Publié le 22 Janvier 2025

Bonjour à tous,

Ah l'amour! vaste sujet qui fait couler de l'encre mais aussi quelques larmes au passage...

On retrouve le thème un peu partout, dans les films, les chansons, les dessins animés, etc. Et pour cause! l'amour reste la base de toute chose. Cependant, de nos jours, un couple sur deux se sépare. La réunion de deux personnes désirant former un couple ne dure - pour la plupart - jamais bien longtemps. Et lorsque c'est le cas, le couple reste-t-il soudé par habitudes, par commodités, par peur de se retrouver seul, ou autre? Doit-on obligatoirement passer par le stade d'un développement personnel et d'une ouverture de conscience pour que le couple dure au fil des années tout en étant en harmonie? Si l'on en croit Jacques Ferber, oui, ce serait le cas. Car selon lui et sa vision des choses, il existe quatre phases amoureuses. Cependant, avant d'arriver au dernier stade, il nous faudra quelque peu travailler sur nous. 

On peut toutefois déjà enlever les couples éphémères qui ne se sont rencontrés que pour une courte durée (moins de trois ans) afin de comprendre que l'expérience n'avait d'autres buts que d'en retirer le meilleur. En d’autres termes, à l'issu de la relation qui n'a pas fonctionné pour x raison, les deux personnes concernées doivent être capable de ne pas réitérer la même expérience négative avec une autre personne. Cela nécessite, déjà à ce stade de se poser les bonnes questions!

Alors, qu'est-ce que l'amour et quels sont les différents visages de l'amour ? Un couple devrait-il toujours être comme au premier jour avec cette intensité fulgurante pour se rendre compte que ce n'est finalement pas le cas ! Aimeriez-vous vivre un amour vrai, profond, durable, pendant plusieurs années ? Si oui, Jacques Ferber vous donne quelques pistes sur le sujet et des informations sur les quatre visages de l'amour et du désir, de la rencontre amoureuse et de tout ce qui nous constitue dans l'amour et la rencontre entre un homme et une femme, ou deux hommes ou deux femmes puisque cela fonctionne exactement de la même manière.

On aime les pâtes, ses parents, ses enfants, son chien et tout ça avec un seul mot : aimer. Mais l'amour est multiple et il s'exprime de plusieurs façons. C'est pourquoi Jacques Ferber nous parle des quatre formes amoureuses qui sont extrêmement importantes pour un couple. Il explique qu'il est possible pour un couple de s'aimer très longtemps lorsque l'on a connaissance de ces quatre paliers amoureux en y associant (comme toujours) un travail sur soi.

Quelles sont ces quatre formes amoureuses selon Jacques Ferber ?

Éros : la passion amoureuse. Élément Feu. Il est le symbole du "Je te veux". Roméo et Juliette représentent parfaitement cette phase passionnelle, pulsionnelle et puissante qui relie deux êtres. Éros est la forme d'amour qui relie le coeur et le sexe tout en y mettant de la passion. L'amour rencontre le désir. Au cours de cette phase, l'autre devient le number one : il représente tout. La vie est belle et rien d'autre n'a vraiment d'importance. C’est le moment où on vit d'amour et d'eau fraîche. Le cocktail des hormones sécrétées par le cerveau comme la dopamine et la PEA qui font l'effet d'une drogue douce, provoque une modification des perceptions. L'autre est vu avec les yeux de l'amour et non tel qui est vraiment. Ne dit-on pas que l'amour rend aveugle!

Mais ce cocktail hormonal ne dure pas toute la vie. Au bout de quelques mois (moins de trois ans), la dopamine baisse, la PEA également, l'amour Éros diminue puisqu'il est conçu pour créer un élan : le temps de faire un enfant par exemple. C'est là qu'une autre forme d'amour entre en jeu : Philia.

