physique

Publié le 14 Octobre 2021

Bonjour à tous,

"Que ton aliment soit ton seul médicament " disait Hippocrate, il y a plus de deux millénaires. Il affirmait aussi que toutes les maladies débutent dans l'intestin et ce - 400 ans avant JC …

Où est passé ce bon sens alimentaire ?

C'est quoi les intestins ?

Le bol alimentaire appelé chyme entre dans l'intestin grêle et commence un long voyage puisque cet intestin mesure environ 7 m de long. Pendant que la digestion chimique s'effectue, les contractions de l'intestin grêle font avancer les aliments. Ce trajet donne le temps nécessaire aux nutriments pour traverser la paroi et se diffuser dans tout l'organisme. C'est à ce niveau que l'absorption des nutriments est faite et que les entérocytes (cellules de l'intestin) trient et récupèrent les acides aminés, les sucres simples et les acides gras avant de les envoyer vers les vaisseaux lymphatiques et sanguins. Les cellules intestinales sont collées les unes aux autres en "jonctions serrées" et forment ainsi une barrière où seules les macromolécules nécessaires à l'organisme peuvent passées (aliments issus de la digestion, l'eau en grande quantité, et les mineraux) et empêchent la diffusion des bactéries ou des molécules étrangères.

L'intestin grêle ayant absorbé 90% des substances, seuls l'eau restant et les matières indigestes telles que les fibres se retrouvent à l'entrée du gros intestin dont le rôle consiste à récupérer cette eau et à compacter ces matières. Le chyme, solide ou semi-solide se transforme en selles. 

L'intestin poreux ?

Si les cellules de l'intestin (les jonctions serrées) sont altérées, celui-ci n'est plus imperméable et devient poreux. De grosses molécules alimentaires se frayent donc un passage et déclenchent des allergies, des inflammations de l'intestin, des maladies auto-immunes comme par exemple la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique. 

Le syndrome de l'intestin irritable ou côlon irritable se manifeste simplement par des accès de diarrhées ou de constipation accompagnés de douleurs au ventre. Les causes de ce syndrome ne sont pas encore toutes connues mais la médecine pointe tout de même le rôle du stress dans son apparition. 

Les intestins face au stress :

Le stress vient perturber le système nerveux autonome qui contrôle notamment les muscles de l'intestin. Des chercheurs ont observé chez le rat que les entérocytes se trouvaient plus espacés en situation de stress qu'en situation normale, ce qui a pour conséquence de laisser passer dans l'organisme des molécules qui auraient dû être digérées. Ces mêmes molécules ont à leur tour activé les neurones qui envoient des messages au cerveau. C'est ainsi que l'emotion du stress se traduit par des maux de ventre. Le stress peut donc amoindrir le rôle de barrière de l'intestin grêle. Plus précisément chez les humains, le stress entretient des rapports étroits avec certains troubles intestinaux tels que les maladies inflammatoires, le syndrome du côlon irritable, l'ulcère gastro-duodénal et les affections digestives.

Si le stress affecte sans grande surprise le bien-être de nos intestins, il ne saurait être tenu pour seul responsable de tous les maux qu'ils subissent, comme le précise Thomas Uhl dans son livre "Et si je mettais mes intestins au repos ? ". Le stress va de pair avec la mauvaise alimentation qui soumet nos intestins à un travail harassant qui épuise tout l'organisme. Le corps se fatigue, il ne sait plus comment répondre aux nombreuses sollicitations et aux nombreux excès. Il devient alors une proie pour les maladies de civilisation tels que le surpoids et l'obésité mais pas que.

Comment les cellules de l'intestin peuvent être altérées ?

L'intestin grêle est conçu comme une barrière qui permet le passage des petites molécules nécessaires à l'organisme et bloque l'entrée aux molécules indésirables. Entre deux entérocytes se trouve un espace que l'on nomme les jonctions serrées dont le rôle est primordial. Cet espace est un véritable centre de contrôle de la perméabilité de l'intestin. Il est censé être trop étroit pour être franchi par des molécules trop grosses et nocives. Chez les personnes en bonne santé, les cellules intactes jouent bien leur rôle de barrière (quoi que même chez les personnes en bonne santé, l'étanchéité de l'intestin est imparfaite). En revanche, lorsqu'elles sont endommagées, des molécules franchissent la barrière via les jonctions serrées altérées. Celles-ci en se répandant, provoquent alors l'apparition d'allergies ou de maladies auto-immunes ou d'autres maladies.

Cependant, l'hyperméabilité n'est reconnue par la médecine que lorsqu'il y a passage de molécules telles que les protéines alimentaires en quantités excessives et de manière pathologique. Dans son livre Thomas Uhl écrit " Les médecins constatent une augmentation de ce phénomène chez la plupart de leurs patients atteints d'une maladie inflammatoire chronique. Ils observent aussi une hausse des manifestations d'intolérance au lait de vache et au gluten, et remarquent que les migraines dues au lait, au blé et aux œufs peuvent guérir par la suppression de ces aliments."

