Publié le 25 Juillet 2024

Bonjour à tous,

On le retrouve de plus en plus dans les recettes saines et gourmandes, il est également appelé le plantain des Indes, il est connu pour être un excellent allié des intestins mais pas que... Je vous présente le Ispaghul ou graines de psyllium blond, bien connu en phytothérapie. 

S'il existe plusieurs formes de psyllium, ici on ne parlera que du psyllium blond.

Il est un atout indispensable pour réguler les intestins, avec ses fibres hydrosolubles, capable de rétablir une diarrhée ou une constipation grâce aux mucilages susceptibles d'absorber 8 fois leur volume en eau. En effet, le mucilage est une substance végétale visqueuse qui gonfle au contact de l'eau. On en trouve, entre autre, dans les algues et les graines de lin. Par conséquent, le mucilage est comestible, utilisé en pharmacie pour ses propriétés à soulager les irritations de l'intestin en formant un film protecteur. Il agira de même sur l'estomac.

On comprend mieux pourquoi le psyllium blond est un appui précieux sur lequel on peut compter lorsque l'on soufre de SCI (syndrome du côlon irritable), ou simplement d'un dysfonctionnement du transit.

Il sera aussi un protecteur des parois de l'estomac en l'absorbant avant les repas et un atout précieux pas la même occasion sur la satiété.

Il aurait également la capacité de réduire la glycémie ainsi que le cholestérol d'après des études menées sur le sujet. Mais restons en au fait qu'il est déjà prouvé qu'il agit favorablement sur le système digestif et notamment sur les intestins et le transit. 

Il peut se trouver en poudre, en gélules ou en graines. Vérifier cependant, à ce qu'il y est la mention Bio sur le paquet. Pour la poudre, commencer par une cuillère à café dans un verre d'eau ou jus et augmentez si nécessaire.

Il est bien connu de nos youtubeurs qui l'incorpore dans des recettes qui ma fois, sont plutôt très intéressantes et très bonnes contre toutes attentes! Comme les fameux cookies délicieux et anti inflammatoire de Jacks-team sur Instagram. 

Pour tous ceux qui aurait du mal en absorption, voici la recette du banana bread :

Ingrédients:

  • 3 bananes bien mûres + 1 pour la déco (facultatif)
  • 2 ou 3 œufs (suivant la grosseur)
  • 80 g de sucre de coco 
  • 70 g d'huile 
  • 150 g de farine complète (T150)
  • 70 g de poudre de noisette
  • 2 cuillères à soupe de psyllium blond
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuillère à café de cannelle
  • 100 g de pépites de chocolat ou chocolat concassé maison à au moins 70% de cacao bien sûr!

Préchauffer le four à 180°

Ecrasez trois bananes pour obtenir une purée lisse.

Séparez les blancs des jaunes. Ajoutez les jaunes dans le saladier de bananes avec le sucre.

Ajoutez l'huile, le poudre de noisettes, le psyllium blond, la cannelle, le bicarbonate et la farine; mélangez le tout. 

Montez les blancs avec une pincée de sel et incorporez au mélange. Ajoutez les pépites de chocolat et versez dans un moule huilé. Mettez la dernière banane en déco sur le gâteau avant d'enfourner pendant 45 mn à 180°. 

Et dégustez!!... Laissez quand même refroidir un petit peu!

Essayez et dites moi ce que vous en pensez!

 

Bien à vous...

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Parapharmacie

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Publié le 23 Juillet 2024

Bonjour à tous,

Le lâcher-prise est un sujet bien plus complexe qu'il n'y paraît et revêt plusieurs interprétations suivant qui en parle. Le dictionnaire nous donne la définition suivante : c'est un moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise. Jusque là, nous sommes en accord avec la définition. Pourtant, a priori, ce n'est pas si simple à faire au quotidien. On s'entend répéter constamment "Laisse tomber, ça n'en vaut pas la peine", "N'y pense plus", ou encore le fameux "Il faut que tu lâche-prise" à propos de tout et n'importe quoi. Si cela nous est rabâcher aussi souvent, c'est bien qu'il est difficile d'accéder à ce fameux lâcher-prise ! Et pour cause, car il demande du temps et de la pratique. Cela prends du temps d'arriver à prendre de la distance et de la hauteur pour voir les choses différemment et relativiser. Cela prends du temps pour remettre les choses à leur vraie place, à leur juste valeur sans qu'elles ne soient exagérément importantes. 