Philia : l'amour tendresse. Élément Eau. Il est le symbole du "Je veux le meilleur pour toi". C'est l'amour qui va créer le compagnonnage dans un couple. Après le feu d'éros (l'élan) vient l'élément Eau qui adoucit le feu. Le désir charnel s'apaise mais le coeur est toujours là. Philia correspond à la phase d'attachement où le manque de l'autre se fait sentir quand il est absent. Le partage est de mise dans cette phase, on ne fait rien sans l'autre. L'être aimé est vraiment aimé. On aime l'autre pour ce qu'il est, dans son unicité. Quand un couple dure, c'est qu'il a mis de son Philia dans son Éros (de l'eau sur le feu). Il reste de l'amour Éros mais Philia va se mettre en place. Avec Éros on fait l'amour, avec Philia ce sont des moments qui sont partagés. C'est dans cette phase que peut être créée un enfant bien sûr mais aussi une collaboration, un travail commun ou une entraide. Avec le temps, Éros descend, Philia est bien installée et l'on passe de amant - amante à compagnon - compagne. D'ailleurs le terme compagnon signifie "partager le pain". Lorsqu'il n'y a plus que Philia, l'envie de remettre un peu d'énergie (de feu) peut se fait sentir. Mais l'énergie d’éros n'est pas facile à retrouver car elle dépend justement du fait que c'était le début. Éros ne fonctionne qu'avec du renouveau. Deux solutions s'offrent à vous : soit vous changez de partenaire pour retrouver Éros, soit vous relancez cette énergie par certaines techniques ou outils qui consistent à mettre du 'jeu' et du ludique. C'est là qu'entre en jeu Aphrodisia.

Aphrodisia : les jeux du plaisir. Élément Terre. C'est le fait de vouloir jouer ensemble afin de redonner du piment à l'intérieur et à l'intimité du couple. Tous les jeux érotiques seront de mise dans cette phase Aphrodisia : créer des instants plus romantiques, pratiquer l'échangisme, les jeux de rôle, etc. Cette phase a pour but de relancer l'énergie et de créer un renouveau. Partir en weekend, aller au restaurant et se rencontrer comme si c'était la première fois, faire des voyages ensemble, etc. Le seul problème est d'entretenir Aphrodisia (remettre de la dopamine), car il en faut de plus en plus si le jeu devient une habitude et la lassitude peut arriver. A ce stade, est-ce que le couple peut s'en sortir ? Apparemment oui, avec la quatrième phase de l'amour : Agapé.

Agapé : L'amour Divin. Élément Air. C'est une phase bien différente de Éros et Philia, puisqu'elle représente l'amour inconditionnel vis à vis de n'importe qui. C'est un sentiment de connexion profonde, de reconnaissance, qui peut être symbolisé par la gestuelle "Namasté" qui représente le salut d'âme à âme. Agapé représente la reconnaissance de l'autre. C'est quelque chose de beaucoup plus profond que Philia : on parle ici d'union sacrée. C'est une rencontre d'âme à âme qui touche à l'être profond et à l'essence divine. On est alors connecté avec l'autre. Ce n'est plus l'élan amoureux de l'éros, ni la tendresse de la Philia, ni les jeux sexuels de l'Aphrodisia mais la rencontre de l'essence des deux partenaires où le contact est doux et sacré. Cela représente Shakti (la partie divine féminine) et Shiva (la partie divine masculine) dans le Tantra. 

Comment arrive-t-on à Agapé ?

C'est en fait une attitude dans laquelle on va connecter Aphrodisia et Agapé. C'est ce que l'on nomme la spiritualité sacrée. L'amour n'est plus fait dans le schéma habituel (celui d’éros: passionnel et charnel) mais de manière sacrée : à la fois charnelle et spirituelle. Philia, Aphrodisia et Agapé vont nourrir et raviver la flamme de l'Éros qui va revenir sous une autre forme en donnant une intensité subtile. C'est réussir à assembler les quatre éléments (Feu, Eau, Terre et Air) qui vont se rejoindre au centre et se connecter l'un à l'autre. Pour se faire, il faut se donner l'autorisation de vivre le charnel avec le spirituel. C'est ce que propose la sexualité sacrée.