 Le lait est-il bon pour la santé de nos intestins ?

Le lait est-il bon pour l'être humain ? Le professeur joyeux en parle très bien sur les réseaux sociaux. Les facteurs de croissances contenus dans le lait de vache ont leur place dans ce breuvage qui est naturellement dédié au veau qui doit grandir en un an, tandis que l'homme grandit en une vingtaine d'années. Ces facteurs de croissances sont donc essentiels pour le veau qui pèsera 200 ou 300 kg mais est-ce le cas pour les êtres humains ?

Attention au lait sous toutes ses formes, yaourts, lait, portion de fromage etc. car même s'il est doux au goût et donc paraît alcalin (ou basique) il devient acide lorsqu'il est dans l'estomac. Et la plupart des gens ont très souvent un Ph acide dans leur organisme, surtout les occidentaux. Le corps va alors puiser le calcium du squelette ainsi que celui des dents afin d'équilibrer la surcharge d'acidité.

Plus l'animal est petit (chèvre -brebis) mieux c'est ! Oui, mais ils restent acidifiants quand même. Cependant et afin de modifier ses habitudes lentement, l'achat de fromage de chèvre ou de brebis feront l'objet d'une bonne transition jusqu'à l'arrêt - éventuel - des laitages.

La candidose :

En quantité équilibrée, le Candida albican - ce minuscule champignon présent dans l'intestin - participe à la tâche de l'équilibre de la flore : entretient le bon état de la paroi intestinale, retire le meilleur des aliments lors de la digestion et entretient les défenses naturelles. Dans un microbiote équilibré, levures et bactéries s'autorégulent et chacune a besoin des autres pour se développer harmonieusement. C'est ce qu'on appelle la "symbiose" qui vient du grec et signifie "vivre ensemble". Mais cette harmonie est fragile. Différents facteurs comme une mauvaise alimentation (industrielle) ou certains médicaments, peuvent la détruire. Si vous consommez trop de sucre, vous multipliez les levures qui en raffolent. Les antibiotiques, quant à eux, détruisent les bactéries. Résultat : l'équilibre est rompu et les troubles apparaissent. C'est la dysbiose, le contraire de la symbiose. Quand le Candida albican (levure) domine, il se développe en abondance et colonise l'intestin : les mycoses apparaissent.

Qu'en est-il du gluten ?

L'intolérance au gluten passe pour un phénomène de mode, pourtant la protéine n'est pas nouvelle et l'intolérance connue sous le nom de maladie cœliaque non plus : souvent mal diagnostiquée et sous-estimée. C'est une maladie auto-immune qui se développe quand le gluten colmate - comme de la colle - les villosités des parois intestinales, et limite la bonne absorption des nutriments tels que le calcium et le fer. Le résultat : diarrhée, céphalée mais également des troubles plus graves tels que déminéralisation des os, dysfonctionnement de la thyroïde, déclenchements de maladies auto-immunes, etc. Le seul traitement consiste à suivre un régime sans gluten à vie.

La médecine décrit deux autres types de victime du gluten : les allergiques et les hypersensibles. Ces derniers ne sont pas diagnostiqués positif à la maladie de cœliaque, mais souffrent de maux de ventre, d'eczéma ou d'une fatigue générale après avoir mangé du gluten. Les allergiques, eux, le sont, comme ils pourraient l'être aux cacahuètes.

Et notre mode de vie en général ?

Tous les maux dû à l'alimentation, associée à une mauvaise hygiène de vie et à la sédentarité devraient faire réfléchir au fait de mettre régulièrement les intestins au repos afin de préserver l'organisme. Alimentation saine, activité physique, monodiète, jeûne, méditation, etc. permettent de retrouver un nouvel équilibre de vie.

En résumé : 

Prendre soin de ses intestins et donc de son alimentation ne reflète pas forcément un état hypocondriaque ou une mode passagère mais plutôt une forme de sagesse. La sagesse fait appel au discernement, à l'ouverture d'esprit (soudain-l-eveil), au fait de sortir de l'éducation que l'on a reçue, de nos habitudes bien ancrées et de nos croyances-limitantes. Pourtant le sage est lucide car il ne renonce pas pour autant aux écarts des fêtes familiales, des fêtes de Noël, ou d'une invitation chez des amis. Cette sagesse permet de prendre soin de soi et de ses proches par de nouvelles habitudes alimentaires en prenant conscience de certaines possibilités car les mauvaises habitudes alimentaires et le mode de vie actuel nous tuent à petit feu.

La Naturopathie reste un outil de prévention et le naturopathe un éducateur de santé. A lui de montrer l'exemple.