Alors effectivement, lâcher-prise revient à accepter et réussir à abandonner un processus de rumination à propos de toutes sortes sujets (personnels ou professionnels) car chacun d'entre nous peut percevoir un problème dont la résolution semble complexe. 

Alors, est-ce un manque d'action de notre part ? Doit-on croire que les expériences de la vie nous feront "lâcher-prise" et si oui quand ? Que doit-on faire pour réaliser un lâcher-prise complet ? Vient il au fur et à mesure de notre évolution personnelle ou bien à la fin du parcours comme une résolution évidente ?

Pour Nathalie Ebner le lâcher-prise ne résulte pas d'un manque d'action comme on pourrait le croire, et encore moins de s'en remettre au destin ou à l'ordre Divin en restant sur son canapé à regarder Netflix, mais bel et bien regarder avec lucidité ce qui est de votre ressort car vous êtes comme toujours et comme le dit Lilou de "la télé de Lilou" co-acteur et co-créateur.

Après toutes ces années de travail personnel, je suis d'accord pour dire que non seulement le lâcher-prise est une conséquence de la guérison de certaines blessures dont les peurs, mais également qu'il ne se produit pas tant que le mental reste présent et qu'il est dans le contrôle. Qui dit contrôle signifie besoin de sécurité et ce besoin reflète une ou plusieurs peurs.

Pour arriver au lâcher-prise, il faut donc commencer par la racine, en d'autres termes s'occuper de travailler ses peurs. C'est seulement à la guérison complète de celles-ci qu'il peut intervenir et se manifester. Dès lors, il apparaît en soi comme une voie de conséquence. Il se crée donc de lui-même sans aller le chercher. Vouloir lâcher-prise n'a non seulement aucun sens mais c'est juste impossible tant que les peurs profondes et les blessures associées sont présentes et qu'elles n'ont pas été travaillées.

Le vrai lâcher-prise passe par le détachement. Se détacher des personnes, des choses, des situations, des biens matériels mais également du fait de tout vouloir savoir à l'avance, de vouloir tout contrôler et de tout analyser. Le détachement permet de voir et accueillir ce qui est. La méthode MIR permet ce travail afin de se détacher du père et de la mère pour commencer pour élargir à l'ensemble des personnes intimes (enfants, frères, sœurs, etc.) et professionnelles (collègues, patron) mais également à tous les événements et toutes les situations et expériences extérieures qui auraient conduit votre mental à tourner en boucle dans une rumination excessive. Travailler le détachement signifie "couper" avec les situations et les expériences négatives de la 3D, en lien avec d'autres personnes qu'elles soient familiales ou professionnelles. En aucun cas, cela signifie couper les liens. Nous sommes tous reliés les uns aux autres et les liens ne peuvent être coupés.  

Selon Eckhart Tolle, le lâcher-prise correspond également au détachement qui peut avoir une connotation négative chez certaines personnes qui le considèrent comme une défaite, un renoncement, l'incapacité d'être à la hauteur des défis de la vie. Cependant, le vrai détachement qui engendre le lâcher-prise signifie simplement d'atteindre "cette profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie, plutôt que d'y résister". Le seul moment selon Eckhart Tolle où vous pouvez sentir ce courant c'est dans l'instant présent.

Lâcher-prise serait donc aussi simple que d'accepter le moment présent inconditionnellement et sans réserves. Savoir renoncer à la résistance intérieure qui s'oppose à ce qui est, et qui s'accentue encore plus lorsque les choses vont mal. La souffrance alors apparaît et résulte du décalage entre les attentes du mental et ce qui est réellement.

