, les épreuves peuvent être transformés à travers l'écriture, la peinture, etc. Pour Jacques Ferber "c'est revenir à l'état antérieur, et souvent bien meilleur que l'état antérieur, en montant d'un niveau de conscience, en se trouvant dans une trajectoire pour devenir des êtres conscients et reliés". Pour Jean-Luc de Wachter "La réponse à la résilience est l'amour dans un acte de foi, de courage, en faisant des choix d'amour et de paix et non de peurs". Pour Yannick Vérité, il y a un sens spirituel pour chaque épreuve. En passant par le détachement, en libérant ses émotions, en travaillant sur ses blessures de naissances et avec un peu de recul, on trouve le véritable sens de ses épreuves. Enfin pour Thierry Vissac "Toute la vie est un chemin de résilience avec un chemin spirituel et une ouverture de compréhension de ce que l'on a vécu afin de vivre une sorte de renaissance, c'est un processus de guérison global".

Les facteurs de la résilience :

L'accueil : le premier élément nécessaire est une attitude d'accueil bienveillante. L'attitude bienveillante a pour effet de réveiller les manques et la souffrance accumulée. Cet accueil est difficile pour la personne qui se retrouve souvent face à un déni massif et à tous les mécanismes de clivages mis en place pour sa survie.

L'expression : la personne a besoin de raconter son histoire. C'est un moyen de transformer les événements vécus en un récit. Celui-ci est essentiel dans la démarche de reconstruction afin de se réapproprier l'expérience et de l'intégrer à son identité. Sinon, le non-dit reste bloqué, plutôt que de continuer à évoluer avec la personne (évitez donc les secrets de famille). L'expression est nécessaire parce qu'elle permet de devenir actif et de reprendre sa place au centre de sa vie, y compris dans l'expérience traumatique elle-même. La constellation-familiale est un outil idéal pour ça.

La reconstruction : c'est la personne elle-même qui fournit l'essentiel de la motivation et l'énergie nécessaire. Pour y arriver, il faut regagner l'estime de soi-même et sa liberté, ce qui n'est pas toujours une tâche facile. 

Chez plusieurs, l'expression artistique sert de véhicule pour y parvenir. En permettant de réinvestir son expérience pour la transformer avec la peinture, l'écriture, le chant, la musique qui facilite une sublimation bénéfique permettant de transcender en grande partie la négativité de l'expérience initiale. L'aigle noir de Barbara est un bon exemple...

Il serait donc souhaitable de fournir un espace de créativité aux personnes traumatisées. Des occasions de relever des défis à leur mesure afin de regagner leur fierté en reconstruisant leur confiance.

En résumé : 

La résilience est la notion de supporter le stress et à surmonter rapidement les changements de la vie, les méfaits et les épreuves. Cela implique également de faire face aux épreuves de la vie avec courage et patience de manière à en sortir indemne, meilleur et plus fort. Il faut de la compassion, de la détermination et de la force pour ne pas se sentir abattu. Grâce à la résilience et à l'amour, les épreuves peuvent être surmontées afin de tourner la page, accepter sa réalité de manière positive et la rendre agréable.

La perception de l'épreuve  : la réalité de chaque épreuve est perçue différemment pour chaque personne à travers ses filtres. Certaines personnes vont voir l'épreuve comme un défi et un challenge pour créer autre chose alors que d'autres verront cette épreuve comme une difficulté insurmontable. Il faut alors un recul nécessaire pour s'orienter au mieux.

Il s'agit de faire d'une difficulté, d'un malheur, une occasion d'éveil et de grandir.

Mantra : "Je possède la force nécessaire pour surmonter rapidement mes problèmes."

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 21 Décembre 2021

Bonjour à tous,

On est loin de connaître tout du corps humain et de nos capacités. Pour certaines pathologies - sinon toutes - le médecin, le naturopathe ou autre praticien de santé va orienter le patient ou le client pour commencer, vers une alimentation plus saine, ce qui est une évidence ! Ceci dit, doit-on vraiment commencer par changer toute l'alimentation quand on a une Rectocolite Hémorragique par exemple pour aller mieux ? D'après Wim Hof, il existe un autre moyen : celui d'apprendre à contrôler sa respiration voir aussi : la biorespiration.

Qui est Wim Hof ?