 

Bien à vous 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam Neauport

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 12 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Les souffrances et les maladies sont parfois nécessaires pour nous faire grandir et comprendre certaines choses. Elles ne sont pas des punitions, ne sont pas obligatoires ou inéluctables et ne sont pas non plus des fatalités.

Le processus de libération : 

Les douleurs, les tensions, les maladies se présentent sous la forme d'énergies densifiées. Le processus de libération ne peut avoir lieu que si ces énergies ne sont pas bloquées. Or, les médicaments et les croyances limitantes bloquent le pouvoir d'expression de cette énergie densifiée qui se fixe en un lieu précis tout en y restant coincé. Elle garde son potentiel mais reste prisonnière étant "réduite au silence". Elle se manifestera à nouveau, dès que l'occasion se présentera, en libérant non seulement l'énergie tensionnelle du moment, du contexte, mais aussi celle des situations précédentes qui étaient contenues. Ce qui lui confère une puissance multipliée par toutes les tensions précédentes emmagasinées, qui décident de s'exprimer dans d'autres points du corps.

Michel Odoul déclare que cela permet de mieux comprendre pourquoi les pathologies (maladies) ont besoin de devenir de plus en plus profondes (cancer) ou plus mobiles, insaisissables (spasmophilie) ou capables de muter (virus, sida) dans leur forme nouvelle. 

De surcroit, les émotions bloquées ressenties alimentent les tensions et les souffrances dans la vie quotidienne. A contrario, si nous les acceptons, le processus de libération peut alors s'enclencher. Il se manifestera par une délivrance physique et matérielle de la souffrance et sera ressenti comme une libération, voire un miracle. C'est le cas de toutes ces guérisons miraculeuses comme ces rémissions spontanées si surprenantes et inexplicables pour le monde rationnel.

Comment faire ?

Il est important de reconnaître, d'accueillir et d'accepter les processus douloureux que nous vivons et dans la mesure du possible, de les laisser s'exprimer pleinement.

L'éveil de conscience va aider à cela, en jouant son rôle en ouvrant les portes. Par l'approche psychologique de la personne, en travaillant sur les blocages qui relèvent du conscient et du non conscient, par le travail sur les émotions (mémoires émotionnelles), en prenant conscience de ses peurs, l'éveil de conscience sera facilité et permettra au processus libératoire de s'effectuer dans le non conscient. Il pourra ainsi remonter en conscience et choisir de nouveaux modes expérimentaux.

C'est à ce niveau que l'individu rencontre la phase fondamentale d'acceptation et d'intégration de l'expérience qui peut être difficile, se heurtant au émotions existantes. L'acceptation du vécu va permettre d'annuler et d'effacer les mémoires émotionnelles conscientes grâce à l'intégration réfléchie du sens de l'expérience et ainsi permettre le "pardon" si nécessaire.

Etape fondamentale, car elle représente le basculement vers le non conscient. Si cette étape n'arrive pas à son terme, l'individu reprendra ses anciens schémas. La non compréhension du message et/ou son refus de d'entendre va l'obliger à revivre encore une fois la même expérience. L'individu maintient ainsi la dynamique où on règle ses comptes face à la vie, aux autres et à soi, au lieu des les apurer. C'est pourquoi l'individu reste et parfois se complait dans la reproduction de schémas et dans la nécessité de revivre "plus fortement" ce qu'il y a à comprendre. Il reste aussi dans la tension et le conflit, dans la dynamique de guerre, qui l'éloigne davantage de l'équilibre, de la paix intérieure et de la paix avec la vie.

Si, en revanche, la bascule se fait correctement, le processus de libération passe alors dans le plan du non conscient où les phases suivent la même logique que dans le conscient. Rencontre avec une phase de souffrance ou de ressenti, mais qui n'est plus manifesté dans le physique et le matérialisé mais dans la psychologie profonde, dans les rêves. Cette phase s'appuie sur les émotions non conscientes du sujet et se nourrit des blessures intérieures profondes liées par exemple à son enfance ou à d'autres plans de conscience. Le but étant de comprendre ces mémoires et tenter de compatir à ces émotions, de les reconnaître, les accueillir pour ce qu'elles sont, sans lutter ni les juger.

C'est à ce niveau que se font les véritables "lâcher-prise", ceux qui se produisent lorsque la vie nous a poussé au bout du bout. Nous sommes alors obligés de lâcher car les forces sont épuisées dans une lutte sans résultat. Il ne reste plus qu'à accepter ce qui se passe et pardonner si nécessaire. C'est le stade chrétien du "Que votre volonté soit faite", c'est le "Inch'Allah", c'est le lâcher-prise Oriental.