D'après Jacques Ferber, lorsque l'on arrive à Agapé, l'accoutumance n'existe plus puisque l'on parle de grâce divine. C'est une paix profonde associée à de l'extase dont on ne se rassasie jamais.

Synthèse : 

Dans une relation amoureuse, il faut être deux. Un homme et une femme, deux femmes, deux hommes, peu importe puisque cela fonctionne de la même manière. Bon nombre de couples ne dépassent pas la phase Éros par la peur de l'engagement souvent omniprésente chez l'un des deux partenaires. De plus, l'état dans lequel on se sent lorsque l'on tombe amoureux est un état euphorisant (cocktail d'hormones) que certains sont tentés de garder ou de retrouver en permanence. Enfin, à ce stade là, aucunement besoin de commencer un travail sur soi puisque tout est beau, tout est rose et le monde est merveilleux. Cette phase dure moins de trois ans.

Ceci dit, pour celui qui ne dépasse pas la phase Éros où se crée le compagnonnage et l'amour tendresse, le manque de construire durablement avec l'autre, de faire des enfants, de les élever, de faire des sorties à deux, va se faire sentir. C'est pourquoi Philia correspond à cette phase où les enfants naissent et grandissent entourés de leurs deux parents, du moins un certain temps. Le temps nécessaire pour que Philia prenne le dessus sur Éros et finisse parfois par l'étouffer. Cette phase peut durer une bonne dizaine d'années mais si Aphrodisia n'entre pas en "jeux" afin de relancer l'intimité du couple, là encore des séparations sont à prévoir.

Pour entrer dans la phase suivante (Aphrodisia), il faut déjà souhaiter relancer l'intimité du couple, vouloir remettre du piment dans son Éros (sa sexualité) et que les deux soient en parfaite harmonie sur comment faire cela car chacun des deux partenaires aura son rôle à jouer. Cette phase sera variable en fonction des couples et du travail personnel que chacun aura commencé. Jusque là, tout est faisable, et beaucoup de couples arrivent à ce stade, mais quand la lassitude de cette phase arrive, et que Agapé nous tend les bras, est-ce si simple de passer à cette spiritualité sacrée ?

C'est là où les choses se compliquent un peu. Primo, pour rentrer dans la phase Agapé, déjà faut-il être parvenu jusque là avec le même partenaire. Secondo, étant la phase correspondant à la spiritualité sacrée, à l'amour inconditionnel, à la sexualité sacrée, à la reconnexion à soi et à l'autre, à la reliance d'âme à âme, à l'autorisation de vivre le charnel avec le spirituel et à l'amour Divin, la question suivante se pose : êtes-vous rendu à ce stade de développement personnel et de ce fait spirituel ? Tertio, en d'autres termes, avez-vous dans la phase Aphrodisia travaillé et transcendé vos blessures de naissances, toutes vos peurs et vos croyances-limitantes ? Si ce n'est pas le cas, comment peut-on comprendre et mettre en pratique cet amour Divin ?

PS : Le temps des phases peut être raccourci suivant le travail effectué sur soi dans une relation précédente.

En résumé : 

Jacques Ferber nous donne une piste de réflexion vraiment intéressante sur le couple et les différentes formes d'amour. S'il est relativement facile pour l'ensemble des couples d'évoluer et de s'adapter au fur et à mesure des phases avec un amour véritable et grandissant, il semble un peu plus complexe de rentrer dans cette phase Agapé. La phase d'amour inconditionnel, où règne une paix profonde, où l'essence de deux êtres entre en connexion pour s'unir dans la chair tout en étant des êtres spirituels qui auraient transcendés leur dualité. Cette phase, à mon sens, ne semble accessible qu'aux couples sacrés d'une part, et d'autre part, à ceux qui auront commencé un travail de développement personnel dans la phase Aphrodisia. Ceci dit, les énergies actuelles œuvrent en faveur de la reconnexion des couples sacrés. Ils sont de plus en plus à se reconnaître, à travailler sur leurs blessures et à se réunir dans le but de fusionner afin d'apporter leur aide aux autres.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #L'Amour, #Spirituel