Relativement connu aux états-Unis et médiatisé en France depuis peu, Wim Hof, dit "Iceman" a 20 records du monde, tous plus fous les uns que les autres : nager sous la glace, rester dans un bain de glace pendant deux heures, monter l'Everest en caleçon, courir un marathon en plein désert sans boire de l'eau... En 2011, des chercheurs hollandais se penchent sur son cas et font une découverte stupéfiante. Ils lui injectent des endotoxines censées provoquer l'équivalent d'une forte grippe. Alors qu'il aurait dû tomber malade, il se porte comme un charme. Juste un petit mal de crâne de 10 mn ... Et cela, grâce à sa méthode.

Quelle est cette méthode ?

Il arrive à contrôler à la fois le système nerveux, le système endocrinien et le système immunitaire ce qui est absolument fabuleux puisque c'est le dérèglement systémique de notre organisme qui est le lit de toutes nos pathologies actuelles.

Quel rapport avec la force du mental ?

Lors des expériences faites sur lui en 2011 et au vu de son parcours, il a été vu comme un genre de "superman" d'arriver à faire des trucs aussi fou . Wim Hof a répondu que sa méthode était applicable à tout le monde et que chacun d'entre nous possède la capacité de faire des choses aussi folles que lui. Il a prouvé à maintes reprises qu'en expliquant sa méthode lors d'une formation courte d'une semaine où deux à des personnes "lambdas" qu'elles étaient capables de gravir des sommets enneigés en caleçon...

Intéressant pour toutes les maladies inflammatoires et auto-immunes ?

Apparemment oui ! Les bénéfices de la méthode sont physiologiques et psychologiques. La méthode permet d'améliorer la circulation sanguine, d'augmenter les cellules rouge du sang, permet de mieux résister aux basse températures, de soigner les inflammations, d'améliorer les conditions auto-immunes, l'arthrose ... mais aussi réduit le stress, la dépression, l'anxiété, augmente la confiance en soi, permet de se dépasser et dépasser ses propres limites tout en sortant de sa zone de confort et permet la prise de contrôle du corps par la pensée.

En résumé :

Il est vraiment à prendre en compte le fait que tout ne passe pas essentiellement par l'alimentation et qu'il existe d'autres angles pour traiter, améliorer voire éradiquer certaines maladies. On a connaissance depuis longtemps maintenant que la respiration est essentielle et que l'on ne sait pas respirer correctement. Respiration thoracique, ventrale, totale ... personne ne nous apprend cela à l'école ou en sport. Et on en a même pas conscience si au cours de notre vie, on ne pratique pas de yoga, d'arts martial etc.

Et si notre mental au lieu de nous tourmenter nous servait à vivre mieux, à diminuer les symptômes et même vaincre la maladie ?

 

Bien à vous ...

 

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 19 Décembre 2021

Bonjour à tous,

Dans les années 1970, la psychologue Kübler-Ross a réalisé une série d'études sur des patients en phase terminale. Elle s'est rendu compte qu'ils passaient tous par des stades très similaires. Elle a donc développé la théorie des phases du deuil et leurs implications.

Les étapes concernant le deuil de la fin de vie est un processus d'acceptation physique accompagné de douleur et de tristesse (émotionnel). Cependant, suivant le cas et la situation, toutes les phases ne seront pas forcément vécues et les intensités ne seront pas de même nature s'il s'agit de votre propre deuil à faire ou celui d'un proche. Le deuil ne concerne pas seulement la fin de vie mais également des situations telles que les séparations, licenciements, etc.

Les étapes du deuil 

 - Choc émotionnel : représente l'étape où l'on apprend une mauvaise nouvelle nouvelle, l'annonce d'une maladie, un décès, ou encore la perte d'un objet cher à son coeur (travail, argent, maison, relation amicale, amoureuse...).

Les cinq étapes suivantes seront plus en adéquation avec le deuil de la fin de vie :

- Le Déni ou la négation : phrase type "Ce n'est pas possible, ils ont dû se tromper". Représente le refus de la réalité et le mécanisme inconscient de défense face à un stress ou une angoisse massive. C'est nier ou ignorer l'existence de la mort qui approche telle que notre culture nous la décrit. Elle reflète une attitude défensive du moi qui cherche à maintenir un bien-être alors que c'est l'impuissance qui est présente.

