physique

Publié le 14 Janvier 2025

Bonjour à tous,

Souvent ignoré ou laissé de côté, le cycle féminin génital de la femme comporterait trois phases bien distinctes malgré leur chevauchement à un certain moment de la vie.

La pré-ménopause :

Souvent confondue avec la péri ménopause, la pré-ménopause correspond à la grande période des premières menstruations jusqu'à la période de péri ménopause : de l'adolescence jusqu'à l'âge de quarante-cinq ans environ.

La pré-ménopause - dans sa définition - représente la période caractérisée par l'irrégularité des cycles féminins qui varient de manière aléatoire (cycle court ou plus long), avant de s'allonger, voire de s'échelonner jusqu'à la péri-ménopause qui englobe cette fin de période d'irrégularité et quelques temps plus tard, l'arrêt définitif des règles.

Ces deux phases peuvent être confondues. Cependant, l'irrégularité des cycles avec des cycles courts puis longs, voire la disparitions des règles est constatée chez bon nombres de jeunes filles et femmes sans pour autant qu'elles soient en période de ménopause ou même de péri-ménopause étant donné leur jeune âge.

La pré-ménopause correspond donc à toute la période de fécondité, à partir de la puberté.

La péri-ménopause :

Elle représente une étape obligatoire et incontournable de la vie génitale de toute femme. Elle intervient autour de quarante-cinq ans environ.

Elle comprend deux périodes : 

- la première précède l'arrêt des règles avec quelques signes qui évoquent l'approche d'une ménopause tels que la modification des cycles et/ou les bouffées de chaleur par exemple.

- la deuxième est l'année qui suit les dernières règles. La ménopause étant confirmée si les règles sont absentes pendant douze mois consécutifs et si bien sur, la femme est à l'âge habituel de la ménopause, c'est à dire entre quarante et cinquante ans en moyenne.

Elle correspond à cette période que les femmes redoutent le plus. C'est la période où les bouleversements hormonaux peuvent être très présents. Bouffées de chaleur, insomnie, prise de poids… Les femmes ne sont pas égales vis à vis de cette étape : certaines la traverse sans en avoir réellement connaissance quand d'autres au contraire, présenteront et subiront des troubles très gênants et déroutants.

La modification des cycles menstruels est le signe le plus fréquent. Une ovulation est encore possible mais elle sera imprévisible puisque le cycle est déréglé, même dans le cas ou la femme avait un cycle très régulier auparavant. Puis interviennent ensuite des cycles courts et longs en alternance et au fil du temps, une absence de règles (aménorrhée) de plusieurs mois.

Combien de temps dure la phase de péri-ménopause ?

Les avis divergent sur le sujet. Pour certains la péri-ménopause durerait entre deux et treize ans. Dans le cadre d'un parfait fonctionnement du cycle génital, il serait normal que ce bouleversement hormonal dure de deux à trois ans. Dans le cas où cette période dépasserait ces trois années, il serait bon d'en parler avec un professionnel de santé afin d'établir si le problème ne vient pas d'un autre dysfonctionnement hormonal, comme par exemple : la thyroïde. Il existe également d'autres causes telles que l'inflammation chronique ou encore le stress non géré. Ce qui expliquerait également certains symptômes - qui sont attribués automatiquement au cycle hormonal féminin - alors que certaines femmes, certes moins nombreuses, n'en ont aucun.

Le déclencheur ?

Chaque femme commence sa vie avec une quantité déterminée d'ovocytes (cellule sexuelle femelle), environ 30000. Or, seulement cinq cent d'entre eux traverseront le cycle de l'ovulation, donc la ménopause n'est pas déclenchée au moment où tous les ovocytes ont été utilisés. Si l'âge de la ménopause est déterminé par les gênes, il peut également l'être par l'état de santé, ce qui expliquerait certaines ménopauses dites prématurées. Celles-ci peuvent survenir spontanément ou encore être provoquées par une maladie, des médicaments, une chirurgie ou un traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie.

A noter que l'ablation chirurgicale des deux ovaires provoque la ménopause mais l'hystérectomie ne suffit pas à la provoquer car les ovaires continuent à produire des œstrogènes (seules les règles s'arrêtent).

La ménopause : 

C'est le moment où les règles sont absentes depuis douze mois : lorsque c'est vraiment bien installé. Elle correspond à cette fin de période reproductive. Le corps change mais c'est également le moment d'une éventuelle remise en question de l'avenir personnel et professionnel, du désir de maternité, de la féminité, de la sexualité…

Un deuil est à faire sur le désir de porter de nouveau un enfant. Ceci-dit la ménopause permet une ouverture car c'est le moment de créer autre chose. C'est une magnifique période pour faire une introspection et se reconnecter à soi-même en se demandant : quels sont les projets qui me tiennent à coeur ? Qui ne sont pas nécessairement les mêmes qu'il y a vingt ans et que vous voudriez voir se concrétiser. A notre époque, cette période qui suit la ménopause peut durer trente, quarante ans (voire plus) ce qui laisse de la marge pour entreprendre une autre aventure que celle d'être parent.

La postménopause :

Elle est censée décrire la période de temps qui suit la ménopause, ce qui n'est pas tout à fait approprié puisque la ménopause est un état définitif. On dira simplement qu'elle correspond au moment de l'arrêt définitif des règles (soit douze mois sans règles) jusqu'au moment de la mort physique.

Le stress :

Lors de la ménopause, un changement hormonal important s'opère. Outre les effets ressentis sur le corps physique qui se voient à l'extérieur telles que bouffées de chaleur, saute d'humeur, prise de poids et j'en passe, le corps physique subit une métamorphose d'un point de vue hormonal. Il y a une diminution de 50% des œstrogènes ce qui a un impact direct sur la masse graisseuse. En effet, la diminution des œstrogènes entraînent automatiquement une augmentation de la masse grasse mais pas que... Cela a pour effet d'augmenter la résistance à l'insuline ainsi que le cortisol qui n'est autre que l'hormone du stress. Et ça continu puisque le cortisol détruit la réserve d'énergie présente dans le corps que l'on trouve notamment des les muscles. Tout ceci entraîne une diminution du métabolisme du corps dont la performance baisse de 20% à la ménopause. 

Le stress responsable du cortisol sera donc a géré absolument lors de cette phase obligatoire subit par la femme, si elle souhaite passer cette étape sans trop d'encombres...

Pour faire simple, physiologiquement parlant, la ménopause correspond à une baisse importante d'œstrogènes, une augmentation du cortisol, de la masse grasse et d'une diminution du métabolisme d'environ 20%. A oui super important : une résistance à l'insuline. Toute la cascade hormonale est bien secouée !

Arrêtez de vous culpabiliser parce que vous avez pris du poids et que vous vous sentez patraque par rapport à d'habitude. C'est juste physiologique et c'est comme ça.

De deux choses l'une : soit vous ne faites rien, soit vous vous recalibrez sur ce que le corps a désormais besoin pour bien fonctionner après cette tempête hormonale.

Pour celles qui optent pour la seconde proposition, il y a forcément un changement à faire afin que cette étape ne soit qu'une transition de quelques mois et non de quelques années, voire du reste de votre vie ! Ce qui fonctionnait lorsque vous aviez trente ans sera obsolète dans ce cas précis qu'est la ménopause. Un virage à 360° est à prévoir...

La santé des femmes :

Une conférence du patron du département psychiatrie à Stanford traitait du rapport entre le corps et l'esprit, du lien entre le stress et la maladie. L'orateur, a entre autre, affirmé que l'une des meilleures choses que l'homme puisse faire pour sa santé est d'avoir une femme, et que pour la femme, la meilleure chose à faire pour être en bonne santé est d'entretenir ses relations avec ses amies. Toute l'assemblée a éclaté de rire, pourtant il était sérieux.

Les femmes ont des relations d'échanges entre elles qui engendrent des systèmes de soutien grâce auxquels elles gèrent les différents stress et les difficultés de la vie. Du point de vue physique, ces bons moments "entre filles" aident à produire plus de sérotonine - un neurotransmetteur - qui aide à combattre la dépression et qui engendre une sensation de bien-être. Les femmes partagent leurs sentiments alors que les rapports amicaux entre homme tournent souvent atour de leurs activités. Il est très rare que ceux-ci passent un bon moment ensemble pour parler de ce qu'ils ressentent ou du déroulement de leur vie personnelle. Parler boulot ? oui. De sport ? oui. De pêche, de chasse, de golf ? oui. Mais rarement de ce qu'ils ressentent. Les femmes font cela depuis toujours. Elles partagent - du fond de leur âme - avec leurs sœurs, mères, amies, et apparemment ceci est bon pour la santé.

L'orateur explique que, passer du temps avec une amie est tout aussi important pour son état général que de faire du jogging ou de la gym. Il y a une tendance à penser que lorsque nous faisons de l'exercice, nous soignons notre santé, notre corps, alors que lorsque nous passons du temps avec nos amies, nous perdons du temps et que nous devrions nous acquitter de choses plus productives : ceci est faux.

Donc, chaque fois que vous passez du temps avec vos amies, pensez que vous faites bien, félicitez vous de faire quelque chose de positif pour votre santé !