Ce n'est pas un abandon, un laisser aller ou une abdication, mais une "acceptation", un accueil intérieur de choses qui nous dépassent. C'est alors que les choses changent d'une façon étonnante et que des situations inextricables de notre vie se retournent complètement. C'est le cas de rémissions spontanées qui se produisent chez des personnes au dernier stade d'un cancer - pourtant condamnées par la médecine - et qui basculent vers ce dernier niveau, ce stade de l'acceptation et de l'intégration. En quelques jours, leur corps redevient complètement sain.

En résumé :

La maladie, les souffrances, les tensions peuvent être évitées lorsque nous acceptons véritablement une recherche de compréhension nouvelle. Il est alors possible de mettre en place un processus de feed-back. Celui-ci appartient au principe même de la vie. Une fois que la maladie a atteint le niveau physique et matérialisé le plus bas, elle peut s'en retourner et partir dans le sens inverse pour se transformer en un processus d'allègement et de libération.

Lorsque nous arrivons à cette libération des énergies, les mémoires et les choix expérimentaux peuvent être effacés pour laisser place à d'autres mémoires et d'autres choix. Si nous ne passons pas l'un de ces stades, nous devrons recommencer le processus jusqu'à l'acceptation.

Il est bien entendu que tous ces processus fonctionnent en permanence, à tous les niveaux et avec des intensités variables. Pas uniquement à travers les maladies graves ou les souffrances importantes. Ils sont la plupart du temps non conscients et ce n'est que dans les cas difficiles qu'ils se manifestent avec autant de force. Cependant, ces processus vont en permanence se traduire au niveau énergétique le plus densifié, c'est à dire notre corps physique.

 

Bien à vous

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 10 Octobre 2021

Bonjour à tous,

Les malaises, les tensions, les souffrances et les maladies peuvent être évités si l'on prête suffisamment d'attention aux manifestations, aux signes et autres symptômes divers. Ceci passe par des processus de transformation qui vont se traduire au niveau énergétique le plus densifié, c'est à dire le corps physique.

Quelles sont les manifestations du corps physique ?

Au niveau physiologique :

L'être humain doit rechercher l'équilibre entre le corps et l'esprit. Pour cela, il a besoin de son corps physique - que Michel Odoul nomme le support manifesté - afin de comprendre et d'exprimer ce qui se passe au plus profond de lui. Il pourra ainsi via le corps physique, décrypter ce qui se passe dans son inconscient. Comme le stipule Michel Odoul, lorsque l'ensemble fonctionne en harmonie, l'aspect physique est en accord avec l'aspect spirituelle de l'individu et la vie se déroule normalement.

Mais que se passe-t-il lorsqu'il y a distorsion entre le conscient et le non-conscient ? C'est à ce moment qu'apparait des messages et des signaux d'alertes, tels que les tensions physiques ou nerveuses, les traumatismes qu'ils soient physiques ou psychologiques et les maladies qu'elles soient de l'ordre organiques ou psychologiques également.

Les actes "manqués" comme les appelaient Freud, participent à ces trois niveaux sous trois formes différentes. Ils représentent en fait, tous ces lapsus ou gestes maladroits et accidentels que nous exprimons bien malgré nous puisque non voulu consciemment. En fait, ils sont censés exprimer notre pensée réelle d'où l'expression "lapsus révélateur" dans le cadre d'une erreur de langage. Ils représentent une tentative pour notre conscient de communiquer avec l'inconscient en exprimant une tension intérieure et que quelque chose n'est pas cohérent ou ne cadre pas. Outre le lapsus linguae, on note dans les actes manqués légers, les gestes maladroits comme casser un objet ou les actes plus traumatisants comme une entorse ou un accident de voiture. La maladie interviendrait lorsque aucun message n'a été entendu ni compris et que la communication entre le corps et l'esprit est entièrement coupée.

- Les tensions psychiques et psychologiques :

C'est le premier stade d'expression de la tension intérieure. Le non-conscient utilise un ressenti physiologique ou psychologique afin exprimer ce qui se passe. Ces tensions peuvent être de simples désagréments comme les nausées, les petits malaises, une digestion difficile, ou encore un mal-être persistant. C'est le signe d'une mauvaise direction, d'un mauvais choix, d'un manque de positionnement, d'un besoin de faire le point, etc., enfin bref, l'indication que quelque chose ne va pas. Si l'individu est prêt à entendre et à accepter le message au niveau du conscient, les changements comportementaux seront mis en place et les tensions vont disparaître. Le travail sur soi permet cette reconnexion du corps et de l'esprit - du conscient et du non-conscient. Ce qui a pour avantage de percevoir et de comprendre les premiers signaux d'alertes. Malheureusement, pour beaucoup, la réceptivité à ce niveau est difficile, dû à la tendance naturelle liée à notre culture de séparer les choses. 