En résumé

Plusieurs ouvrages ont été publiés sur les méthodes pour lâcher-prise. Ils contiennent certainement des informations pertinentes, cependant si l'on vous annonce qu'il suffit de faire quelques exercices pour atteindre cet état de plénitude que représente le lâcher-prise, il me semble que l'info sera quelque peu erronée. 

Le lâcher-prise, c'est ôter toutes les tensions intérieures sans passer par un effort ou par le "vouloir". Il représente simplement l'acceptation de sa propre vulnérabilité, à ne pas confondre avec la faiblesse.

La vulnérabilité est reliée à la sensibilité et n'est donc pas par conséquent une faiblesse mais au contraire une grande force.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Spirituel

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Publié le 22 Juillet 2024

Bonjour à tous,

La transformation des aliments par l'industrie agro-alimentaire joue un rôle certain dans les-maladies-chroniques. Plus un aliment est transformé et plus il aura un effet néfaste sur la santé notamment en faisant baisser le-taux-vibratoire, surtout s'il est fréquemment consommé. On évoque ici ce que l'on appelle : l'anti-nutrition.

Qu'appelle-t-on un aliment hautement transformé ? 

Il existe plusieurs degrés de transformation des aliments :

Les aliments non transformés tels que les légumes, les fruits, les œufs et les peu transformés tels que ceux qui ont été broyés, séchés, fermentés, et surtout sans ajout de substances.

- Les aliments transformés tels que certains ingrédients culinaires (huiles végétales, sucre de table, le miel, etc.) ainsi que les produits tels les conserves de légumes, sardines et thon en boîte, fromage, vin, bière, cidre, etc.

- Les aliments ultra-transformés : représentent les produits et boissons dont la fabrication comporte plusieurs étapes et techniques de transformation, utilisées exclusivement pour l'industrie alimentaire dont le but est de créer des produits peu chers, faciles à utiliser, agréable au goût, et qui se consomment rapidement en étant chauffés au micro-onde. De tels produits contiennent du sucre, du sel, des graisses saturées, des huiles hydrogénées, et des additifs. La législation autorise bien sur les additifs tels que les arômes et toutes les substances dites "alimentaires" qui ne sont pas habituellement utilisées en cuisine et que les industriels utilisent afin d'imiter les qualités d'un aliment brut et de leur préparation culinaire ou pour masquer des défauts du produit fini. Quelques exemples d'aliments ultra-transformés que l'on trouve en grande surface : confiseries, biscuits, gâteaux, jus de fruits, boissons gazeuses, produits laitiers, nuggets, poisson pané, tous les plats prêts à consommer, chips, préparations pour gâteaux, soupes en sachet, les céréales du petit déjeuner, les pizzas, le pain, etc.

C'est quoi un additif ?

C'est une substance qui n'est habituellement pas utilisée comme un ingrédient dans l'alimentaire. Ces substances sont ajoutées aux aliments au stade de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, du transport, et se retrouvent donc dans la composition du produit fini.

Ils ont des fonctions particulières telles que :

- Conservateurs, antioxydants afin de garantir la qualité sanitaire des aliments.

- Colorants, édulcorants, exhausteurs de goût pour améliorer l'aspect et le goût.

- D'épaississants, de gélifiants pour apporter une texture particulière.

- D'émulsifiants, antiagglomérants, stabilisants pour garantir la stabilité du produit.