En résumé :

Il existe trois phases essentielles dans la vie d'une femme. La pré-ménopause, la péri-ménopause qui englobe toute la période précédant l'arrêt complet des règles et la transition hormonale qui l'accompagne, et la ménopause qui se situe en moyenne vers cinquante ans. Prendre quelques kilos avant l'arrivée de la ménopause peut paraître normal mais c'est surtout la façon qu'a le corps de signaler qu'il faut s'occuper de lui. 

Malgré les témoignages peu encourageants de certaines femmes, il arrive que tout se passe très bien. Cette période peut aider à se recentrer, à mieux écouter son corps et à retrouver un équilibre.

Pour aider, des outils simples sont à votre portée : revoir et rééquilibrer l'alimentation reste un point fondamental, prendre le temps de s'occuper de son corps avec des exercices réguliers : en faisant du Yoga par exemple ou du vélo, natation…

La vie de femme ne s'arrête pas à la ménopause. Au contraire, elle s'ouvre sur de nouvelles pages et de nouveaux chapitres à écrire au sens comme au figuré.

 

Bien à vous

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 22 Juillet 2024

Bonjour à tous,

La transformation des aliments par l'industrie agro-alimentaire joue un rôle certain dans les-maladies-chroniques. Plus un aliment est transformé et plus il aura un effet néfaste sur la santé notamment en faisant baisser le-taux-vibratoire, surtout s'il est fréquemment consommé. On évoque ici ce que l'on appelle : l'anti-nutrition.

Qu'appelle-t-on un aliment hautement transformé ? 

Il existe plusieurs degrés de transformation des aliments :

Les aliments non transformés tels que les légumes, les fruits, les œufs et les peu transformés tels que ceux qui ont été broyés, séchés, fermentés, et surtout sans ajout de substances.

- Les aliments transformés tels que certains ingrédients culinaires (huiles végétales, sucre de table, le miel, etc.) ainsi que les produits tels les conserves de légumes, sardines et thon en boîte, fromage, vin, bière, cidre, etc.

- Les aliments ultra-transformés : représentent les produits et boissons dont la fabrication comporte plusieurs étapes et techniques de transformation, utilisées exclusivement pour l'industrie alimentaire dont le but est de créer des produits peu chers, faciles à utiliser, agréable au goût, et qui se consomment rapidement en étant chauffés au micro-onde. De tels produits contiennent du sucre, du sel, des graisses saturées, des huiles hydrogénées, et des additifs. La législation autorise bien sur les additifs tels que les arômes et toutes les substances dites "alimentaires" qui ne sont pas habituellement utilisées en cuisine et que les industriels utilisent afin d'imiter les qualités d'un aliment brut et de leur préparation culinaire ou pour masquer des défauts du produit fini. Quelques exemples d'aliments ultra-transformés que l'on trouve en grande surface : confiseries, biscuits, gâteaux, jus de fruits, boissons gazeuses, produits laitiers, nuggets, poisson pané, tous les plats prêts à consommer, chips, préparations pour gâteaux, soupes en sachet, les céréales du petit déjeuner, les pizzas, le pain, etc.

C'est quoi un additif ?

C'est une substance qui n'est habituellement pas utilisée comme un ingrédient dans l'alimentaire. Ces substances sont ajoutées aux aliments au stade de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, du transport, et se retrouvent donc dans la composition du produit fini.

Ils ont des fonctions particulières telles que :

- Conservateurs, antioxydants afin de garantir la qualité sanitaire des aliments.

- Colorants, édulcorants, exhausteurs de goût pour améliorer l'aspect et le goût.

- D'épaississants, de gélifiants pour apporter une texture particulière.

- D'émulsifiants, antiagglomérants, stabilisants pour garantir la stabilité du produit.

Ce qu'il faut savoir :

L'additif n'est pas un aliment mais quelque chose que l'on rajoute au produit alimentaire. C'est donc un substitut qui ne se consomme pas. Il existe environ 320 additifs autorisés répertoriés dans un livret que l'on peut trouver facilement. Mais il existe également une catégorie d'additifs (environ 350) spécialement conçus pour ne pas être déclarés sur la liste d'ingrédients dont une bonne cinquantaine reconnus comme nocifs qui peuvent être source d'allergies ou de maladies. La réglementation européenne stipule qu'un auxiliaire technologique peut, ne pas être déclaré ou n'est pas déclarable comme le précise Christophe Brusset, ingénieur de l'industrie agro-alimentaire, dans son livre "Vous êtes fous pour avaler tout ça !". Il existerait en fait dix-sept catégories d'additifs que l'on appellent des auxiliaires technologiques que l'industrie peut utiliser sans les déclarer comme certains solvants par exemple. 

Voici une liste de ceux à éviter plus particulièrement : 

- Le E171 : le dioxyde de titane qui est un "blanchisseur" que l'on retrouve dans certains bonbons, dentifrices, médicaments, pâtisseries, plats cuisinés, etc.

- Le E104 : colorant que l'on retrouve dans les sodas, confiseries, confitures, boissons alcoolisées, etc. Il est interdit aux Etats-Unis et en Australie.

- Le E950 : édulcorant que l'on trouve dans certains produits allégés, bonbons. Il sucre 200 fois plus que le sucre classique…

- Le E124 : colorant que l'on nomme le rouge cochenille, facilement reconnaissable dans le chorizo.

- Les E249 à E251 : nitrites et conservateurs que l'on retrouvent dans la charcuterie et les viandes industrielles. C'est ce qui donne la jolie couleur rosée du jambon.

- Les E214 à E219 : parabènes et conservateurs : charcuteries, pâtes à tarte, biscuits apéritifs, bonbons. Il serait grandement associé au cancer du sein car ils agissent comme les œstrogènes.

- Les E131 à E133 : des colorants qui seraient la cause de l'hyperactivité chez l'enfant, d'allergies, d'asthme et de problèmes de peau.

- Les E602 à E625 : les exhausteurs de goût qui se cachent derrière d'autres appellations telles que glutamate, arômes, extrait de levure, que l'on retrouve dans les chips, les plats préparés, la cuisine asiatique, et en fait un peu partout.

La plupart des additifs à éviter font partis des E car ils sont susceptibles de provoquer de l'hyperactivité chez l'enfant (colorants des bonbons), peuvent être toxiques pour la reproduction (conservateurs, antioxydants), un risque accru de cancer du côlon (nitrates et nitrites), peuvent contenir des substances immuno-toxiques à forte doses et suspectées d'être cancérigène. Enfin, ne vous fiez pas aux grandes marques qui elles aussi mettent des additifs dans leur produits.

Si vous êtes un peu perdus sur ce que vous pouvez manger ou non, L'UFC-Que Choisir, soucieuse d'une alimentation quotidienne dénuée de tout risque sanitaire propose une "base de données des additifs", une grille (consultable gratuitement) d'appréciation des additifs alimentaires autorisés, des plus acceptables à ceux qu'il faudrait éviter.

Ceci dit, même pour ceux qui semblent acceptables, et pour une meilleure santé, il serait quand même souhaitable d'éviter les aliments ultra-transformés des grandes surfaces. Privilégiez les légumes, les fruits et cuisinez vous-même vos petits plats, si simples soient ils. Vous saurez au moins ce que vous donnez à votre corps.

En résumé : 

Du sucre, du sel, des graisses saturées, les huiles hydrogénées, des additifs… Voici la liste des ingrédients (et il y en a d'autres) que l'on peut retrouver dans les aliments ultra-transformés vendus en grandes surfaces. Les colorants, conservateurs, édulcorants, émulsifiants, exhausteurs sont présents dans de nombreux aliments industriels afin d'améliorer leur goût, leur aspect visuel et leur conservation. Les différents additifs et ingrédients industriels, tout comme le sel et le sucre, ne servent qu'à booster les qualités gustatives du produit. Dans certains rayons de supermarché, il n'y a quasiment que des produits ultra-transformés.

Rappelons que le sucre est l'ennemi numéro 1. Il est pourtant celui le plus caché dans ces aliments transformés. Dès lors, il devient plus facile de lutter contre l'obésité et/ou le diabète en modifiant son alimentation qui permettra également de lutter contre les grandes maladies chroniques de notre société actuelle, telles que le cholestérol, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

Halte aux aliments hautement transformés et donc aux additifs ! Mangeons une nourriture vivante.

 

Bien à vous

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 15 Juillet 2024

Bonjour à tous,

L'embonpoint est devenu un phénomène de société. Autrefois, il était considéré comme une vertu car il était le symbole de la réussite sociale et celui d'une bonne santé. On disait alors d'un gros qu'il "se portait bien". Les mentalités ont évolué, on a progressivement pris conscience des méfaits d'un excès de poids qui est maintenant considéré comme un facteur de risque pour la santé. Il y a encore une dizaine d'années, on aurait pu dire qu'il restait encore du chemin à parcourir pour y arriver. Seulement voilà, le constat est tel de nos jours, qu'il nous faut nous rendre à l'évidence! L'embonpoint a prit une place considérable dans nos vies d'adulte mais également dans la vie de nos enfants... C'est devenu une vraie catastrophe!