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Publié le 14 Janvier 2025

Bonjour à tous,

Souvent ignoré ou laissé de côté, le cycle féminin génital de la femme comporterait trois phases bien distinctes malgré leur chevauchement à un certain moment de la vie.

La pré-ménopause :

Souvent confondue avec la péri ménopause, la pré-ménopause correspond à la grande période des premières menstruations jusqu'à la période de péri ménopause : de l'adolescence jusqu'à l'âge de quarante-cinq ans environ.

La pré-ménopause - dans sa définition - représente la période caractérisée par l'irrégularité des cycles féminins qui varient de manière aléatoire (cycle court ou plus long), avant de s'allonger, voire de s'échelonner jusqu'à la péri-ménopause qui englobe cette fin de période d'irrégularité et quelques temps plus tard, l'arrêt définitif des règles.

Ces deux phases peuvent être confondues. Cependant, l'irrégularité des cycles avec des cycles courts puis longs, voire la disparitions des règles est constatée chez bon nombres de jeunes filles et femmes sans pour autant qu'elles soient en période de ménopause ou même de péri-ménopause étant donné leur jeune âge.

La pré-ménopause correspond donc à toute la période de fécondité, à partir de la puberté.

La péri-ménopause :

Elle représente une étape obligatoire et incontournable de la vie génitale de toute femme. Elle intervient autour de quarante-cinq ans environ.

Elle comprend deux périodes : 

- la première précède l'arrêt des règles avec quelques signes qui évoquent l'approche d'une ménopause tels que la modification des cycles et/ou les bouffées de chaleur par exemple.

- la deuxième est l'année qui suit les dernières règles. La ménopause étant confirmée si les règles sont absentes pendant douze mois consécutifs et si bien sur, la femme est à l'âge habituel de la ménopause, c'est à dire entre quarante et cinquante ans en moyenne.

Elle correspond à cette période que les femmes redoutent le plus. C'est la période où les bouleversements hormonaux peuvent être très présents. Bouffées de chaleur, insomnie, prise de poids… Les femmes ne sont pas égales vis à vis de cette étape : certaines la traverse sans en avoir réellement connaissance quand d'autres au contraire, présenteront et subiront des troubles très gênants et déroutants.

La modification des cycles menstruels est le signe le plus fréquent. Une ovulation est encore possible mais elle sera imprévisible puisque le cycle est déréglé, même dans le cas ou la femme avait un cycle très régulier auparavant. Puis interviennent ensuite des cycles courts et longs en alternance et au fil du temps, une absence de règles (aménorrhée) de plusieurs mois.

Combien de temps dure la phase de péri-ménopause ?

Les avis divergent sur le sujet. Pour certains la péri-ménopause durerait entre deux et treize ans. Dans le cadre d'un parfait fonctionnement du cycle génital, il serait normal que ce bouleversement hormonal dure de deux à trois ans. Dans le cas où cette période dépasserait ces trois années, il serait bon d'en parler avec un professionnel de santé afin d'établir si le problème ne vient pas d'un autre dysfonctionnement hormonal, comme par exemple : la thyroïde. Il existe également d'autres causes telles que l'inflammation chronique ou encore le stress non géré. Ce qui expliquerait également certains symptômes - qui sont attribués automatiquement au cycle hormonal féminin - alors que certaines femmes, certes moins nombreuses, n'en ont aucun.

Le déclencheur ?