Ce qu'il faut savoir :

L'additif n'est pas un aliment mais quelque chose que l'on rajoute au produit alimentaire. C'est donc un substitut qui ne se consomme pas. Il existe environ 320 additifs autorisés répertoriés dans un livret que l'on peut trouver facilement. Mais il existe également une catégorie d'additifs (environ 350) spécialement conçus pour ne pas être déclarés sur la liste d'ingrédients dont une bonne cinquantaine reconnus comme nocifs qui peuvent être source d'allergies ou de maladies. La réglementation européenne stipule qu'un auxiliaire technologique peut, ne pas être déclaré ou n'est pas déclarable comme le précise Christophe Brusset, ingénieur de l'industrie agro-alimentaire, dans son livre "Vous êtes fous pour avaler tout ça !". Il existerait en fait dix-sept catégories d'additifs que l'on appellent des auxiliaires technologiques que l'industrie peut utiliser sans les déclarer comme certains solvants par exemple. 

Voici une liste de ceux à éviter plus particulièrement : 

- Le E171 : le dioxyde de titane qui est un "blanchisseur" que l'on retrouve dans certains bonbons, dentifrices, médicaments, pâtisseries, plats cuisinés, etc.

- Le E104 : colorant que l'on retrouve dans les sodas, confiseries, confitures, boissons alcoolisées, etc. Il est interdit aux Etats-Unis et en Australie.

- Le E950 : édulcorant que l'on trouve dans certains produits allégés, bonbons. Il sucre 200 fois plus que le sucre classique…

- Le E124 : colorant que l'on nomme le rouge cochenille, facilement reconnaissable dans le chorizo.

- Les E249 à E251 : nitrites et conservateurs que l'on retrouvent dans la charcuterie et les viandes industrielles. C'est ce qui donne la jolie couleur rosée du jambon.

- Les E214 à E219 : parabènes et conservateurs : charcuteries, pâtes à tarte, biscuits apéritifs, bonbons. Il serait grandement associé au cancer du sein car ils agissent comme les œstrogènes.

- Les E131 à E133 : des colorants qui seraient la cause de l'hyperactivité chez l'enfant, d'allergies, d'asthme et de problèmes de peau.

- Les E602 à E625 : les exhausteurs de goût qui se cachent derrière d'autres appellations telles que glutamate, arômes, extrait de levure, que l'on retrouve dans les chips, les plats préparés, la cuisine asiatique, et en fait un peu partout.

La plupart des additifs à éviter font partis des E car ils sont susceptibles de provoquer de l'hyperactivité chez l'enfant (colorants des bonbons), peuvent être toxiques pour la reproduction (conservateurs, antioxydants), un risque accru de cancer du côlon (nitrates et nitrites), peuvent contenir des substances immuno-toxiques à forte doses et suspectées d'être cancérigène. Enfin, ne vous fiez pas aux grandes marques qui elles aussi mettent des additifs dans leur produits.

Si vous êtes un peu perdus sur ce que vous pouvez manger ou non, L'UFC-Que Choisir, soucieuse d'une alimentation quotidienne dénuée de tout risque sanitaire propose une "base de données des additifs", une grille (consultable gratuitement) d'appréciation des additifs alimentaires autorisés, des plus acceptables à ceux qu'il faudrait éviter.

Ceci dit, même pour ceux qui semblent acceptables, et pour une meilleure santé, il serait quand même souhaitable d'éviter les aliments ultra-transformés des grandes surfaces. Privilégiez les légumes, les fruits et cuisinez vous-même vos petits plats, si simples soient ils. Vous saurez au moins ce que vous donnez à votre corps.

En résumé : 

Du sucre, du sel, des graisses saturées, les huiles hydrogénées, des additifs… Voici la liste des ingrédients (et il y en a d'autres) que l'on peut retrouver dans les aliments ultra-transformés vendus en grandes surfaces. Les colorants, conservateurs, édulcorants, émulsifiants, exhausteurs sont présents dans de nombreux aliments industriels afin d'améliorer leur goût, leur aspect visuel et leur conservation. Les différents additifs et ingrédients industriels, tout comme le sel et le sucre, ne servent qu'à booster les qualités gustatives du produit. Dans certains rayons de supermarché, il n'y a quasiment que des produits ultra-transformés.