Il faut être pragmatique en matière de gestion de son équilibre pondéral. Trop souvent, nos modes de vie sont responsables d'un embonpoint progressif, où peu à peu l'obésité s'installe liée à certaines maladies notamment le diabète. Aussi, dès que ce stade est atteint, chacun cherche à le rendre réversible et donc notamment à maigrir. Il faut alors choisir une approche, opter pour une méthode et prendre conscience que la gestion de notre alimentation est essentielle et ce, sur un long terme : c'est à dire tout le restant de sa vie. Il conviendra donc pour se faire, de modifier ses habitudes alimentaires, de comprendre ce que l'on mange, d'adapter le métabolisme pour maigrir puis rester stable au niveau pondéral choisi, ce qui s'avère être le plus compliqué. A part si l'on a trouvé la bonne méthode dès le départ. Même si le jeûne - quel qu'il soit - est un outil très appréciable, l'être humain ne peut se contraindre en permanence. Il a besoin d'une approche du savoir manger, connaître ce qui est bon pour lui mais qui ne l'est pas forcément pour son voisin.

Michel Montignac en parlait déjà dans son livre "Je mange, donc je maigris". il y a plus de trente ans, il évoquait l'excès de poids éventuellement lié au diabète et nous expliquait déjà l'impact de l'index glycémique. Trente deux ans plus tard, a-t-on évolué et pris en compte sa méthode et ses avertissements ? Pas vraiment d'après ce que l'on peut constater. Le diabète de type 2 ne devrait plus exister et pourtant, il touche maintenant nos enfants! En trente ans, nous sommes passés d'un diabète de type 2, généralement après 60 ans, à ce même diabète de type 2 dès l'enfance! Mais comment cela est-il possible? Que s'est-il passé pour qu'on en arrive à ce stade? Notre alimentation moderne (associée à d'autres facteurs certes) en est la principale et triste cause.

Le diabète : 

Diabète de type 1 est une maladie auto-immune où les cellules du pancréas sont détruites empêchant l'hormone de l'insuline de faire diminuer le taux de sucre dans le sang. Il atteints 10% des enfants et des adolescents souvent avant 25 ans. 

Le diabète de type 2 est caractérisée par une hyperglycémie chronique chez les adultes d'un certain âge : généralement après 60 ans. Nous avons tous le pouvoir d'intervenir sur ce type de diabète.

Diabète insipide  est un trouble fonctionnel provoqué par une anomalie de sécrétion ou d'action d'une hormone au niveau de l'hypothalamus. Il est caractérisée par une soif excessive et une importante quantité d'urine.

Il y a quelques décennies, les industries agro-alimentaires ont découvert qu'en ajoutant du sucre, leurs produits avaient plus de saveur. Si bien que de nos jours, le sucre se trouve partout, même dans les aliments salés tels que le pain ou la sauce tomate.

Les "coups de pompes" sont le signe d'une fragilité du pancréas dû à un excès de sucre. En adoptant de nouveaux principes alimentaires, la vitalité physique (et intellectuelle) perdue depuis longtemps, revient comme par enchantement. Certaines habitudes alimentaires sont à l'origine d'un manque de tonus, et par conséquent, d'une sous-performance sportive et professionnelle. En suivant quelques principes fondamentaux, les "coups de pompes" sont supprimés. Le diabète n'est autre que la conséquence d'une succession de mauvaises habitudes alimentaires. Le glucose est le carburant principal de l'organisme. Malheureusement, on le trouve partout, en excès et sous diverses formes.

La glycémie représente le taux de glucose (sucre) dans le sang. Elle est mesurée à jeun, au lever et est comprise habituellement entre 0,70 et 1,05 de glucose par litre de sang. Si vous avez plus de 1,26 g/l, sur 2 prises, à quinze jours d'intervalles, il y a de fortes chances pour que vous soyez considérés comme diabétique. 

La zone grise comprise entre 1,05 et 1,26 correspond au stade où aucun symptômes n'est réellement visible. Pourtant, si rien n'est entrepris lors de cette phase de transition, dans plus de la majorité des cas (70%), le diabète se développera en moins de dix ans. C'est la phase que l'on nomme le "prédiabète". Elle est donc la phase la plus importante pour envisager et décider de mettre en place un changement de l'alimentation.

Le sucre : addiction ou dépendance ?

Le terme d'addiction semble toujours plus impactant que celui de la dépendance et pour cause. L'arrêt d'une substance dite "addictive" est caractérisée par un trouble neurologique, lié au syndrome du manque physique comme par exemple lors d'un sevrage alcoolique. Ce qui n'est pas le cas dans la dépendance. Le tabac et le sucre n'entrent donc pas dans le domaine des addictions car ils ne présentent aucun risques pour l'intégrité physique de l'individu. Il est donc tout à fait possible de se sevrer du sucre.

L'index glycémique :

L'index glycémique ou IG est un critère de classement des glucides. Il permet de mieux identifier les aliments pour en faire les bons choix dans la perspective de la prévention et de la perte de poids. Le pouvoir glycémiant de chaque glucide est donc défini par l'index glycémique mis au point dans les années 1970. 

Michel Montignac est le premier en France à avoir utilisé le concept le l'index glycémique pour perdre du poids. Il a été interpellé par des études publiées dès 1976 par Crapo (chercheur en diabétologie aux USA) qui montraient clairement que l'élévation de la glycémie après le repas était très différente d'un glucide à l'autre. Crapo suggéra ainsi qu'un régime composé exclusivement de glucides ayant un faible index glycémique pouvait avoir une valeur thérapeutique dans la glycémie du diabétique. Montignac eut alors l'idée d'expérimenter ce concept sur lui ayant une surcharge pondérale importante après avoir remarqué que 85% des diabétiques étaient aussi obèses. Il découvrit ensuite Jenkins (chercheur Canadien) qui avait entreprit de hiérarchiser l'amplitude glycémique de chaque glucide par rapport à une valeur standard (celle du glucose), à qui la valeur de 100 était arbitrairement donnée. Chaque glucide se fit donc attribuer son propre index glycémique. Dès 1986, Michel Montignac proposa dans ses livres une méthode d'amaigrissement basée sur le choix des glucides en fonction de leur index glycémique en les classifiant en deux listes : les bons et les mauvais glucides.

Les mauvais glucides :

Ce sont tous les glucides dont l'assimilation provoque une forte augmentation de glucose dans le sang (glycémie). C'est le sucre de table sous toutes ses formes (pur ou combiné à d'autres aliments comme les pâtisseries), mais c'est aussi le cas de tous les glucides raffinés industriellement tels que les farines blanches et le riz blanc, ainsi que la pomme de terre et le maïs (celui avec lequel on fait du pain sans gluten...).

Les bons glucides :

Contrairement aux précédents, ce sont les glucides dont l'assimilation par l'organisme est faible et provoque donc une augmentation réduite du glucose dans le sang. C'est le cas des céréales brutes non raffinées, du riz complet et de certains féculents comme les lentilles et les fèves, mais c'est surtout le cas de la plupart des fruits et de tous les légumes que l'on classent aussi dans la catégorie des fibres alimentaires (poireaux, salade, haricots verts...) et qui contiennent tous une faible quantité de glucides.

L'état émotionnel : 

En regardant de plus près la manière dont certains se nourrissent, notamment en restauration rapide, il est facile d'en déduire que ce sont les mauvaises habitudes alimentaires (ingestion des mauvais glucides) qui sont à l'origine de leur surcharge pondérale. Cette situation ne fait qu'empirer chaque année. Montignac tirait déjà la sonnette d'alarme il y a plus de trente ans : les enfants sont de plus en plus gros. Ce n'est pourtant pas une fatalité et aborder le sujet de l'embonpoint revient à se préoccuper non seulement des symptômes (le poids) avec une prise de conscience du changement alimentaire à mettre en place mais sans négliger un autre aspect essentiel : l'état émotionnel. La diététique traditionnelle repose sur une mauvaise approche. Au lieu de compter les calories ou peser les aliments, il serait sûrement plus judicieux d'analyser pourquoi on grossit, tant sur le plan physique que sur le plan émotionnel, avant de mettre en place un quelconque régime restrictif calorique.

En résumé :

Retenez bien cette phrase : "Le capital physique que nous avons est le résultat de notre alimentation passée". Cette phrase est capitale et permet une meilleure compréhension de notre état actuel physique lié à nos habitudes alimentaires.

Maigrir et se stabiliser passe par une phase éducative obligatoire : le naturopathe est avant tout un éducateur de santé. Une prise de conscience des habitudes alimentaires acquises depuis des années, associée à un raffinage excessif de certains aliments qui sont à l'origine d'un dysfonctionnement progressif du métabolisme et du système digestif représente une première étape. La seconde étape consistera à prendre conscience de la nature des aliments, de leurs propriétés et de la famille à laquelle ils appartiennent. C'est seulement à partir de ce stade de compréhension que l'accompagnement individuel pourra être envisagé afin de gérer son alimentation ainsi qu'une gestion durable de son équilibre pondéral.

La forme, le tonus, la vitalité, le dynamisme dépendent étroitement de ce que nous ingérons. Très souvent, les effets secondaires apparaissent sous la forme de différents symptômes : maux de tête, troubles gastriques et/ou intestinaux, etc. Ce sont déjà des signes de saturation et d'affaiblissement de l'organisme qui se traduisent par une plus grande sensibilité. Les troubles (les symptômes) sont différents d'un individu à l'autre mais une des principales causes reste la mauvaise gestion de son alimentation, en ce sens, savoir ce qui est bon pour soi.