- Les traumatismes du corps et des membres :

Lorsque la surdité intérieure est installée, autrement dit, lorsque l'on a pas voulu entendre les signes pourtant si évident, un autre mode de communication entre en jeu. Un peu plus criant que le premier, il est le deuxième stade dans la graduation des messages envoyés par le corps. Il représente une phase, où l'individu à travers le non-conscient est en recherche de solution. C'est un nouveau message, plus fort que le précédant, qui reste un mode de communication ouvert (stade actif) en ce sens que c'est la partie traumatisée elle même qui répare les dégâts, comme la cicatrisation lors d'une coupure par exemple. A ce stade, on peut encore effectuer un changement direct de la situation concernée par la libération des énergies tensionnelles qui se sont accumulées.

Le traumatisme est destiné à marqué un temps d'arrêt pour la personne, à l'obliger à stopper pour un temps donné ses activités afin de comprendre et changer de cap si nécessaire.

C'est pour cette raison qu'il ne se produit jamais au hasard dans le corps. Les chocs, coupures, entorses, fractures, etc., vont se produire à un point précis, afin de stimuler les énergies qui y circulent et d'évacuer le blocage. Il fournit ainsi des informations très précises sur ce qui se passe en nous. Se tordre la cheville droite ou se couper le pouce droit aura à chaque fois une signification sur ce qui ne va pas.

Pour aller un peu plus loin, les traumatismes sont actifs car ils se manifestent dans le yang. Ils concernent généralement les parties du corps qui sont à l'extérieur (les membres, la tête, le buste). L'endroit blessé devient une information essentielle pour comprendre, mais la latéralité donne encore plus de finesse à cette compréhension. Par exemple, une entorse au poignet aura une signification précise et le fait que ce soit le droit ou le gauche affinera la signification.

- Les maladies organiques et psychologiques : 

Arrive cette troisième phase lorsque l'on a consciemment ou non ignoré les deux premières et s'appuie sur les maladies. Elle représente aussi le stade d'évacuation de tensions, mais cette fois, d'une façon "fermée". Les maladies sont dites passives car dans ce cas, le corps répare grâce aux système immunitaire. Les maladies se manifestent dans le Yin, dans les profondeurs du corps ou de l'esprit. C'est la fin du cycle de densification et de libération, il ne permet plus de changement direct et lorsque qu'il n'y a pas eu l'écoute des signaux précédents, les choses se sont "cristallisées" et fixées. 

C'est à partir de ce stade que viennent la reproduction des schémas, des expériences, du revécu pour enfin intégrer et changer si possible les mémoires de sa conscience.

La maladie permet de libérer les vieilles tensions emmagasinées et joue un grand rôle de soupape. Elle représente également le constat que l'on a pas su ressentir la distorsion intérieure malgré les signes précédents. Toutefois, après rétablissement, si la leçon a bien été comprise, l'immunité intérieure sera en plein développement. Dans le cas contraire, elle sera de plus en plus affaiblie et facilitera les futures maladies.

En résumé  :

Au niveau du premier stade des tensions, plus l'individu a travaillé sur lui et est en cohérence avec lui-même - y compris le non-conscient - plus il lui sera facile de percevoir les signes, de les comprendre, voire de les anticiper.

Cependant, afin de réellement se faire entendre, le non-conscient a parfois recours à deux autres types de messages que sont les traumatismes et les maladies. Ils seront clairement plus forts et percutants. L'inconvénient par rapport au premier stade, c'est qu'ils sont toujours décalés dans le temps par rapport à l'origine de la tension. Ce décalage est proportionnel à la capacité à ne pas entendre les messages et au refus de changer. Il est dailleurs plus important pour la maladie que pour le traumatisme et est d'autant plus grand que la signification de la tension est "refusée", notamment lorsqu'elle touche à des zones sensibles très fortes chez l'individu.

 

Bien à vous

 

Livre de Michel Odoul, Albin Michel, "Dis moi où tu as mal, je te dirai pourquoi".

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 8 Octobre 2021

Bonjour à tous,

La maladie et notamment la maladie-chronique engendre des inconvénients tels que douleur, exclusion, replis de soi, etc. Certains de ces inconvénients sont conscients, d'autres sont inconscients et s'appellent les bénéfices secondaires. Et bien sûr, ils posent un problème dans le but d'une guérison éventuelle. 

C'est quoi les bénéfices secondaires ?

Ce sont les intérêts indirects et inconscients liés à un problème rencontré qui freinent la démarche de résolution du problème. On peut trouver dans une maladie, même grave, des avantages à être malade et lorsqu'ils sont supérieurs aux inconvénients, cela peut même empêcher la guérison allant contre nos désirs conscients. Cela peut être dur à lire ou à entendre et pourtant c'est ce qui permet - entre autre - de se libérer de la maladie, d'un problème ou d'une situation.

Identifier ses bénéfices secondaires :

- L'habitude : mon problème est une habitude rassurante face à la peur de l'inconnu.