Rappelons que le sucre est l'ennemi numéro 1. Il est pourtant celui le plus caché dans ces aliments transformés. Dès lors, il devient plus facile de lutter contre l'obésité et/ou le diabète en modifiant son alimentation qui permettra également de lutter contre les grandes maladies chroniques de notre société actuelle, telles que le cholestérol, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

Halte aux aliments hautement transformés et donc aux additifs ! Mangeons une nourriture vivante.

 

Bien à vous

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 15 Juillet 2024

Bonjour à tous,

L'embonpoint est devenu un phénomène de société. Autrefois, il était considéré comme une vertu car il était le symbole de la réussite sociale et celui d'une bonne santé. On disait alors d'un gros qu'il "se portait bien". Les mentalités ont évolué, on a progressivement pris conscience des méfaits d'un excès de poids qui est maintenant considéré comme un facteur de risque pour la santé. Il y a encore une dizaine d'années, on aurait pu dire qu'il restait encore du chemin à parcourir pour y arriver. Seulement voilà, le constat est tel de nos jours, qu'il nous faut nous rendre à l'évidence! L'embonpoint a prit une place considérable dans nos vies d'adulte mais également dans la vie de nos enfants... C'est devenu une vraie catastrophe!

Il faut être pragmatique en matière de gestion de son équilibre pondéral. Trop souvent, nos modes de vie sont responsables d'un embonpoint progressif, où peu à peu l'obésité s'installe liée à certaines maladies notamment le diabète. Aussi, dès que ce stade est atteint, chacun cherche à le rendre réversible et donc notamment à maigrir. Il faut alors choisir une approche, opter pour une méthode et prendre conscience que la gestion de notre alimentation est essentielle et ce, sur un long terme : c'est à dire tout le restant de sa vie. Il conviendra donc pour se faire, de modifier ses habitudes alimentaires, de comprendre ce que l'on mange, d'adapter le métabolisme pour maigrir puis rester stable au niveau pondéral choisi, ce qui s'avère être le plus compliqué. A part si l'on a trouvé la bonne méthode dès le départ. Même si le jeûne - quel qu'il soit - est un outil très appréciable, l'être humain ne peut se contraindre en permanence. Il a besoin d'une approche du savoir manger, connaître ce qui est bon pour lui mais qui ne l'est pas forcément pour son voisin.

Michel Montignac en parlait déjà dans son livre "Je mange, donc je maigris". il y a plus de trente ans, il évoquait l'excès de poids éventuellement lié au diabète et nous expliquait déjà l'impact de l'index glycémique. Trente deux ans plus tard, a-t-on évolué et pris en compte sa méthode et ses avertissements ? Pas vraiment d'après ce que l'on peut constater. Le diabète de type 2 ne devrait plus exister et pourtant, il touche maintenant nos enfants! En trente ans, nous sommes passés d'un diabète de type 2, généralement après 60 ans, à ce même diabète de type 2 dès l'enfance! Mais comment cela est-il possible? Que s'est-il passé pour qu'on en arrive à ce stade? Notre alimentation moderne (associée à d'autres facteurs certes) en est la principale et triste cause.

Le diabète : 

Diabète de type 1 est une maladie auto-immune où les cellules du pancréas sont détruites empêchant l'hormone de l'insuline de faire diminuer le taux de sucre dans le sang. Il atteints 10% des enfants et des adolescents souvent avant 25 ans. 

Le diabète de type 2 est caractérisée par une hyperglycémie chronique chez les adultes d'un certain âge : généralement après 60 ans. Nous avons tous le pouvoir d'intervenir sur ce type de diabète.

Diabète insipide  est un trouble fonctionnel provoqué par une anomalie de sécrétion ou d'action d'une hormone au niveau de l'hypothalamus. Il est caractérisée par une soif excessive et une importante quantité d'urine.

Il y a quelques décennies, les industries agro-alimentaires ont découvert qu'en ajoutant du sucre, leurs produits avaient plus de saveur. Si bien que de nos jours, le sucre se trouve partout, même dans les aliments salés tels que le pain ou la sauce tomate.