Y est associé incontestablement l'état émotionnel qui influe grandement sur cette gestion alimentaire. C'est pourquoi, en cherchant à régler un problème d'embonpoint, vous trouverez peut-être la solution à tous les autres maux dont vous souffrez et vice-versa : si vous traitez votre état émotionnel, vous verrez vos kilos s'évanouir comme par enchantement. Un vrai miracle ! Peu importe l'aspect par lequel vous passez, l'important est le passage à l'action.

L'organisme humain est capable d'encaisser tellement d'excès que l'homme ne sait jamais à quel moment il a dépassé la zone rouge. Si vous parvenez à gérer votre alimentation, c'est en fait votre vie que vous pourrez gérer.

Enfin, il est bon de rappeler que même dans le cas où l’excédent pondéral serait modeste, voire nul, adopter une bonne gestion de son alimentation est important. Il débouche sur la découverte d'une nouvelle énergie, la disparition de certains ennuis intestinaux et le rééquilibrage du système hormonal...

 

Bien à vous...

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 10 Mai 2023

Bonjour à tous,

Le cerveau entérique : Késako ?

Ca se passe dans le ventre, le long du tube digestif et plus précisément dans l'intestin grêle. C'est loin de la tête ! Pas tant que ça puisque que les 2 sont liés. Certains l'appellent le deuxième cerveau, d'autres prétendent même qu'il est le premier. 

Il (le système nerveux entérique : SNE) est formé de plus de 100 millions de cellules nerveuses (neurones). D'accord, le cerveau - le vrai - qu'on appellera le système nerveux central (SNC) en contient une centaine de milliard. Pour info, la moelle épinière : une centaine de million.

Du point de vue embryonnaire, les cellules nerveuses du SNE ont la même origine que celles du "cerveau principal". A un certain moment, les deux se séparent et certaines cellules migrent vers le ventre pour former le SNE. Si les cellules du cerveau principal (neurones) et celles du SNE sont identiques, c'est la même chose pour les neurotransmetteurs : vingt d'entre eux ont été répertoriés dans le SNE.

C'est le nerf vague qui assure la communication entre l'intestin et le cerveau. Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus que le SNE produisait 95% de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l'on ressentait pouvait agir sur notre système digestif, l'inverse est donc vrai aussi : notre deuxième cerveau joue avec nos émotions !

L'intestin est, de très loin, le roi des chambres d'hôtes en renfermant 100 000 milliards de bactéries, qui pèsent environ 1 kg 500. Un véritable "organe" qui, grâce à de nombreuses réactions chimiques, produit des substances bénéfiques et indispensables à notre santé. C'est ce que l'on nomme la flore intestinale. Elle est constituée de colonies en équilibre, et seul cet équilibre lui permet de bien fonctionner. Un microbiote intestinal bien équilibré neutralise les substances nocives comme les polluants, les métaux lourds ou les déchets métaboliques. Le microbiote est le chef d'orchestre de notre santé : s'il est équilibré, tout est harmonieux, s'il va mal, c'est la confusion.

Quelques symptômes d'un microbiote malade : 

Douleurs abdominales, musculaires et articulaires.

Troubles digestifs : sensation de lourdeur d'estomac, nausées, ballonnement, gaz, diarrhée, constipation, démangeaisons anales...

Troubles physiologiques : accélération du vieillissement, prise ou perte de poids, baisse d'énergie, baisse de la fonction sexuelle, étourdissements, engourdissements, et fourmillements des mains et des pieds... 

Troubles de l'immunité : allergies, infections...

Troubles neurologiques : maux de tête, anxiété, cerveau embrumé, perte de concentration et de mémoire, état dépressif, baisse de la libido...

Problèmes inflammatoires : arthrite, chevilles enflées...

Problèmes dermatologiques et capillaires : sécheresse, eczéma, éruptions, chutes de cheveux, cheveux ternes...

Pour ne pas l’affaiblir, le microbiote demande des soins préventifs qui sont d'autant plus nécessaires que l'intestin n'apparaît plus seulement comme un organe digestif. Aux yeux de la science, il est désormais considéré comme "un deuxième cerveau", un organe intelligent en interaction permanente avec nos émotions et notre stress.

Certaines découvertes ouvrent d'immenses espoirs thérapeutiques. Des maladies neurodégénératives, comme Parkinson, pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s'attaquer aux neurones de l'intestin.

Les neurones digestifs abritent les mêmes protéines responsables de la dégradation des capacités motrices, qui finit par entraîner une perte de l'autonomie. Il pourrait être possible de tenter de diagnostiquer une maladie neurologique directement à ce niveau et même de la soigner par cette approche.

En résumé : 

L'intestin, c'est une superficie de 250 m2 pour l'intestin grêle, un deuxième cerveau qui recèle plus de 100 millions de neurones. Il est en échange permanent avec le cerveau via le nerf Vague et assure 95% de la production de la sérotonine, une hormone apaisante. L'intestin c'est aussi un réservoir de bactéries qui en compte 1 à 2 kg ! c'est la garantie de l'assimilation car il assimile plus de 90% des nutriments indispensables à notre vie : les macronutriments (glucides, lipides et protéines) et les nutriments (vitamines, oligoéléments et sels minéraux). Il est également le gardien du temple en assurant 75% de notre fonction immunitaire.

Nos repas trop nombreux, déséquilibrés ou copieux, engendrent des digestions difficiles qui épuisent nos systèmes digestifs et nerveux. La perturbation du microbiote ouvre la voie aux parasites et aux mycoses. Ces phénomènes couplés au stress induisent des troubles de l'assimilation, des carences et des épuisements immunitaires.

Des scientifiques de l'université de Montréal et de l'université McGill ont découvert une corrélation entre la fibromyalgie, une maladie entraînant des douleurs chroniques, et la composition du microbiote intestinal. La composition de celui-ci est différente chez les sujets fibromyalgiques et les sujets sains. Une équipe de chercheurs Montréalais démontre, pour la première fois, qu'il y a des altérations dans les bactéries du tractus gastro-intestinal des personnes atteintes de fibromyalgie.

Et que penser des autres maladies, du type Alzheimer et toutes les démences séniles ? Et allons encore plus loin : les maladies psychiatriques ?

Les mentalités sont en train de changées et on est tous en pleine évolution !

Livres sur le sujet : "Le côlon, nôtre deuxième cerveau" et "Et si je mettais mes intestins au repos ?".

 

Bien à vous 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 1 Mai 2023

Bonjour à tous,

Hier, en suivant les informations sur M6 (oui, c'est ma chaîne préférée), la présentatrice faisait le portrait de Lallaa Misaki : influenceuse, blogueuse mode (grande taille) et beauté qui prône l'acceptation de son corps. Cela m'a quelque peu interpellée, d'où ces quelques lignes sous la forme d'un article et la reprise du blog. D'ailleurs, le dernier article publié date de juin 2022 et parlait déjà du surpoids. Comme quoi, il était grand temps de reprendre le blog et de l'alimenter.

Pour la petite histoire et pour ceux qui ne la connaisse pas, Lallaa Misaki est une influenceuse qui se considère elle-même comme une "love activiste" qui prône l'amour intérieur (que l'on porte à soi-même) et extérieur (comment on perçoit son corps). Elle dit, je cite : "Je suis grosse, c'est un fait, et je m'en fou". Son histoire commence en 2010, date où un séisme dévaste Haïti où elle passe des vacances. Clairement, pour elle, il y aura un avant et un après. On peut aisément le comprendre vu le traumatisme engendré. Le déclic se produit : avant, elle se détestait, après, elle aime tout chez elle, son intérieur (qui elle est et ses capacités) et même son enveloppe charnelle, un peu ronde. Bref, elle apprend à s'aimer et c'est tout à son honneur.

Soit ! Il n'y a là aucun jugement de ma part, juste une interrogation.

La question est : est-ce que le fait d'être ronde donc en surpoids rentre dans l'acceptation de soi et par conséquent l'acceptation de son corps ? Autrement dit, sous prétexte d'être en surpoids, doit-on cultiver cette acceptation de soi ou au contraire se prendre en main pour une amélioration de son état de santé. Car, qui dit surpoids dit aussi : attention danger... Partant du principe que le surpoids pour quelque raison que ce soit n'est pas un état naturel du corps mais bien un symptôme que quelque chose cloche...

L'acceptation de soi :

En réalité, plusieurs définitions et interprétations personnelles existent lorsque l'on parle d'acceptation de soi. Le première définition trouvée consiste à prendre connaissance du "moi vu par les autres" et du "moi vu par moi-même" et de travailler autour pour se construire et s'améliorer. Ce qui implique la reconnaissance de sa valeur et de ses qualités. Jusque là (si on ne tient pas compte du surpoids), Lallaa notre influenceuse a fait le taf.

C'est certainement pour cette raison qu'elle est suivi par tant de personnes. Pourquoi ça plait autant ? Simplement car beaucoup de femmes se retrouvent dans ces commentaires - bien évidemment - et surtout dans ses formes.

Dans mes recherches, j'ai remarqué que les articles traitant du sujet, avaient presque systématiquement associés l'acceptation de soi et le surpoids ou l'obésité. Comme si cela était inévitable : vous êtes en surpoids voire obèse et bien travaillez sur l'acceptation de soi!