- La loyauté : mon problème me rend loyal par rapport à ma famille et mes ancêtres (transgénérationnel : la-constellation-familiale).

- L'exutoire : mon problème vient d'un autre problème (par exemple un problème émotionnel, psychologique, vécu traumatique, etc.). Dans le cas de la maladie c'est le corps physique qui sert d'exutoire.

- La protection/l'évitement : mon problème me sert à palier/à cacher un autre problème plus important (vis à vis de moi-même). Est-ce que je me sens bien dans mon travail actuel ? 

- L'excuse : mon problème me sert d'excuse (vis à vis des autres) pour palier un autre problème (souvent lié au manque d'argent).

- L'occupation : la focalisation sur mon problème m'évite de penser aux choses encore plus effrayantes.

- L'identité : mon problème est ma raison d'être. Il fait parti de ma vie, de mon identité.

- La reconnaissance : mon problème me permet d'avoir la reconnaissance des autres, de l'appui, de la compassion, de l'affection, etc.

- La punition : mon problème est la punition de la culpabilité ressentie pour une faute réelle ou imaginaire que je pense avoir commise.

- Le challenge : mon problème me prouve que je suis capable de lui faire face (la-resilience) au cas où j'aurai des doutes.

Ces quelques pistes de réflexion ne sont pas exhaustives, voyez quels besoins sous-jacents et non conscients sont satisfaits par votre maladie. Il peut sagir d'un soulagement du stress, une occasion de se ressourcer et de s'occuper de sa creativite, de son potentiel ou de modifier des habitudes indésirables, de mettre un terme à des responsabilités pesantes, de voir vos enfants plus souvent, de ne plus aller travailler dans un milieu défavorable, etc.

Comment y remédier ?

Une fois les bénéfices du problème ou de la maladie identifiés, la solution au problème est à 50% réglée. Le reste se fera avec une action de votre part soit :

- En rééquilibrant l'alimentation (les-regimes-sante).

- En apprenant comment gérer votre stress et votre respiration.

- En travaillant sur le-deconditionnement et les-croyances-limitantes.

- En comprenant les étapes du-deuil si tel est le problème.

- En pratiquant une activité relaxante tel que le yoga, la sophrologie…

- En pratiquant l'eft

- En faisant des soins aux bols tibétains.

En résumé :

L'article s'est basé sur la maladie chronique mais les bénéfices secondaires sont présents dans bon nombres d'autres problèmes. Découvrez les bénéfices secondaires de vos problèmes et/ou maladie et vous commencerez à y voir plus clair. Avoir en conscience les bénéfices secondaires de sa maladie-chronique permet de sortir du cercle vicieux instauré. Il suffit de se poser la question : "En quoi suis-je attaché à cette maladie ?". La réponde est en vous et elle vous viendra rapidement.

 

Bien à vous

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 6 Octobre 2021

Bonjour à tous,

C'est quoi une maladie chronique ?

Selon L'OMS c'est une affection de longue durée qui évolue lentement. Une maladie est dite "chronique" lorsqu'elle dure plusieurs mois. De nos jours, ce terme désigne toute maladie ne pouvant être soignée rapidement, ou n'ayant aucun remède connu.

Voici quelques pistes qui vous aideront dans le cheminement de la maladie afin de retrouver une pleine santé.

La douleur chronique :

Elle est liée à la maladie et parfois difficile à gérer. Il faut savoir que la douleur chronique n'est pas que de la douleur. Elle engendre des tensions musculaires qui engendrent une focalisation sur la douleur. La focalisation entraîne un stress qui crée lui-même une douleur. C'est ce que David Vigneron appelle la douleur complète. Même quand la douleur n'est plus présente, il y a focalisation et anticipation anxieuse de la prochaine crise. Les pensées se répercutent sur la physiologie.

La douleur et ses composantes : sensorielle (ce que le malade ressent physiquement), affective/émotionnelle (ce qu'il ressent moralement), cognitive (le sens qu'il lui donne) et comportementale (la manière dont il exprime sa douleur).

La douleur chronique c'est aussi de la frustration, de la tristesse, de la dépression, de l'inquiétude, du vide, de la colère. C'est aussi pleurer le passé, survivre dans le présent, craindre l'avenir. C'est également se sentir différent, dépendant des gens ou des choses, subir la critique ou des moqueries...

L'inflammation :

Pourtant des solutions existent afin d'améliorer cet état, voire ne plus souffrir du tout. La tendinite par exemple est un problème de maladie chronique connu par de nombreuses personnes. Le suffixe  "ite" utilisé en médecine désigne l'inflammation. Cette inflammation désigne une réponse de l'organisme à une irritation ou une lésion tissulaire qui se manifeste par une rougeur, une chaleur, des gonflements ou encore des douleurs. Or, cette inflammation est simple à réduire en mettant en place quelques changements notamment alimentaires.