Les "coups de pompes" sont le signe d'une fragilité du pancréas dû à un excès de sucre. En adoptant de nouveaux principes alimentaires, la vitalité physique (et intellectuelle) perdue depuis longtemps, revient comme par enchantement. Certaines habitudes alimentaires sont à l'origine d'un manque de tonus, et par conséquent, d'une sous-performance sportive et professionnelle. En suivant quelques principes fondamentaux, les "coups de pompes" sont supprimés. Le diabète n'est autre que la conséquence d'une succession de mauvaises habitudes alimentaires. Le glucose est le carburant principal de l'organisme. Malheureusement, on le trouve partout, en excès et sous diverses formes.

La glycémie représente le taux de glucose (sucre) dans le sang. Elle est mesurée à jeun, au lever et est comprise habituellement entre 0,70 et 1,05 de glucose par litre de sang. Si vous avez plus de 1,26 g/l, sur 2 prises, à quinze jours d'intervalles, il y a de fortes chances pour que vous soyez considérés comme diabétique. 

La zone grise comprise entre 1,05 et 1,26 correspond au stade où aucun symptômes n'est réellement visible. Pourtant, si rien n'est entrepris lors de cette phase de transition, dans plus de la majorité des cas (70%), le diabète se développera en moins de dix ans. C'est la phase que l'on nomme le "prédiabète". Elle est donc la phase la plus importante pour envisager et décider de mettre en place un changement de l'alimentation.

Le sucre : addiction ou dépendance ?

Le terme d'addiction semble toujours plus impactant que celui de la dépendance et pour cause. L'arrêt d'une substance dite "addictive" est caractérisée par un trouble neurologique, lié au syndrome du manque physique comme par exemple lors d'un sevrage alcoolique. Ce qui n'est pas le cas dans la dépendance. Le tabac et le sucre n'entrent donc pas dans le domaine des addictions car ils ne présentent aucun risques pour l'intégrité physique de l'individu. Il est donc tout à fait possible de se sevrer du sucre.

L'index glycémique :

L'index glycémique ou IG est un critère de classement des glucides. Il permet de mieux identifier les aliments pour en faire les bons choix dans la perspective de la prévention et de la perte de poids. Le pouvoir glycémiant de chaque glucide est donc défini par l'index glycémique mis au point dans les années 1970. 

Michel Montignac est le premier en France à avoir utilisé le concept le l'index glycémique pour perdre du poids. Il a été interpellé par des études publiées dès 1976 par Crapo (chercheur en diabétologie aux USA) qui montraient clairement que l'élévation de la glycémie après le repas était très différente d'un glucide à l'autre. Crapo suggéra ainsi qu'un régime composé exclusivement de glucides ayant un faible index glycémique pouvait avoir une valeur thérapeutique dans la glycémie du diabétique. Montignac eut alors l'idée d'expérimenter ce concept sur lui ayant une surcharge pondérale importante après avoir remarqué que 85% des diabétiques étaient aussi obèses. Il découvrit ensuite Jenkins (chercheur Canadien) qui avait entreprit de hiérarchiser l'amplitude glycémique de chaque glucide par rapport à une valeur standard (celle du glucose), à qui la valeur de 100 était arbitrairement donnée. Chaque glucide se fit donc attribuer son propre index glycémique. Dès 1986, Michel Montignac proposa dans ses livres une méthode d'amaigrissement basée sur le choix des glucides en fonction de leur index glycémique en les classifiant en deux listes : les bons et les mauvais glucides.

Les mauvais glucides :

Ce sont tous les glucides dont l'assimilation provoque une forte augmentation de glucose dans le sang (glycémie). C'est le sucre de table sous toutes ses formes (pur ou combiné à d'autres aliments comme les pâtisseries), mais c'est aussi le cas de tous les glucides raffinés industriellement tels que les farines blanches et le riz blanc, ainsi que la pomme de terre et le maïs (celui avec lequel on fait du pain sans gluten...).