Ce serait la clé du bien-être mental et émotionnel. Quel leurre !

L'acceptation psychologique :

Dans d'autres cas, on parle plutôt du mental et de l'aspect psychologique. Que ce soit en matière de maladie (comme après un AVC) ou d'accident, il existe plusieurs étapes à dépasser.

Le choc initial, le déni, la révolte, la négociation et la réflexion seront les étapes nécessaires pour arriver à l'acceptation de son nouvel état physique et/ou psychologique. Après un accident de voiture, si vous vous réveillez tétraplégique, vous passerez très certainement par ces étapes. De même qu'après un AVC sévère...

Dans ce cas, l'acceptation permettra le lâcher-prise et ainsi trouver une paix intérieure.

Acceptation et défaitisme :

Si le lâcher-prise est de rigueur dans l'acceptation de certaines situations comme celles que je viens de citer, le fait d'accepter diminuera l'anxiété, les peurs, le jugement négatif de soi et devrait permettre de ne plus se heurter aux situations qui ne peuvent être changées. Qui ne peuvent être changées...

Attention toutefois à ne pas confondre acceptation et défaitisme ! Dans les situations telles que le surpoids, le défaitisme peut faire son entrée. Or, il ne s'agit pas ici de rester dans cet état. Dans ce contexte ci, abandonné ou ne pas croire à une victoire sur le surpoids, c'est rester cloitré dans un défaitisme. Pourtant, la situation peut être améliorée ou radicalement changée.

Confusion entre acceptation de soi et estime de soi ?

S'il est nécessaire de développer une grande estime de soi depuis la petite enfance pour bien grandir et se réaliser en tant que personne, ce n'est pas pour autant que l'acceptation de soi se fera en parallèle. Car ce sont deux aspects qui diffèrent quelque peu. Certes, l'estime de soi comprend trois aspects : l'amour inconditionnel que l'on se porte, une grande confiance en soi et une vision positive de ses capacités. Pour autant, même si l'estime de soi est acquise au cours de sa vie, il n'est pas garanti que l'acceptation de soi soit elle aussi acquise... Est-il si simple et évident que chacun de nous accepte ses dons et capacités de naissance? Bien sûr que non, ça serait bien trop simple. L'acceptation de soi correspond à une parfaite compréhension et intégration de qui l'on est vraiment sous ses aspects les plus grands...

Acceptation de soi, estime de soi et dictats de la société apportent mélange et confusion. Notamment dans la mode (dont Lallaa fait partie) qui prône que pour être beau il faut être mince... Ici, ce n'est pas ce dont on parle. Même si le fait d'être en surpoids peut à court ou long terme avoir une réelle influence sur l'état de santé, la beauté d'une personne n'a rien à voir avec le fait d'être gros, rond ou mince.

L'acceptation de soi dans le développement personnel : 

Si l'acceptation de soi consiste à se sentir bien dans son corps, dans sa tête et dans ses émotions, oui elle est essentielle. Si cela implique que vous devez apprendre à aimer qui vous êtes et ce qui vous rend unique, alors oui acceptez vous tel que vous êtes réellement !

Si on part de l'hypothèse où acceptation de soi signifie s'accepter tel que l'on est, en aucun cas pour ma part le surpoids n'entre dans cette catégorie. Le surpoids n'est qu'un symptôme de plus afin que le corps signale que quelque chose ne va pas. Croire le contraire ou être défaitiste par rapport à son poids, c'est faire l'autruche, se voiler la face, ne pas vouloir ou oser aller faire face à ses souffrances. 

Je reste persuadée - et cela n'engage que moi - que les gens en surpoids qui se disent bien dans leur peau refusent d'affronter un problème qui mériterait pourtant toute leur attention. Rappelez vous de Sonia Dubois...

Résumé :

Peut-on se cacher derrière le fait d'être en surpoids toute sa vie en prenant le prétexte qu'il faille à tout prix s'accepter tel que l'on est ?

Le cas de Sonia Dubois m'est venu à l'esprit en écrivant ces lignes. Cette femme journaliste, chroniqueuse dans l'émission de Christine Bravo dans les années 90, affichait fièrement plusieurs kilos en trop. Elle disait à l'époque, que tout était bien et beau dans le meilleur des mondes et semblait très sincère en la voyant pleine de dynamisme sur les plateaux télé. Pourtant, quelques années plus tard, elle décide de perdre ses kilos en trop (pourquoi, puisqu'elle était si bien?). Elle se déleste ainsi d'une cinquantaine de kilos et écrit même un livre dont le titre est : "Maigrissons ensemble". Elle était pourtant le sex symbole des rondes épanouies...

L'acceptation de soi revient à accepter ce que l'on ne peut pas changer ou améliorer. Or, le surpoids peut non seulement être amélioré dans le pire des cas mais on peut carrément inverser la tendance sans passer forcément par un bistouri.

 

Bien à vous...

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique, #Mental-psychologique

Repost0

Publié le 10 Décembre 2021

Bonjour à tous,

L'Endométriose est une maladie caractérisée par la présence anormale de l'endomètre (la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus) en dehors de la cavité utérine. Elle est dite "ectopique" et se manifeste quand les cellules de l’endomètre se développent et créent des adhérences sur les tissus alentour, ce qui provoque une congestion, une inflammation entraînant des douleurs et une irritation. 

C'est une maladie gynécologique inflammatoire chronique très fréquente qui affecte 10% des femmes en particulier au moment des règles.

Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs pelviennes récurrentes parfois très aiguës, surtout au moment des règles, ainsi qu'une fatigue chronique, des rapports douloureux et une possible infertilité.

On ne connaît pas la nature exacte de cette maladie et pour cause : elle est multifactorielle. L'élément le plus évident est un état inflammatoire avec une réponse immunitaire qui est déclenché par un changement hormonal cyclique (taux d'œstrogènes élevés ou baisse de la progestérone) ainsi que d'autres facteurs qui provoquent l'inflammation tels que l'alimentation, le stress, etc. Quelques conseils et pistes à explorer d'un point de vue naturopathique, pour apporter au pire un soulagement, au mieux un rétablissement complet de votre santé.

En naturopathie, quatre aspects sont à prendre en compte : 

L'aspect physique :

- Le repos :

C'est le premier conseil à donner qui va avoir un impact sur les trois autres aspects (mental, émotionnel et spirituel). Savoir se reposer et prendre soin de soi est la base pour éviter et combattre toutes maladies ou pathologies. 

- L'exercice physique :

Il aide à la circulation sanguine dans la région pelvienne et évite la congestion de l'abdomen. Attention à la course à pied qu'il faudra éviter ainsi que le VTT qui endommage les tissus et favorise encore plus les douleurs.

- Le régime anti-inflammatoire :

Éliminez les produits laitiers, ceux contenant du gluten, le maïs, et les sucres qui créent de l'inflammation. Consommez des légumes et fruits frais (bio de préférence). Éliminez le café au profit du thé vert qui est un anti-oxydant.

- Lutter contre le stress et le stress oxydatif :

L'inflammation libère des radicaux libres qui détériorent les cellules. Les anti-oxydants capturent les radicaux libres : le resvératrol (raisin), le thé vert, la curcumine (curcuma), la broméline (ananas), la racine de gingembre, le boswellia, l'huile de poisson et les Oméga 3 (DHA-EPA), les vitamines A, C, E seront à privilégier.

- La gemmotherapie : le figuier (anti-stress majeur), le tilleul (facilite le sommeil) et l'aubépine (remède du coeur et de la circulation), le framboisier (règles difficiles et/ou douloureuses), églantier (stimule le système immunitaire). Les complexes sont des associations de plusieurs bourgeons (pas plus de trois) qui agissent ainsi en synergie.

- Limitez l'excès d’œstrogènes :

Le Gattilier est une plante qui stimule la production de progestérone et maintient les œstrogènes sous contrôle. Le chardon-mari et l'alchémille maintiennent l'équilibre œstrogène/progestérone).

- Agir sur la congestion utérine et limiter les crampes :

L'achillée millefeuille est décongestionnante, les feuilles de framboisier limitent la douleur lors des crises. La poudre de racine de gingembre est une bonne alternative pour la douleur, encore plus efficace combinée au curcuma.

Massage du ventre lors des épisodes douloureux.

Pensez à bien drainer le foie qui est souvent en souffrance lors de cette maladie.

Les jus et/ou le jeûne, trois jours avant les règles sont appréciés.

L'ito-thermie (médecine douce traditionnelle zen) est vraiment étonnante.

L'aspect mental/ psychologique :

- Si le repos physique est indispensable, mettre son mental au repos afin d'éviter une cogitation excessive l'est tout autant. Ce qui permet également de se poser les bonnes questions afin de comprendre que le corps parle et ce qu'il veut exprimer via cette maladie. Une femme sur dix qui est en âge de procréer est touchée par ce fléau. Comme le hasard n'existe pas, il faut en trouver la raison. 

- Attention aux croyances-limitantes :

Etant donné la fonction première qu'à l'utérus : à savoir procréer (la nidation), se demander quelles sont les croyances négatives vis à vis de mon corps de femme ou de mon rôle de mère ? Mon foyer est-il ou a-t-il été dangereux ? Est-ce que je me refuse à faire un enfant dans ce nid ? Etc.