L'alimentation :

Si vous souffrez de problème de santé chronique, le simple fait de modifier votre régime alimentaire et votre mode de vie suffit à se débarrasser de ces problèmes de santé.

Commencez par retirer les aliments toxiques et non digérés accumulés jour après jour en faisant une detox. Le corps humain est génétiquement programmé pour fonctionner de façon optimal en utilisant des aliments frais et colorés, dont les principes actifs et les vertus curatives ne sont plus à démontrer.

L'alimentation vivante : les fruits, les légumes, noix, céréales, graines et germes vous apportent de la vie et éliminent les toxines, renforcent les défenses immunitaires et par conséquent évitent les maladies. Mangez des aliments complets tel que le riz brun plutôt que le riz blanc qui n'apporte rien d'autre que du sucre.

La viande, le poisson, les produits laitiers transformés issus de la production industrielle sont à proscrire car le corps humain n'est pas conçu pour consommer des protéines animales en grande quantité (carnivore-ou-pas). Il n'est pas nécessaire de manger des tissus d'animaux morts pour avoir les protéines dont le corps a besoin. Les protéines végétales font parfaitement l'affaire.

Les sucres en tout genre, le gluten, les produits laitiers et le café sont donc à proscrire. 

Travailler sur le psychosomatique :

Les maladies psychosomatiques se caractérisent par des symptômes physiques amplifiés par des facteurs émotionnels ou psychiques tel que le stress. Celui-ci induit de façon globale des modifications de l'immunité et de l'inflammation au niveau de l'organisme. On parle aussi de somatisation qui désigne plus généralement tout ce qui concerne les effets de l'esprit sur le corps humain. L'accent sera donc mis sur la reconnexion du corps - en écoutant les symptômes - et de l'esprit.

L'activité physique : certains facteurs maintiennent la douleur chronique tels que le déconditionnement à l'effort, le sentiment d'inutilité, la perte de l'estime de soi, la culpabilité, l'anticipation négative, la peur de se blesser, etc. C'est pourquoi reprendre une activité douce comme la natation, le yoga, la marche permet de sortir de la focalisation sur la douleur, permet une reconnexion avec son corps (en accueillant les douleurs), évite le renfermement, etc.

L'émotionnel :

- Identifier les bénéfices secondaires de la maladie : il est essentiel de reconnaître que les besoins satisfaits par la maladie sont entièrement légitimes et méritent d'être satisfaits. Le corps réclame de l'attention de la seule manière qu'il connaisse. Identifiez les besoins satisfaits par la maladie et trouvez comment les satisfaire autrement que par la maladie.

- Utiliser la maladie de façon créative : servez-vous des leçons de la maladie comme point de départ afin de reconnaître vos propres besoins, de les satisfaire afin de faire votre propre éducation.

- Apprenez à gérer le stress : peu importe la difficulté rencontrée au cours de sa vie, il est primordial d'avoir une bonne gestion de son stress qui semble lié à tant de déséquilibre. Toutefois, il est parfois plus facile de le faire en accompagnement thérapeutique que seul chez soi.

- La désidentification : l'appropriation après le diagnostic d'une maladie et la résignation dû au choc de la nouvelle suivi de l'anxiété sont à éviter à tout prix. La résignation engendre la dépression - même mineure - et l'appropriation engendre la chronicité. Or, la maladie dont vous souffrez (ponctuellement) n'est pas vous ! Ne vous identifiez pas plus à vos émotions qu'à la maladie (le-deconditionnement).

En résumé :

La maladie qu'elle soit chronique ou non n'est pas insurmontable dans la mesure où chacun a la responsabilité et le devoir de se prendre en charge. Elle fait partie de son chemin-de-vie et doit être considérée comme une expérience qui fera évoluer votre personnalité à tous les niveaux. C'est ainsi que l'on "grandit", que l'on "s'élève" par notre propre éducation.

Comme Carl Simonton l'a écrit : "La maladie leur a permis d'outrepasser le conditionnement social et de commencer à se développer en tant qu'êtres humains, pour pouvoir exprimer leurs sentiments et s'occuper de leurs besoins ouvertement et directement. Sans le stimulant de la maladie, ils auraient pu continuer à vivre leur vie dans un désespoir silencieux".

Nous mettons dans notre corps des produits industriels transformés, vide de tous nutriments et de minéraux essentiels. Les aliments transformés sont des aliments morts qui ne possèdent aucune énergie de vie et par conséquent n'ont aucunes utilités au bon fonctionnement du corps humain.

Les aspects émotionnel et mental sont également à prendre en compte dans tous symptôme ou maladie pour un bon accompagnement.

Il n'y a donc aucun problème puisqu'il y a une solution à tout.