- La colère : Phrase type "Pourquoi moi et pas un autre ?". Représente la confrontation de la personne avec la réalité, sous forme d'irritabilité, d'agressivité ou de colère qui est une emotion normale face à cette nouvelle situation négative. La personne peut retourner cette colère contre elle-même, l'ordre médical, la famille ou même envers Dieu.

- Le marchandage ou la négociation : Phrase type "Laissez-moi vivre pour voir mes enfants grandir". C'est la phase d'acceptation de la situation avec la tentative d'obtenir un sursis, sous forme de négociation, chantage, promesse, prière. La colère n'ayant mené à rien, la négociation apparaît. La personne a l'espérance de voir sa vie prolongée en échange d'une bonne conduite en suivant par exemple toutes les prescriptions médicales à la lettre. Les demandes à l'univers, au destin, aux figures divines que la mort disparaisse arrivent à cette phase également.

- La dépression : phrase type "Je vais mourir... et alors ?". C'est la phase entraînant un état et une sensation d'impuissance, de désespoir, de résignation. Sous forme d'humeur dépressive, de pleurs fréquentes, de perte de l'estime de soi, pensées de mort ou suicidaire, tristesse, insomnie, actions et pensées ralenties, difficulté de concentration, etc. La profonde tristesse diminue l'utilisation des ressources face à une situation plus que critique voire irrévocable.

- L'acceptation : phrase type "Maintenant je suis prêt, j'attends mon dernier souffle avec sérénité". Réinvestissement du sujet dans ses intérêts et ouverture dans l'avenir avec un apaisement de toutes les douleurs qu'elles soient physiques ou émotionnelles. C'est la phase de prise de conscience de ce qui arrive. Volonté de bien-être, de découvertes, de changements avec la recherche de donner un sens à la vie. Les soignants reconnaîtront bien cette phase car elle est celle du "mieux pour le moins bien".

Les étapes suivantes concernent les autres situations que celle de fin de vie :

Le pardon qui suit l'acceptation (pardonner aux autres mais également à soi-même), puis la quête du sens et du renouveau avec un pouvoir de décision, être positif, voir du bon dans la situation même si elle paraît terrible, puis arrive la sérénité (la paix retrouvée), et enfin l'intégration de toutes les phases précédentes dans lesquelles vous êtes rentrées afin de vivre une nouvelle vie et être heureux, c'est ce qu'on appelle communément : la guérison.

Tout ceci fait partie du cheminement, du travail sur soi et d'un processus de changement profond.

On peut se représenter une courbe où les émotions seraient tournées vers le négatif, le refus et la dépression dans la courbe descendante et l'acceptation, le pardon, la quête de sens pour aboutir à une sérénité dans la phase montante de la courbe et enfin l'intégration de l'expérience.

Et les miracles ? 

Etant de nature très optimiste, je me dois de mentionner ces guérisons miraculeuses qui sont reconnues par la science. Bien que les cinq premières étapes du deuil de la fin vie correspondent à des personnes souffrant d'une affection grave et incurable selon la médecine, certaines personnes "guérissent", grâce notamment au lâcher-prise totale, à la prière et à une foi à toute épreuve avec la recherche d'un sens à leur vie. C'est pour cette raison que ces guérisons sont considérées comme miraculeuses car peu nombreuses sont les personnes qui ont une telle croyance. Dans ce cas précis, ces personnes poursuivront les étapes qui suivent celle de l'acceptation. Ces résurrections inespérées relèvent de l'éveil. La conscience s'éclaire, le corps guérit. Une expérience cellulaire synonyme de renaissance.

En résumé : 

Même si la théorie de la psychologue Elisabeth Kübler-Ross a souffert de nombreuses critiques (de la part de ses confrères) et qu'elle semble partiellement incomplète, c'était tout de même une grande avancée au niveau de la compréhension des processus du deuil. Ce qui a permis un meilleur ajustement face aux personnes dans cette situation ne serait-ce par la normalisation de ce qu'elles ressentent. De plus, en 1972, elle s'intéresse aux expérimentations sur le voyage astral (terre-d-emeraude) et écrit la préface du livre "Life after life" ce qui démontre un état visionnaire pour les années 70.