- La rencontre avec un Naturopathe pourra aider à faire remonter l'information au niveau conscient.

- Augmentez son niveau-de-conscience pour une évolution personnelle.

L'aspect émotionnel : 

- Gérer le stress

Il est la source de tous les dysfonctionnements du corps. Il est donc à prendre en compte dans la compréhension de votre hygiène de vie et pour une bonne santé mentale et physique. Les outils ne manquent pas, là non plus. A vous de trouver celui qui convient : relaxation, méditation, yoga, sophrologie, la-methode-mir, respiration, massages...

- Les fleurs-de-bach sont un excellent outil pour gérer les émotions.

L'aspect énergétique/spirituel :

Nous savons tous - ou presque tous - que nous sommes des êtres avant tout spirituels qui sommes venus expérimenter dans ce monde de dualité. Il est donc utile de faire un lien entre les deux : le côté céleste et le côté terrestre. Il sera bon de travailler son ancrage. Un travail sur les lignées est souvent d'un grand recours afin de comprendre que tout ne nous appartient pas. C'est souvent bien abordé et travaillé lors de stages sur le féminin sacré par exemple.

- Le système reproducteur

Comme son nom l'indique, il permet à l'être humain de se reproduire. Dans le système reproducteur, plusieurs notions entrent en jeu :

- Il permet de procréer (donner la vie physiquement).

- Il a la capacité de créer dans la jouissance car il représente notre action sur l'autre et vice-versa.

- Il a la capacité de créer des projets, une idée dans le monde matériel.

- Il a cette particularité de procurer le plaisir avec l'orgasme.

- Les maux du système reproducteur

 Il nous parle selon Michel Odoul (le-chemin-de-vie) de la difficulté à vivre ou à accepter cette "paix des inverse" (yin-et-le-yang) à l'intérieur de nous. Il signifie toujours une tension par rapport à l'autre (conjoint, enfant...). 

Les problèmes liés à l'utérus qui représente le nid, le foyer, le couple, signifient des tensions et souffrances par rapport au conjoint (absence, décès, frustration, conflit, etc.) ou par rapport à la place de chacun dans le foyer.

Il exprime également une peur, une crainte, à enfanter, que ce soit réellement (enfant) ou symboliquement (projet, idée) par manque de confiance, culpabilité ou angoisse. Ce sont souvent des douleurs liées aux ovaires ou testicules.

Les MST représentent souvent des auto-punitions, inconsciemment provoquées par une culpabilité face à une activité sexuelle développée en dehors des normes reconnues par la personne et son environnement.

La frigidité, l'impuissance et les douleurs et inflammations diverses qui "empêchent" la sexualité, expriment la difficulté à vivre les plaisirs de la vie et en particulier de l'activité, qu'elle soit professionnelle, sociale ou familiale. Il y a une notion de non-permissivité à éprouver du plaisir, de la satisfaction, voire de la jouissance, dans l'exercice de son propre pouvoir personnel sur les choses ou sur les autres.

- Les soins-energetiques peuvent être d'une grande aide, quelle que soit la problématique rencontrée. 

En résumé :

En Naturopathie, les quatre aspects sont intimement liés et interdépendants les uns des autres. C'est pourquoi il semble parfois difficile de faire un classement précis. Le stress par exemple aura un impact à la fois sur le corps physique, sur le mental, l'émotionnel et évidemment l'énergétique et par conséquent le spirituel. En ce sens, les soins énergétiques vont agir sur l'ensemble de ces quatre aspects également.

Le système reproducteur symbolise la rencontre d'un homme (Yang pénétrant) et d'une femme (Yin réceptrice) que l'on nomme : la rencontre des inverses. L'évolution ne peut se faire que par la rencontre des inverses pour nous faire comprendre qu'il est nécessaire de réaliser la même chose en nous. Il nous faut donc aller à la rencontre de l'autre aspect de nous-même : de notre partie Yin et de notre partie Yang à l'intérieur de nous. L'ito-thermie permet cette ré-harmonisation.

Les plantes notamment la gemmotherapie peuvent être d'une grande aide. Certaines seront à prendre avec précaution en cas de traitements hormonaux notamment pour le Gattilier.

L'acupuncture peut aider à soulager les douleurs, les bains de sièges, les compresses à l'huile de ricin...

N'utilisez pas de sachet plastique, ni d'aliments qui proviennent d’emballages plastiques, ni de bouteilles d'eau car ils augmentent la charge d’œstrogènes (xénoestrogènes) qui provoquent un dysfonctionnement hormonal et aggravent l'endométriose.

Attention aux perturbateurs endocriniens qui sont des substances chimiques capables de modifier et d’interférer avec le fonctionnement du système hormonal (médicaments, produits alimentaires, cosmétiques, plastifiant, solvant, peinture, colle, vernis...). Le stérilet au cuivre est à éviter car il provoque une inflammation supplémentaire.

N'oubliez pas que le stress joue un rôle important dans chaque pathologie, pensez à intégrer une technique de gestion du stress, dans votre quotidien. 

 

Bien à vous...

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique, #boîte à outils

Repost0

Publié le 8 Décembre 2021

Bonjour à tous,

La thyroïde située à la base antérieure du cou est une glande endocrine régulant de nombreux systèmes hormonaux par la sécrétion de triiodothyronine (T3) en faible quantité, de thyroxine (T4) et de calcitonine intervenant dans le métabolisme du calcium. Elles ont un rôle dans le développement, le fonctionnement et la régulation des principales fonctions de l'organisme.

Le dérèglement peut intervenir à tout âge (vers la quarantaine en général) et entraîner de nombreux troubles même si la thyroïde n'est pas mise en cause tout de suite. L'iode fait partie des oligo-éléments indispensables à la synthèse de ces hormones. L'alimentation est donc un des facteurs essentiels à son bon fonctionnement.

Elle impacte plusieurs fonctions comme la régulation de l'humeur, le poids et la vie sexuelle.

La thyroïde vue par la médecine traditionnelle chinoise :

La MTC travaille sur la recherche des "causes" des maladies qui conduisent à la manifestation (aux symptômes, signes).

De par sa position, la thyroïde est un lieu de passage, un carrefour entre le bas et le haut et un organe impliqué dans l'équilibre du Yin et du Yang. Sa forme en papillon peut faire penser à la symbolique de la transformation lente et progressive. 

En MTC, presque tous les méridiens parcourent la thyroïde comme celui des reins, du foie, des poumons, estomac, gros intestin et bien d'autres. C'est pourquoi on lui confère une fonction de régulation vitale comme la régulation thermique, humeur, poids, métabolisme, croissance, développement, activité cardiaque...

En MTC, le foie joue un rôle important dans la nutrition de la thyroïde. Il stocke et distribue le sang dans l'organisme, aide le yang pur de la rate à monter, draine les émotions. La colère est l'émotion liée au foie : il est agressé par la rancœur, la frustration et la haine. La rate étant la source de la production et de la transformation du sang, les femmes avec les cycles menstruels sont plus sujettes à un vide de la rate (Yang) que les hommes. S'il y a un vide de yang, les œdèmes peuvent apparaître par exemple, les paupières gonflées le matin au réveil (les paupières sont liées à la rate car elle gouverne les chairs). Ensuite, l'alimentation composée de pain, pâtes, sucres, gluten, viandes, plats préparés avec des additifs chimiques, le plus souvent pris à la va-vite et dans le bruit conduisent à un affaiblissement de la capacité de digestion. Or le couple rate/estomac nourrit tous les autres organes. La rate gère tous les processus de transport et de transformation des aliments et des boissons. Avec l'estomac, c'est le couple qui produit le Qi (l'énergie vitale).

La maladie d'Hashimoto (hypothyroïdie) : il y a quatre syndromes concernant cette maladie. Ils correspondent à une combinaison de points à stimuler et à des plantes chinoises à consommer. En pratique, donner un complément d'iode en faisant abstraction des syndromes semble être une erreur. Les algues dont la saveur est salée est parfaite pour les goitres car elle dissout les nodosités mais aura peu d'effets si le problème est plus dans un syndrome de vide du Qi de la rate.

En résumé :

Les problèmes de thyroïde ne sont donc en médecine chinoise qu'une combinaison de plusieurs facteurs : la nutrition, les habitudes de vie, les emotions mal digérées... C'est une médecine qui s'occupe du terrain (les déséquilibres développés tout au long de sa vie) car les traitements chimiques n'enlèvent pas la cause qui est à l'origine de la maladie. Il est donc important d'apporter une réponse globale et complémentaire à la médecine occidentale. Si on ne change pas le terrain, d'autres maladies risquent de se développer...

 

Bien à vous...

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 7 Décembre 2021

Bonjour à tous,

Le trouble du déficit de l'attention est un trouble qui toucherait entre 5 et 10% des enfants. Cette maladie neurocomportementale se traduit par l'incapacité à retenir son attention suffisamment longtemps et maintenir sa concentration sur une seule chose. Souvent, ces troubles continuent à l'âge adulte.

Il existe trois formes de TDAH :

- Le trouble déficitaire de l'attention sans hyperactivité

- Le trouble déficitaire avec hyperactivité 

- L'hyperactivité et/ou l'impulsivité

La cause : 

Neurologique : anomalie située dans la zone du cerveau responsable de l'attention.