Les bons glucides :

Contrairement aux précédents, ce sont les glucides dont l'assimilation par l'organisme est faible et provoque donc une augmentation réduite du glucose dans le sang. C'est le cas des céréales brutes non raffinées, du riz complet et de certains féculents comme les lentilles et les fèves, mais c'est surtout le cas de la plupart des fruits et de tous les légumes que l'on classent aussi dans la catégorie des fibres alimentaires (poireaux, salade, haricots verts...) et qui contiennent tous une faible quantité de glucides.

L'état émotionnel : 

En regardant de plus près la manière dont certains se nourrissent, notamment en restauration rapide, il est facile d'en déduire que ce sont les mauvaises habitudes alimentaires (ingestion des mauvais glucides) qui sont à l'origine de leur surcharge pondérale. Cette situation ne fait qu'empirer chaque année. Montignac tirait déjà la sonnette d'alarme il y a plus de trente ans : les enfants sont de plus en plus gros. Ce n'est pourtant pas une fatalité et aborder le sujet de l'embonpoint revient à se préoccuper non seulement des symptômes (le poids) avec une prise de conscience du changement alimentaire à mettre en place mais sans négliger un autre aspect essentiel : l'état émotionnel. La diététique traditionnelle repose sur une mauvaise approche. Au lieu de compter les calories ou peser les aliments, il serait sûrement plus judicieux d'analyser pourquoi on grossit, tant sur le plan physique que sur le plan émotionnel, avant de mettre en place un quelconque régime restrictif calorique.

En résumé :

Retenez bien cette phrase : "Le capital physique que nous avons est le résultat de notre alimentation passée". Cette phrase est capitale et permet une meilleure compréhension de notre état actuel physique lié à nos habitudes alimentaires.

Maigrir et se stabiliser passe par une phase éducative obligatoire : le naturopathe est avant tout un éducateur de santé. Une prise de conscience des habitudes alimentaires acquises depuis des années, associée à un raffinage excessif de certains aliments qui sont à l'origine d'un dysfonctionnement progressif du métabolisme et du système digestif représente une première étape. La seconde étape consistera à prendre conscience de la nature des aliments, de leurs propriétés et de la famille à laquelle ils appartiennent. C'est seulement à partir de ce stade de compréhension que l'accompagnement individuel pourra être envisagé afin de gérer son alimentation ainsi qu'une gestion durable de son équilibre pondéral.

La forme, le tonus, la vitalité, le dynamisme dépendent étroitement de ce que nous ingérons. Très souvent, les effets secondaires apparaissent sous la forme de différents symptômes : maux de tête, troubles gastriques et/ou intestinaux, etc. Ce sont déjà des signes de saturation et d'affaiblissement de l'organisme qui se traduisent par une plus grande sensibilité. Les troubles (les symptômes) sont différents d'un individu à l'autre mais une des principales causes reste la mauvaise gestion de son alimentation, en ce sens, savoir ce qui est bon pour soi.

Y est associé incontestablement l'état émotionnel qui influe grandement sur cette gestion alimentaire. C'est pourquoi, en cherchant à régler un problème d'embonpoint, vous trouverez peut-être la solution à tous les autres maux dont vous souffrez et vice-versa : si vous traitez votre état émotionnel, vous verrez vos kilos s'évanouir comme par enchantement. Un vrai miracle ! Peu importe l'aspect par lequel vous passez, l'important est le passage à l'action.

L'organisme humain est capable d'encaisser tellement d'excès que l'homme ne sait jamais à quel moment il a dépassé la zone rouge. Si vous parvenez à gérer votre alimentation, c'est en fait votre vie que vous pourrez gérer.

Enfin, il est bon de rappeler que même dans le cas où l’excédent pondéral serait modeste, voire nul, adopter une bonne gestion de son alimentation est important. Il débouche sur la découverte d'une nouvelle énergie, la disparition de certains ennuis intestinaux et le rééquilibrage du système hormonal...

 

Bien à vous...

 

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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