Le processus des étapes du deuil chez la personne en fin de vie n'est pas constant et varie en fonction des individus, les émotions varient jusqu'à atteindre l'acceptation. Même si la prise en charge au niveau soignant est de maintenir une présence, en favorisant celle des proches, de faire preuve d'écoute active, d'aider à l'expression des émotions, de respecter les silences, de faire preuve de compréhension à tous les égards (solitude, isolement, gêne, tristesse ,peur, refus de soins...), et soulager par des soins d’hygiène, soins de conforts, aucun soignant n'est formé à cette acceptation du deuil de la personne dont elle s'occupe, au détachement et à l'accompagnement du "passage" dans l'autre vie si la guérison miraculeuse n'opère pas.

Si on apprenait au soignant à ne plus avoir peur de la mort, il passerait ainsi d'une prise en charge à un accompagnement lors du passage dans "l'au-delà".

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 17 Décembre 2021

Bonjour à tous,

Le vécu traumatique correspond au fait de vivre des expériences traumatisantes qui laissent des séquelles à l'âge adulte. Ces événements de vie difficiles surviennent donc souvent pendant l'enfance mais également à l'âge adulte et laissent des traces s'ils ne sont pas traités rapidement. Même s'ils semblent avoir été surmontés, ils laissent des blessures émotionnelles, des perturbations psychologiques, des comportements inadaptés et se transforment souvent en peurs, angoisses, cauchemars, états dépressifs, phobies, addiction, etc. jusqu'à la possibilité d'une pathologie.

Nous avons tous subi des expériences traumatisantes même si pour certains elles paraissent minimes par rapport à d'autres violences. Elles sont néanmoins toutes à prendre en compte et à traiter.

Les troubles du stress post-traumatique :

Lors d'un choc traumatique, le psychisme n'arrive pas à "digérer" les informations choquantes et reste figé sur l'événement sans vraiment en avoir pleine-conscience. Ces vécus traumatiques provoquent les troubles post-traumatiques et d'autres pathologies associées. Souvent ces perturbations s'expriment sous forme d'irritabilité, cogitation excessive, isolement, comportement violent, peurs, douleurs physiques, dépression, somatisations...

Les conséquences :

Ces troubles peuvent s'installer pendant des mois, des années, voire toute une vie. En l'absence de prise en charge, ils entraînent une grande souffrance morale liée à la mémoire traumatique avec la mise en place de conduite pour y échapper telle que phobie, attaque de panique, des conduites pour tenter de les contrôler et des conduites dissociantes pour tenter de les auto-traiter, telles que les addictions, troubles alimentaires.

Ces troubles psycho-traumatiques sont méconnus, sous-estimés, rarement dépistés et diagnostiqués par les professionnels de la santé. Or, la prise en charge est essentielle et doit être la plus précoce possible afin d'éviter la reproduction de générations en générations.

Ces trouble psychiques se répartissent en : état de stress aigu, état de stress post-traumatique, chronique ou différé avec la triade :

- Mémoire traumatique : pensées récurrentes, souvenirs intrusifs de l'événement, flash-back, rêves, etc.

- Syndrome d'évitement : évitement phobique de toutes situations se rapportant au traumatisme, développement d'un monde imaginaire, etc.

- Syndrome d'hyperactivité neuro-végétative : hypervigilance, sursauts, insomnies, colères, troubles de l'attention et de la concentration, etc.

Les conséquences sur la santé physique : 

- Plaintes somatiques fréquentes, chroniques, résistantes à toutes prises en charge si les troubles psycho-traumatiques ne sont pas identifiés.

- Fatigue chronique et douleurs chroniques intenses.

- Céphalées, douleurs musculosquelettiques, prise de poids importante ou amaigrissement.

- Troubles gastro-intestinaux très fréquents.

- Troubles génito-urinaires : dysménorrhée, endometriose, vaginisme, cystites à répétition...

- Les troubles cardio-vasculaires : palpitations, hypertension. Troubles respiratoires : asthme, bronchite chronique, dyspnée. Neurologique : épilepsie.

- Troubles endocriniens : thyroide, diabète, troubles de l'immunité.

- Troubles ORL : otites, angines à répétition. 

- Dermato : eczéma, psoriasis, prurit, troubles allergiques.

Les traumatismes dans l'ADN ?