Chaque femme commence sa vie avec une quantité déterminée d'ovocytes (cellule sexuelle femelle), environ 30000. Or, seulement cinq cent d'entre eux traverseront le cycle de l'ovulation, donc la ménopause n'est pas déclenchée au moment où tous les ovocytes ont été utilisés. Si l'âge de la ménopause est déterminé par les gênes, il peut également l'être par l'état de santé, ce qui expliquerait certaines ménopauses dites prématurées. Celles-ci peuvent survenir spontanément ou encore être provoquées par une maladie, des médicaments, une chirurgie ou un traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie.

A noter que l'ablation chirurgicale des deux ovaires provoque la ménopause mais l'hystérectomie ne suffit pas à la provoquer car les ovaires continuent à produire des œstrogènes (seules les règles s'arrêtent).

La ménopause : 

C'est le moment où les règles sont absentes depuis douze mois : lorsque c'est vraiment bien installé. Elle correspond à cette fin de période reproductive. Le corps change mais c'est également le moment d'une éventuelle remise en question de l'avenir personnel et professionnel, du désir de maternité, de la féminité, de la sexualité…

Un deuil est à faire sur le désir de porter de nouveau un enfant. Ceci-dit la ménopause permet une ouverture car c'est le moment de créer autre chose. C'est une magnifique période pour faire une introspection et se reconnecter à soi-même en se demandant : quels sont les projets qui me tiennent à coeur ? Qui ne sont pas nécessairement les mêmes qu'il y a vingt ans et que vous voudriez voir se concrétiser. A notre époque, cette période qui suit la ménopause peut durer trente, quarante ans (voire plus) ce qui laisse de la marge pour entreprendre une autre aventure que celle d'être parent.

La postménopause :

Elle est censée décrire la période de temps qui suit la ménopause, ce qui n'est pas tout à fait approprié puisque la ménopause est un état définitif. On dira simplement qu'elle correspond au moment de l'arrêt définitif des règles (soit douze mois sans règles) jusqu'au moment de la mort physique.

Le stress :

Lors de la ménopause, un changement hormonal important s'opère. Outre les effets ressentis sur le corps physique qui se voient à l'extérieur telles que bouffées de chaleur, saute d'humeur, prise de poids et j'en passe, le corps physique subit une métamorphose d'un point de vue hormonal. Il y a une diminution de 50% des œstrogènes ce qui a un impact direct sur la masse graisseuse. En effet, la diminution des œstrogènes entraînent automatiquement une augmentation de la masse grasse mais pas que... Cela a pour effet d'augmenter la résistance à l'insuline ainsi que le cortisol qui n'est autre que l'hormone du stress. Et ça continu puisque le cortisol détruit la réserve d'énergie présente dans le corps que l'on trouve notamment des les muscles. Tout ceci entraîne une diminution du métabolisme du corps dont la performance baisse de 20% à la ménopause. 

Le stress responsable du cortisol sera donc a géré absolument lors de cette phase obligatoire subit par la femme, si elle souhaite passer cette étape sans trop d'encombres...

Pour faire simple, physiologiquement parlant, la ménopause correspond à une baisse importante d'œstrogènes, une augmentation du cortisol, de la masse grasse et d'une diminution du métabolisme d'environ 20%. A oui super important : une résistance à l'insuline. Toute la cascade hormonale est bien secouée !

Arrêtez de vous culpabiliser parce que vous avez pris du poids et que vous vous sentez patraque par rapport à d'habitude. C'est juste physiologique et c'est comme ça.

De deux choses l'une : soit vous ne faites rien, soit vous vous recalibrez sur ce que le corps a désormais besoin pour bien fonctionner après cette tempête hormonale.

Pour celles qui optent pour la seconde proposition, il y a forcément un changement à faire afin que cette étape ne soit qu'une transition de quelques mois et non de quelques années, voire du reste de votre vie ! Ce qui fonctionnait lorsque vous aviez trente ans sera obsolète dans ce cas précis qu'est la ménopause. Un virage à 360° est à prévoir...