Comportementale : la défaillance a des répercussions sur le sens de l'organisation de l'enfant, de ses mouvements qu'il peine à maîtriser.

Les caractéristiques :

- Perturbations durables des fonctions cognitives (attention, mémoire, fonctions exécutives).

- La fréquence des troubles des apprentissages (troubles dit "dys").

- Un fort ressentiment sur l'estime de soi (opposition, provocation, anxiété, dépression, etc.).

Les facteurs aggravants :

- exposition à des produits toxiques tels que le plomb, mercure.

- les pesticides 

- les additifs alimentaires, les colorants, les conservateurs...

A noter que certains ont une déficience de dopamine - qui joue un rôle important dans la motivation et l'attention -  et la noradrénaline qui joue un rôle dans le processus d'apprentissage, de la mémorisation et la notion de prudence. Une faible production de ces neurotransmetteurs entraîne le manque d'attention mais aussi la tendance à l'impulsivité de l'enfant hyperactif.

Ce trouble est souvent diagnostiqué vers l'âge de 7 ans et peut être à l'origine de grandes difficultés scolaires, cependant il ne remet pas en question l'intelligence de l'enfant, bien au contraire. Selon les études, les filles seraient autant touchées que les garçons. Les enfants qui en souffrent ont souvent des comportements difficiles dès l'âge de deux ans.

Il n'est pas non plus dû à un désordre psycho-affectif car contrairement aux idées reçues, l'enfant ne manque ni d'attention ni d'affection de la part de ses parents et de son entourage.

Ces enfants rencontrent d'autres problèmes que les troubles d'apprentissages, ils souffrent d'anxiété, de manque d'estime de soi dû à des difficultés de socialisation qu'ils rencontrent en grandissant.

En résumé :

La médecine traditionnelle n'a aucun traitement pour guérir de la TDAH, seulement en atténuer les effets avec la Ritaline par exemple. Cependant, on peut agir en naturopathie afin d'atténuer les troubles. Intervention sur l'alimentation (éviter les pesticides, les additifs et colorants) aucun produits industriels, produits frais (bio de préférence). Les fleurs de Bach pourront aider sur l'anxiété, la concentration, retrouver la confiance en soi (surtout chez les ados), les fréquences sacrées de guérison peuvent être bénéfiques également comme la fréquence 852 Hz qui va agir sur la glande pinéale, le cerveau et le système nerveux et les problèmes de concentration ou la fréquence 432 Hz qui va agir sur le système endocrinien et sur les problèmes de mémorisation ou encore la fréquence de Schumann qui va agir sur le centre locomoteur.

 

Bien à vous...

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 4 Décembre 2021

S'immerger régulièrement dans un environnement naturel peut contribuer à réduire significativement le stress et les symptômes de troubles de l'attention, tout en renforçant le système immunitaire et en augmentant le niveau d'énergie : son taux-vibratoire.

Bonjour à tous,

La sylvothérapie est un mode de soin qui consiste à installer certains convalescents ou malades souvent victimes de maladies pulmonaires dans certaines forêts pour leur offrir un air plus sain. Elle est aussi appelée aussi "shinrin-yoku" : le bain de forêt comme thérapie. Né au japon dans les années 80, le shinrin-yoku fait partie intégrante de la médecine préventive.

Le principe est simple :

 Il suffit de faire une promenade en forêt - lente- de deux à quatre kilomètres et de faire fonctionner tous ses sens :

- L'ouïe en écoutant le chant des oiseaux

- L'odorat en sentant l'odeur des bois

- Le toucher : les troncs d'arbres, les feuilles, les fleurs

- Le goût : en mangeant des baies par ex

- La vue : en observant le paysage dans lequel vous êtes.

Pour quels bienfaits ?

- Une tranquillité et un environnement apaisant. Une étude de 2004 a démontré une diminution du taux de cortisol sur des personnes ayant marché dans les bois en comparaison aux personnes ayant couvert la même distance en ville. Le cortisol est considéré comme l'hormone responsable du stress.

- Un air pur et enrichi : l'air forestier contient bien moins de microbes que l'air urbain et notez qu'il y a trois fois plus de dioxygène produit par une forêt tempérée que par une prairie.

- Un air naturellement enrichi en huiles essentielles : en terpènes et phytoncides, molécules antibiotiques naturellement secrétées par les arbres pour se défendre de leurs pathogènes. Le cèdre en Orient, le Pin en Europe ont depuis longtemps la réputation d'être bons pour la santé.

- Les sons procurent un effet sédatif naturel qui diminue la tension et l'activité mentale. 

- Marcher a de nombreux effets positifs : améliore les fonctions immunitaires et réduit le stress.

- La couleur verte a un effet apaisant. Roger Ulrich, qui étudie le comportement humain au Texas, note également que les patients guérissent plus vite quand leur chambre donne sur un espace vert. Ces derniers souffrent moins de nausées et prennent moins d'antalgiques.

- Les enfants sont particulièrement sensibles à la proximité des arbres. Ce qui a une répercussion positive sur leur fonctionnement cognitif ainsi que sur leur capacité à jouer de manière créative lorsqu'ils sont dans des espaces naturels. Il semblerait même que les enfants ayant un déficit d'attention s'apaisent au contact des arbres et augmentent leur seuil de concentration.

On peut même citer une diminution du taux de glucose dans le sang chez des diabétiques sur une étude menée pendant six ans.

Cette simple activité permet une déconnexion totale et un retour à soi, menant à un état méditatif.

A noter que chaque arbre possède une vertu particulière :

Le bouleau est symbole de renaissance et de pureté. Le frêne est l'arbre de la vie et de l'initiation. Le chêne est l'image de la force et de la capacité à vaincre. Le saule symbolise la lune et donc la femme. Le noisetier confère la sagesse et donc la vie. Le houx protège des ennemis et est de bon augure. C'est dailleurs de là que vient la symbolique du baiser sous le houx. Le lierre favorise la recherche intérieure et indique ses propres ressources. L'aulne représente le pouvoir de connaître le futur. Le sorbier sauvage initie à la magie tout en protégeant des influences négatives. Le jonc incarne les forces externes devant lesquelles il faut se soumettre. L'aubépine est idéale pour faire un voyage intérieur et avoir de l'intuition.

Une nouvelle mode ?

Cette nouvelle activité fait écho chez nous suite au livre  "la vie secrète des arbres" écrit par un garde forestier allemand, Peter Wohlleben et du film issu du livre : l'intelligence des arbres. L'auteur montre que les arbres sont capables de communiquer entre eux par les odeurs et les signaux électriques, ainsi que par leurs racines. Il indique qu'ils s'entraident entre eux et auraient une "forme de mémoire". Ses affirmations ont été confirmées par des scientifiques à l'université du British Columbia au Canada. Le livre a été vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde.

En résumé :

Des cures sylvatiques ont depuis longtemps été développées dans certains pays, notamment pour les tuberculeux en forêts tempérées ou nordique. Des sanatoriums et leur solarium et divers types de centres de cures ont été installés dans des environnements forestiers ou en bordure de lac. Comme le disait Chateaubriand dans "Voyages" " qui dira le sentiment qu'on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde..." Un apaisement du corps et de l'âme sans doute. Rien ne vous coûtera d'aller vous ressourcer auprès des arbres même si la prudence reste de mise car la forêt abrite aussi des agents pathogènes et quelques espèces comme les tiques.

 

Bien à vous ...

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 2 Décembre 2021

Bonjour à tous,

C'est quoi l'hypertension ?

Ce sont les artères qui résistent de manière anormalement forte à l'écoulement du sang dans le corps. Cela pose un problème, car en situation normale, les artères sont déjà exposées à une pression si énorme, qu'elles ne cessent de se fissurer et d'avoir besoin de se réparer. En conséquence, les artères s'abîment avec le temps en présence d'hypertension dont la hausse persiste alors que le sujet est au repos. Elle touche environ 20% de la population adulte. Elle est souvent dite "essentielle" car aucune cause connue n'explique son apparition. Dans 10% des cas, elle est la conséquence d'une autre maladie (hypertension secondaire).

Causes et complications : 

L'augmentation de la TA est le plus souvent asymptomatique. Les premiers signes d'alertes peuvent se présenter sous forme de céphalées, épistaxis, dyspnée, vertiges, douleurs thoraciques ou troubles visuels. 

Les facteurs de risque :

Tabac, alcool, café, réglisse, âge/ sexe, la génétique, le diabète, sel/graisses en excès, les drogues, stress, cholestérol, vitamine D en surdosage, intolérance aux hydrates de carbones, hypokaliémie (baisse de potassium)...

Le retentissement sur les organes cibles (cœur, reins, cerveau) doit être pris en compte. Leurs capacités et leurs survis sont alors en danger. Cela constitue un facteur de risque d'artériosclérose, problème de santé publique (15 à 20% de la population) entraînant :

- des céphalées ou malaises mais aussi des maladies coronaires (maladie des artères qui irriguent le cœur), infarctus du myocarde.

- des AVC (accidents vasculaire cérébral) empêchant temporairement l'irrigation d'une partie du cerveau, de l'insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, des cécités (les petites artères "pètent" dans les yeux).

L'âge et le sexe modifie la pression artérielle. Elle augmente après la ménopause de la femme et pour un même niveau de pression artérielle, son risque demeure inférieur à celui de l'homme.