Les abus subis laissent des séquelles psychiques chez les victimes, mais on sait aujourd'hui qu'ils laissent une trace biologique dans L'ADN que des chercheurs de l'Université de Genève ont découvert et sont même parvenus à mesurer. Les abus, la maltraitance, le viol, les circonstances de vie parfois difficiles laissent des traces, mais pas seulement psychique. Au niveau de l'ADN extrait du sang des patients ,et proportionnellement à ce qu'ils avaient subi, ils ont trouvé des modifications chimiques de leur ADN, et en ont conclu que cette "cicatrice était mesurable". Le traumatisme s'inscrit donc dans le génome et sa trace survit à chaque division cellulaire. Elle se transmet toujours selon ses chercheurs de l'Unige (Université de Genève) jusqu'à trois générations au moins.

Quels outils ?

La psychanalyse.

Les techniques de libération émotionnelle. Les groupes de paroles.

La kinésiologie.

La sophrologie, l'hypnose.

La constellation familiale.

L'IMO, la technique cousine de L'EMDR (l'intégration par mouvements oculaires). L'imo s'appuie sur la stimulation des connexions neuronales afin de "ranger" correctement le souvenir.

En résumé : 

Le psycho-traumatisme est l'ensemble des troubles psychiques immédiats, post-immédiats puis chroniques se développant chez une personne après un événement traumatique ayant menacé son intégrité physique et/ou psychique. La bonne nouvelle est qu'il est possible de se débarrasser des séquelles d'un vécu traumatique même plusieurs années après. 

Les vécus traumatiques concernent les expériences vécues dans cette vie-ci mais également le côté transgénérationnel et par conséquent les événements traumatisants vécus par nos ascendants. Vécus traumatiques qui ne nous appartiennent pas directement mais qu'il faut stopper et mettre un terme afin que nos descendants n'aient pas à subir ces mémoires. Pour cela, la constellation-familiale reste un outil remarquable.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 15 Décembre 2021

Bonjour à tous,

Lorsque vous rencontrez une personne, il arrive fréquemment qu'elle vous raconte ses problèmes. Pour autant, elle n'attend pas forcément un conseil de votre part mais simplement une écoute. Certes, il est tentant d'intervenir et de vouloir donner son opinion ou son avis, voire de lui apporter la solution sur un plateau d'argent, en d'autres termes, d'y mettre son grain de sel. On croit souvent qu'il nous faut apporter quelque chose, notre expérience ou comment personnellement on vivrait les choses dans la même situation. C'est là toute la différence entre écouter et entendre.

Mais savons-nous vraiment écouter ?

Il est beaucoup plus utile pour une personne d'être pleinement écoutée plutôt que de lui donner sa propre expérience. La première étape consiste à être vraiment présent dans l'échange et être complètement disponible pour la personne qui se trouve en face. 

Il faut pour cela se placer en face de la personne ou du consultant :

- Savoir se taire pour être en mesure de l'écouter pleinement.

- Faire taire ses préjugés (ses propres croyances) afin de ne pas déformer son intention.

- Etre dans le moment présent (l-art-du-calme-interieur) en faisant taire son mental ou son ego suivant la situation.

- Ne pas préparer sa réponse à l'avance, le risque étant de passer à côté d'un élément important. 

La deuxième étape sera de mettre en place cet outil vraiment intéressant que Carl Rogers a nommé : l'écoute active.

L'approche centrée sur la personne :

L'écoute active ou l'approche centrée sur la personne est l'un des outils abordés en Naturopathie. Cette méthode est une approche d'écoute initiée par le psychologue Carl Rogers qui a défini ce qui était pour lui une écoute efficace. Il a utilisé l'écoute comme moyen thérapeutique afin d'obtenir un changement et faire évoluer le consultant. C'est en fait la qualité de la relation qui est thérapeutique.

Il a mis en évidence six conditions dont trois essentielles sur la base de l'écoute active.

- Le regard positif inconditionnel ou la considération : la bienveillance, la confiance, le non-jugement, la non-stigmatisation, etc. C'est être convaincu que chaque personne porte en elle des potentialités (son noyau) pour se développer de manière positive.

- L'empathie : d'une façon générale, elle représente la faculté de s'identifier à autrui en partant du point de vue de la personne et non de son propre point de vue. 

- L'authenticité : la bienveillance et l'empathie ne serviront que si l'écoute est sincère et honnête. C'est la congruence. Etre congruent c'est être en cohérence profonde avec qui l'on est vraiment. 