La santé des femmes :

Une conférence du patron du département psychiatrie à Stanford traitait du rapport entre le corps et l'esprit, du lien entre le stress et la maladie. L'orateur, a entre autre, affirmé que l'une des meilleures choses que l'homme puisse faire pour sa santé est d'avoir une femme, et que pour la femme, la meilleure chose à faire pour être en bonne santé est d'entretenir ses relations avec ses amies. Toute l'assemblée a éclaté de rire, pourtant il était sérieux.

Les femmes ont des relations d'échanges entre elles qui engendrent des systèmes de soutien grâce auxquels elles gèrent les différents stress et les difficultés de la vie. Du point de vue physique, ces bons moments "entre filles" aident à produire plus de sérotonine - un neurotransmetteur - qui aide à combattre la dépression et qui engendre une sensation de bien-être. Les femmes partagent leurs sentiments alors que les rapports amicaux entre homme tournent souvent atour de leurs activités. Il est très rare que ceux-ci passent un bon moment ensemble pour parler de ce qu'ils ressentent ou du déroulement de leur vie personnelle. Parler boulot ? oui. De sport ? oui. De pêche, de chasse, de golf ? oui. Mais rarement de ce qu'ils ressentent. Les femmes font cela depuis toujours. Elles partagent - du fond de leur âme - avec leurs sœurs, mères, amies, et apparemment ceci est bon pour la santé.

L'orateur explique que, passer du temps avec une amie est tout aussi important pour son état général que de faire du jogging ou de la gym. Il y a une tendance à penser que lorsque nous faisons de l'exercice, nous soignons notre santé, notre corps, alors que lorsque nous passons du temps avec nos amies, nous perdons du temps et que nous devrions nous acquitter de choses plus productives : ceci est faux.

Donc, chaque fois que vous passez du temps avec vos amies, pensez que vous faites bien, félicitez vous de faire quelque chose de positif pour votre santé !

En résumé :

Il existe trois phases essentielles dans la vie d'une femme. La pré-ménopause, la péri-ménopause qui englobe toute la période précédant l'arrêt complet des règles et la transition hormonale qui l'accompagne, et la ménopause qui se situe en moyenne vers cinquante ans. Prendre quelques kilos avant l'arrivée de la ménopause peut paraître normal mais c'est surtout la façon qu'a le corps de signaler qu'il faut s'occuper de lui. 

Malgré les témoignages peu encourageants de certaines femmes, il arrive que tout se passe très bien. Cette période peut aider à se recentrer, à mieux écouter son corps et à retrouver un équilibre.

Pour aider, des outils simples sont à votre portée : revoir et rééquilibrer l'alimentation reste un point fondamental, prendre le temps de s'occuper de son corps avec des exercices réguliers : en faisant du Yoga par exemple ou du vélo, natation…

La vie de femme ne s'arrête pas à la ménopause. Au contraire, elle s'ouvre sur de nouvelles pages et de nouveaux chapitres à écrire au sens comme au figuré.

 

Bien à vous

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 13 Janvier 2025

Bonjour à tous,

Il y aurait 16 millions de fumeurs en France et 73000 décès prématurés par an. Bon nombre de personnes fumeuses désirent arrêter la cigarette mais ne savent comment faire et par où commencer. Souvent, cela nécessite de prendre conscience de tous les aspects négatifs de la cigarette, des risques encourus pour la santé, de l'argent dépensé, de comprendre sa relation au tabac et d'identifier les motivations pour arrêter.

Que gagne-t-on à fumer ? 

Le plaisir que cela procure ? Pourquoi pas, dû surement à la convivialité (apéritif par ex), une certaine image peut-être, une habitude ? Certainement... En fait, à part la convivialité et appartenir à un groupe, on y perd plus qu'on n'y gagne.