Le protocole naturo :

L'anamnèse (recueil de données) est un élément essentiel de l'approche clinique de l'HTA.

- Elle permet de situer les antécédents familiaux (infarctus du myocarde, accidents cérébraux) non seulement chez les parents, mais aussi dans la fratrie en faveur d'une éventuelle origine génétique. 

- Permet d'éliminer une cause toxique.

- Mesures répétées de la TA : enregistrement de la TA sur 24h (holter) chez soi.

- Vérifier les prises de sang et d'urine (cholestérol, sucre, acide urique).

- Vérifier s'il y a une hypokaliémie susceptible d'évoquer une HTA secondaire.

Les classes d'antihypertenseurs : 

- Les diurétiques favorisent l'élimination liquide et sodium de l'organisme, ce qui réduit le volume sanguin et la TA. Permet la réduction d'AVC et d'événements coronariens.

- Les bêtabloquants diminuent le volume du sang éjecté par le cœur et réduisent la fréquence cardiaque.

- Les inhibiteurs calciques diminuent la tension des vaisseaux donc diminuent le travail du muscle cardiaque. Peuvent toutefois activer le système nerveux sympathique (infarctus).

- Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) agissent sur les hormones qui sont responsables de la régulation de la TA. Attention, ils peuvent favoriser une insuffisance rénale.

Aucune classe d'antihypertenseurs n'a montré réellement de supériorité par rapport à une autre. 

Les moyens :

- contrôler le poids (éviter la surcharge pondérale).

- limiter les apports en sel.

- limiter les graisses saturées et aliments riches en cholestérol (en cas d’hypercholestérolémie).

- limiter la ration glucidique (en cas de diabète et d'intolérance aux hydrates de carbone).

- stopper le tabac et l'alcool.

- faire de l'activité physique.

L'alimentation :

Le sodium a une influence importante sur l'hypertension. Il augmente le volume de sang à faire circuler, ce qui a pour conséquence d'augmenter la pression. Le cœur bat plus vite et tout l'organisme fatigue. Cependant, l'hypertension n'est pas pour autant un symptôme révélateur pour certaines personnes consommant trop de sel. Les médicaments ne sont pas forcément nécessaires pour diminuer le TA. Le suivi des conseils alimentaires ainsi qu'une vie plus saine peuvent suffire.

Le potassium a un rôle réducteur de l'hypertension. De nombreux travaux médicaux ont démontré que le sodium faisait autant monter la tension que le potassium la faisait baisser. L'étude du docteur Miller a mis en évidence le rapport potassium/sodium : le potassium étant un excellent diurétique, l'excès de sodium est évacué. 

Eviter de rajouter du sel aux aliments dans l'assiette. Favoriser les aliments riches en potassium tels que les produits à base de soja (sans exagération), les graines germées, les noix, amandes, noisettes, en quantité journalière mais modérées. Tous les produits de la mer, les légumes verts (crus et cuits) et s'assurer que la ration journalière comprend tous les minéraux nécessaires. Manger des fruits en dehors des repas.

Tout ce qui est diurétique est de bon escient : fraises, olives noires, raisin ou jus de raisin, les algues... L'ail et l'oignon (cru) seront de tous les repas principaux.

L'activité physique

Ne pas confondre activité physique et sport qui sont deux choses bien différentes. Il conviendra d'associer à l'alimentation des exercices physiques qui seront suivis de relaxation profonde.

La pratique d'un sport d'endurance peut éventuellement entraîner une diminution de la TA, à condition qu'il soit pratiqué de façon régulière (au moins une fois par semaine) et qu'il respecte quelques règles : un échauffement et une récupération/étirements de 10 mn. De boire 3 ou 4 gorgées d'eau toutes les 30 mn. De ne pas pratiquer d'activités intenses par certaines températures (-5° ou 30°). Pas de douche dans les 15 mn qui suivent l'effort. Enfin, il est important d'effectuer un bilan médical avant toute reprise d'activité sportive intense au-delà de 35 ans pour les hommes et les femmes et signaler toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l'effort.

Quelques traitements naturels et complémentaires :

- Dans les nutriments : 

Abricot, ananas, banane séchée, betterave, carotte, cassis, chou, citron,  coing, datte, épinards, framboise, groseille, laitue, myrtille, pissenlit, pomme, prune, orange...

- Oligoéléments/minéraux :

Des études ont démontré qu'une simple augmentation de l'apport de potassium pouvait abaisser sensiblement la TA, car le potassium ou le calcium sont des adversaires du sodium. Mais aussi : le chrome, iode, manganèse, cuivre, or, argent, cobalt.

Le chrome joue un rôle important dans la prévention des risques cardio-vasculaires.

L'iode : la glande thyroïde est responsable de la régulation de la prévention artérielle, fréquence cardiaque, température corporelle et du métabolisme du corps.

- La phytothérapie :

Les fleurs d'aubépine : infuser 1 à 2 cuillères à café de sommités fleuries séchées pour 1 tasse d'eau bouillante pendant 10 mn - filtrer- boire 2 ou 3 tasses par jour.

Le cassis : infuser 5 cuillères à café de feuilles fraîches dans 50 cl d'eau bouillante pendant 15 mn. Filtrer. Boire 1 tasse matin /midi/ soir pendant 1 mois et si besoin, une cure de 20 jours par mois pendant 3 mois. Attention en cas d'insuffisance cardiaque ou rénale.

L'infusion de fumeterre : 150 gr de feuilles de fumeterre, 150 gr de feuilles d'olivier, 150 gr de sommités de fleurs d'aubépine. Infuser 4 cuillères à soupe du mélange pour 1 litre d'eau bouillante pendant 15 mn puis filtrer. Boire 6 tasses par jour par jour, aussi longtemps que nécessaire.

- Aromathérapie

Beaucoup auront une action mais ce sera surtout à choisir en fonction des symptômes  et de l'origine de l'hypertension.

Huile essentielle de lavande officinale : massage sur le plexus solaire, sur les poignets, ou en gouttes sur un comprimé neutre.

Huile essentielle de camomille romaine : massage sur les poignets associée à de l'huile végétale. Ou inspirez plusieurs fois par jour.

Huile essentielle de marjolaine pour les troubles nerveux et cardio-vasculaires : 1 à 2 gouttes sur un comprimé neutre 2 fois par jour ou en massage pur sur le plexus solaire et l'intérieur du poignet.

- Homéopathie :

Voir les symptômes afin de déterminer quelle sera la posologie à adapter avec quel médicament.

Belladonna 5 ch : 2 granules 3 fois par jour si poussée d'hypertension et le visage rouge.

Phosphorus 9 ch : 2 granules 3 fois par jour, sous forme épistaxis (saignement du nez).

Natrum muriaticum 7 ch : 2 granules 2 fois par jour, si l'alimentation est trop salée.

Nux vomica 9 ch : 2 granules 3 fois par jour pour les nerveux, stressé et sans activité physique.

- Les teintures mères :

Ginseng TM : régulateur de la TA aussi bien en hypotension qu'en hyper.

Oléa europaea TM (olivier) : lutte contre L'HTA essentielle. 4 fois par jour à raison de 10 à 15 gttes.

Viscum album TM (le gui) : action essentielle sur la pression vasculaire et sur le cœur. 3 fois par jour. 15 à 20 gttes dans un peu d'eau.

- Autres Thérapeutiques naturelles :

Une cure de pollen peut s'avérer utile, gelée royale, vinaigre de cidre, airelle...

Coenzyme Q10 : les auteurs d'une analyse publiée en 2017 sur 362 sujets, ont conclu que, la CoQ10 peut réduire la TA sans effets indésirables. Les dosages utilisés lors de cette étude ont varié de 60mg à 100 mg 2 fois par jour.

L'extrait de pépin de raisin a une action bénéfique sur la circulation et donc sur le cœur et l'HTA.

Les plantes utiles : les feuilles de l'olivier (20 gr dans 300 gr d'eau et laisser réduire d'un tiers), le basilic, l'arnica, la bourrache, la camomille, psyllium, racine de fraisier, thym, chélidoine...

Les aliments : forcer en particulier sur l'ail et l'oignon qui sont extrêmement bénéfiques pour le cœur et la circulation. 

Les cures de jus : raisins, poires, jus de grenade, pommes, jus d'airelles...

Une mono-diète de poires fera baisser la TA rapidement.

La macrobiotique recommandé par Pierre-valentin Marchesseau.

Massage ou tapotement des vertèbres 3e et 4e dorsales ainsi que la 10e.

Robert Masson indique de débuter par une cure de bouillon de légumes aux aromates (sans sel, de 1 à 7 jours).

Ne pas hésiter à entreprendre une cure de magnésium.

La sophrologie qui favorise la détente peut agir de manière efficace sur le stress passager et chronique. Peut agir sur l'HTA légère, modérée, sévère. Ne fonctionne pas chez tout le monde mais ça vaut la peine d'essayer. Dans tous les cas, les personnes se sentent mieux.

Dans le même registre, l'hypnose en cas d'HTA récente, légère à modérée (en dessous de 18) pourra apporter un sérieux bénéfice. Peu efficace sur une HTA installée depuis plusieurs années. En 3 à 7 séances, le résultat est visible.

Bien à vous...

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0