Cette écoute au sens large - et lorsque toutes ses conditions sont réunies - permet d'établir une relation aidante, qui progressivement permet à la personne/consultant de se défaire de ses masques, de sa carapace, de la structure qu'elle s'est façonnée tout au long de son existence afin de se protéger. Cela lui permettra également d'être plus ouverte aux expériences de la vie avec une plus grande fluidité dans l'acceptation de ses différentes facettes. Les expériences de vie constituent une forme de savoir pour chaque être humain que l'on nomme  "banque de données" ou "ressources". A chaque nouvelle situation vécue, la personne ira puiser dans ses ressources, dans son savoir afin de faire face à la situation qui l'interroge.

Les quatre étapes selon Carl Rogers : 

Premièrement, le non-jugement permet le développement des potentialités de la personne. Deuxièmement, elle comprend qu'elle possède ce "noyau" en elle, avec ses petites graines et qu'elles ont de la valeur. Puis ensuite renaît la confiance-en-soi puisque l'on se sent digne de valeur. Elle va développer ce que l'on nomme le locus d'évaluation interne : ce qu'elle a vraiment envie de faire (se faire confiance) et non ce qu'elle fait par rapport aux autres ou ce que les autres attendent d'elle. Enfin, la personne comprend qu'elle entre dans un processus continuel d'enrichissement et de développement personnel sur un long terme.

En pratique :

Ecouter sans interrompre : écoutez attentivement ce que l'autre dit, en lui indiquant régulièrement que vous comprenez à la fois les faits et les émotions, soit d'un hochement de tête, soit d'un "oui je comprends".

Le questionnement : s'assurer d'avoir bien compris ce que votre interlocuteur vous dit en lui demandant de clarifier les choses avec la phrase du type : " Que voulez-vous dire par..." ou encore " A votre avis, comment pourriez-vous faire pour...", etc. Il faut donc rester neutre et faire preuve d'empathie pour ne pas trouver des solutions à la place du consultant.

La reformulation : elle prouve à votre interlocuteur que vous avez bien écouté et compris ce qu'il a voulu vous dire. Elle sert à apaiser la relation, à mieux comprendre la situation en faisant une synthèse de ce qui a été dit. "'Si je comprends bien, vous...". Ceci ne veut pas dire que vous êtes d'accord avec ce qui est dit, mais que vous comprenez ce qui est dit. La nuance est capitale.

Essayez également de poser une émotion sur le type de ressenti de la personne sera d'une grande importance dans toutes les situations et tous les échanges. La qualité d'un entretien et par extension d'une relation va dépendre d'un élément principal et essentiel : l'emotion

La reformulation du contenu et/ou des émotions consiste à redire avec d'autres mots ce qui vient d'être énoncé afin d'en vérifier le sens précis. Certaines émotions ont besoin d'être reformulées pour aider la personne à se comprendre elle-même.

En résumé :

Il est possible à travers une relation - quelle qu'elle soit - de créer des conditions favorables (la sécurité et la liberté) permettant le développement de la personne. En effet, chaque individu possède en lui "un noyau" qui ne demande qu'à croître, renfermant des potentialités qui peuvent se développer d'une manière positive. L'approche centrée sur la personne est un outil permettant l'accès aux conditions favorables de développement des petites graines du noyau.

Plutôt que de s’intéresser au problème, Carl Rogers préconise de s'intéresser à la personne et aux émotions liées à son problème, en essayant de se mettre à sa place : en faisant preuve d'empathie.

L'écoute active est très proche de la communication non violente. Elle permet de s'assurer une compréhension mutuelle, de connaître l'impact de notre façon d'être auprès des autres, de dépasser sa réalité afin de comprendre celle de l'autre. Elle fonctionne entre le thérapeute et le consultant mais également avec les collègues dans le cadre du travail et bien sûr dans la relation de couple ou encore la relation que l'on peut avoir avec ses enfants.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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Publié le 23 Septembre 2021

Lorsque l'on parle de l'égo, la première idée confuse est la différence entre l'ego et l'estime de soi. On peut avoir - et il le faut - une grande confiance et une estime de soi sans avoir un ego démesuré c'est à dire être égocentrique. Avoir un faible ego n'est en rien une marque de spiritualité non plus.

Bonjour à tous,

L'ego c'est quoi ?

Il désigne le "moi" ou le "je" c'est à dire la représentation et la conscience que l'on a de soi-même. Il est souvent considéré comme le fondement de la personnalité et une entrave au développement personnel donc à la spiritualité.