Alors qu'est-ce qu'on perd ? La contrainte d'avoir toujours des cigarettes sur soi, de l'argent, une meilleure santé, un meilleur moral, l'estime de soi, la confiance en soi, de meilleures performances physiques et sportives, des années de vie, une certaine liberté, le goût, l'odorat, une haleine fraîche, un meilleur teint... Bref, la liste est longue.

Les bienfaits pour la santé à l'arrêt du tabac : 

Au bout de vingt minutes, la pression sanguine et le rythme cardiaque redeviennent normales. Au bout de huit heures, l'oxygénation des cellules redevient elle aussi normale. Au bout de vingt-quatre heures, le monoxyde de carbone est complètement éliminé de l'organisme. Au bout de quarante-huit heures, la nicotine n'est plus présente dans le corps, amélioration du goût et de l'odorat. Au bout de soixante-douze heures, les bronches se relâchent et le niveau d'énergie augmente. Dans la première année de l'arrêt du tabac, la capacité respiratoire augmente de 10% et la toux, l'essoufflement, les éternuements et les problèmes respiratoires se dissipent. Au bout de cinq ans, le risque d'infarctus est deux fois moins élevé que celui d'un fumeur. Au bout de dix ans, le risque de cancer du poumon, du rein et du pancréas diminue.

L'addiction et la dépendance sont deux choses différentes :

On parle souvent de manière indifférenciée de dépendance ou d'addiction, mais il existe non seulement une légère nuance entre les deux mots mais également une différence notable entre le tabac et l'alcool. Le tabac est une dépendance alors que l'alcool est une addiction. L'arrêt net du tabac ne provoquera pas de DT (delirium tremens) contrairement à l'alcool (et uniquement l'alcoolisme chronique) sevré brutalement.

Le delirium tremens est un trouble neurologique sévère, lié au syndrome du manque physique lors du sevrage alcoolique qui se manifeste par un état d'agitation et qui peut mener jusqu'à la mort. La personne dans cet état aura un ou plusieurs de symptômes tels que agitations, tremblements, désorientation, hypertension, délires hallucinatoires.

Les idées reçues : 

Le tabac n'entre pas dans les addictions contrairement à l'alcool. Chacun peut s'arrêter de fumer du jour au lendemain sans aucun risque pour son intégrité physique.

La dépendance physique est la moins importante des trois dépendances liées au tabac car en seulement trois semaines, elle a disparue.

Arrêter de fumer ne fait pas pour autant grossir. Reprendre une activité physique permet de retrouver son souffle et sa forme plus rapidement sans prendre un gramme.

Les trois dépendances liées au tabac : 

Psychologique :

Chez certaines personnes, la fumée inhalée permet de provoquer une sensation de détente. Même si le thérapeute - quel qu'il soit - doit respecter cette sensation éprouvée, il faut avoir connaissance que la nicotine qui pénètre dans le sang est un aimant à cortisol qui n'est autre que l'hormone du stress. La nicotine ne fait qu'attirer dans le sang, cette hormone, ce qui fait que plus vous fumez, plus le stress augmente. Le cercle vicieux s'installe car plus vous êtes stressé et plus vous allez avoir envie de fumer afin d'atteindre cette détente tant souhaitée mais cependant illusoire. Il s'agit là d'un stress qui va bien au-delà de la psychologie puisqu'il atteint l'équilibre hormonal et par conséquent la physiologie du corps.

Comportementale

Cela correspond non seulement aux neuro-associations : cigarette-apéritif, cigarette-café... mais aussi à la gestuelle : le geste qui sera répété environ dix fois par cigarette.

Physique :

Ce serait la dépendance la plus facile à se débarrasser. En trois semaines seulement, elle peut  disparaitre.

Les solutions ?

Les solutions pour arrêter de fumer sont finalement peu nombreuses. L'option une, consiste à arrêter du jour au lendemain et repose intégralement sur le fumeur et sa volonté. Même si les chances de succès sont minces (environ 7%), elle reste envisageable et possible pour un bon nombre de fumeurs. Il faudra toutefois rester vigilant sur la compensation et la prise de poids éventuelle. De plus, cela ne vous coûtera rien.