Est-il vraiment la source de nos souffrances ?

Eckhart Tolle appelle le "corps de souffrance" cette part de l'égo qui retient les émotions douloureuses. L'intensité de la souffrance dépend du degré de résistance à "ce qui est". Et le degré de résistance est proportionnel au degré d'identification au corps de souffrance car plus il y a identification à une émotion douloureuse, plus on ressent de la souffrance. Donc oui, nous avons tous "un corps de souffrance" à des degrés différents suivant les individus et oui aussi notre ego est la source de nos souffrances.

Est-il un obstacle sur le chemin spirituel ?

Le vrai problème n'est pas l'égo lui-même mais le fait de croire que notre identité se limite à lui. Le personnage, outre son mental lié à l'Ego, "possède" également une âme ainsi qu'une conscience supérieure. Etant pourtant si étroitement liés et indissociables les uns aux autres, du moins dans un premier temps, ils seront néanmoins bien à différencier sur le chemin spirituel. Comprendre que nous construisons notre propre souffrance grâce/avec l'égo permet de comprendre la clé de l'approche spirituelle.

L'ego spirituel, c'est quoi ?

C'est l'illusion d'être sur un chemin d'évolution spirituel alors que nous utilisons des techniques spirituelles pour renforcer cet ego : c'est le matérialisme spirituel. C'est penser détenir la vérité absolue alors même que la première notion de spiritualité est que l'évolution est sans fin. C'est être déconnecté de sa propre source d'enseignement intérieur (conscience supérieure), de sa propre guidance et de suivre pas à pas les enseignements qui viennent de l'extérieur. Il est difficile à détecter et comme le dit si justement Neal Donald Walsch dans son livre conversation avec Dieu "Le maître véritable n'est pas celui qui a le plus de disciples mais celui qui crée le plus de maîtres". Cet ego spirituel connaît bien des formes et il peut aller du maître, au guérisseur, à l'ami éveillé, personne n'est épargné par ce piège. A chacun de faire preuve de discernement.

Doit-on anéantir l'ego ?

En psychanalyse, c'est la part de la personnalité chargée d'équilibrer les différentes forces auxquelles est confronté le psychisme de l'individu. Autant dire qu'il est d'une importance capitale pour nous protéger dans toutes les situations de la vie et ce dès le plus jeune âge (et bien sûr depuis de nombreuses vies). Essayer de l'anéantir, comme certains l'ont suggéré serait juste non seulement une grande illusion mais également renoncer à ce qui nous a sauvé et ce qui nous a permis de vivre jusqu'ici. Il est indispensable pour mener à bien la vie d'incarnation. Il permet la conscience d'être soi-même étant le siège de l'identité du personnage. Etant très puissant, toute lutte serait inspiré par l'égo lui-même. C'est donc une lutte inutile et une perte de temps.

Quelle est la clé ?

Elle se trouverait dans l'accueil inconditionnel de qui nous sommes vraiment. Rien ne sert de lutter contre quoi que ce soit. Que ce soit une pensée négative ou autre chose, plus on essaie de la chasser plus elle revient en force. Le secret serait donc de ne plus lutter, de lâcher-prise et de la laisser nous traverser sans rien faire de plus sinon l'accueillir, la reconnaître et la laisser partir. Il est alors possible de voir que ces sentiments - et non émotions - résident en dehors de nous, qu'ils ne sont que de passage et de ne pas s'identifier à eux. Cependant, ces sentiments donnent aussi des infos - faisant partis de la construction mentale - étant le prolongement d'une emotion de base à prendre en compte pour effectuer un travail sur soi en profondeur.

En résumé :

L'ego est vu par le plus grand nombre comme une source de souffrance, un obstacle majeur en vu d'une évolution spirituelle et si elle montre le bout de son nez, il est assez malin pour la pervertir afin de la réorienter à ses propres fins ce qui devient de l'ego spirituel.

Vous l'avez compris, quelques étapes à franchir seront bien évidemment nécessaires avant de devenir un maître spirituel (les-7-niveaux-de-conscience). Le travail sur soi est à faire en permanence et sur plusieurs années voire toute une vie.

Avant d'avoir une totale confiance en l'univers, de lâcher-prise totalement et de laisser l'égo à la seconde place - juste derrière l'âme - on peut toujours commencer par le freiner.

 

Bien à vous

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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