Les substituts nicotiniques : une méthode qui permet au fumeur de se sevrer progressivement via la consommation de patchs, de gommes ou de pastilles. Cependant, des effets secondaires tels que céphalées, bouche sèche et irritation de la peau peuvent survenir. De plus, cette méthode agit sur la dépendance physique, alors que c'est celle qui est la moins à travailler. Cela vous coûtera environ une centaine d'euros pour arriver à vos fins.

La cigarette électronique est une méthode qui prend en compte les habitudes gestuelles du fumeur. Si certaines ne contiennent aucune substance chimique, d'autres en revanche en sont pourvues en vu d'un sevrage de la nicotine. A noter que vous conservez la dépendance comportementale en apportant la cigarette électronique encore plus de fois à la bouche, ainsi que la dépendance psychologique qui consiste à vous détendre même si ça n'est qu'une illusion.

L'homéopathie peut aider en diminuant les fringales et l'anxiété. L'avantage : pas d'effets secondaires et elle peut seconder d'autres méthodes.

L'hypnose reste une des méthodes les plus favorables pour aider l'arrêt du tabac. Le fumeur change progressivement son rapport à la cigarette et finit par la juger indésirable. Certes, le coût sera plus élevé que les autres méthodes mais avec de meilleures garanties.

D'autres méthodes ont prouvé leur efficacité depuis plus de 40 ans, notamment la méthode laserOstop. En une séance, le problème serait réglé. Séance un peu onéreuse mais qui vaut sûrement le coup et de toute façon sera moins chère que l'achat de cigarettes !

Concrètement : 

Trouvez une bonne gestion du stress afin de sortir du cercle vicieux (sophrologie, yoga, la cohérence cardiaque...).

Remplacer la gestuelle par un comportement qui ne vous fera pas grossir : boire quelques gorgées d'eau par exemple (vos reins vous diront merci) et uniquement de l'eau.

Les cigarettes électroniques peuvent être un substitut pendant un temps - assez court - mais ne sont pas sans danger. De plus, elle conserve la dépendance comportementale (pause clope) et psychologique (gestuelle).

Faire du sport ne nettoie pas les poumons. Le sport apporte des bénéfices, certes, mais qui ne compensent pas les effets liés au tabac.

A part le fait que les cigarettes roulées coûtent moins cher, elles sont tout aussi nocives que les autres.

Opter pour une désensibilisation sur deux ou trois semaines (cohérence cardiaque : simple, rapide, efficace) afin de progresser à son rythme et devenir autonome.

L'hypnose conversationnelle : la solution ?

C'est une formulation adéquate qui va conduire à un questionnement interne qui engendre une conscientisation pour amener à un travail conjoint de l'inconscient vers le conscient. C'est une technique qui ne suit pas les étapes de l'hypnose classique puisqu'il s'agit d'un échange entre deux interlocuteurs : le patient et un praticien professionnel. Cette forme d'hypnose est accès sur la conversation qui suit en partie la méthode de Carl Rogers sur la relation d'aide via l'écoute active.

En résumé : 

Fumer, contrairement à ce que l'on pourrait croire ne détend pas du tout. Au contraire, cela augmente l'anxiété. Les deux dépendances les plus présentes, contrairement à ce que veulent nous faire croire les industries du tabac (avec les patch notamment) sont les dépendances comportementales et psychologiques que l'hypnose traite parfaitement bien. Il ne sert à rien de travailler sur la dépendance physique qui est quasi nulle.

Pour un arrêt total et définitif, n'hésitez pas à vous faire aider si besoin. Les outils ne manquent pas non plus : acupuncture, sophrologie, méthode Allen Carr, thérapies comportementales et cognitives, la sonothérapie...

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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