 

Bien à vous

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 2 Octobre 2021

Bonjour à tous,

La naturopathie préconise de stimuler nos émonctoires pour un "nettoyage en profondeur". De par sa définition, un émonctoire est un organe destiné à l'élimination des déchets. Ils sont donc de véritables portes de sortie du corps physique qu'il ne faut surtout pas négliger. En naturopathie, on parle de deux sortes de déchets : les colles et les cristaux.

Les déchets de colles (colloïdale) sont responsables des rhumes, des bronchites, de l'acné, des pertes blanches, etc. Enfin bref, tout ce qui est "collant". En ce qui concerne les déchets de cristaux, ils sont responsables de l'eczéma sec, psoriasis, arthrite, etc.

Quels sont les émonctoires ? 

Ce sont des organes qui évacuent naturellement les toxines de notre corps afin de maintenir l'équilibre interne. On trouve parmi les organes dit émonctoires, cinq majeurs : l'intestin, la peau, les reins, les poumons et le foie avec son rôle de filtre sanguin. Ils assurent une élimination permanente des toxines car l'organisme n'a de cesse d'évacuer ce qui est indésirable pour lui, si sa vitalité est suffisante. 

Ne pas oublier l'utérus chez la femme car c'est un cas particulier. En effet, il élimine les colles (pertes blanches) et s'auto-nettoie lors des règles.

Alors, qui fait quoi ?

Les reins évacuent les déchets types cristalloïdes par les urines. Lorsqu'ils sont trop sollicités, le grand émonctoire qu'est la peau peut prendre le relais associé aux poumons. C'est pourquoi, le naturopathe vous conseillera une activité sportive à l'extérieur (pour vous oxygéner) afin d'éliminer les déchets via la sueur.

Sortez vous aérer ! Une activité extérieure pour avoir des poumons sains. Ce sont des filtres qui peuvent s'encrasser en cas d'inactivité. De plus, la transpiration est un excellent moyen d'éliminer les toxines grâce à la peau qui est le plus grand des émonctoires, de par sa surface importante qui lui permet aussi de prendre le relais des intestins et des reins s'ils sont défaillants. La peau rejette des déchets cristalloïdaux par les glandes sudoripares (sueur) et des déchets colloïdaux par les glandes sébacées (sébum).

Buvez de l'eau peu minéralisée afin que les reins filtrent et évacuent les déchets puisque telle est leur fonction. Réduisez les protéines animales, les produits laitiers, les sucres raffinés, le café et le thé noir pour que les intestins ne soient pas perturbés et que la flore intestinale ne soit déficiente à cause des putréfactions, protéines et glucides en excès. Leurs rôles sont très important dans la digestion et l'élimination. La stagnation intestinale constitue une grande source d'auto-intoxication.

Enfin, le foie est l'émonctoire le plus important étant le plus sollicité. Il filtre et élimine les déchets certes, mais neutralise de nombreuses substances toxiques et cancérigènes. Il filtre l'ensemble des produits de la digestion au travers du sang. C'est lui qui reçoit les produits de putréfactions chargés en substances ammoniaquées toxiques ainsi que toutes les substances toxiques comme les pesticides, conservateurs, additifs, stabilisants, médicaments…

Les outils ? 

Plusieurs façon de drainer les émonctoires. A l'aide de plantes, massages, exercices physiques, etc.

Détox aux huiles-essentielles : synergie pour le foie et les reins.

Dans un flacon de 10 ml : 40 gttes HE de Citron, 40 gttes de menthe poivrée, 40 gttes de romarin à verbénone et 20 gttes de genévrier. Prenez 2 gttes sur un comprimé neutre matin et soir avant le repas pendant 21 Jours.

Le citron possède une action préventive qui protège le foie et empêche les lipides de s'accumuler et une action curative en favorisant la production de bile et son évacuation vers les intestins. La menthe poivrée pour son action tonique digestive générale et au fait qu'elle participe à la reconstitution des cellules du foie et à sa tonicité. Le romarin permet de détruire les lipides, de drainer le foie et de régénérer ses cellules. Le genévrier permet de booster l'action des reins : propriétés diurétiques, antioxydante et décongestionnant veineux et lymphatique afin de favoriser la bonne circulation des déchets vers les reins.

A utiliser avec certaines précautions pour les adultes asthmatiques et épileptiques. Enfant de plus de six ans. Interdit aux femmes enceintes et allaitantes.

Les bienfaits de la gemmotherapie : même s'ils sont moins puissants que les huiles essentielles étant moins concentrés en molécules actives, les macérât de bourgeons comme le Bouleau Pubescent reste très efficace ayant une action de drainage général de l'organisme (plus particulièrement hépatique) et de régénération des organes. Il a une action sur le système Ostéoarticulaire (anti-inflammatoire et stimule la régénération osseuse). Il sera donc adapté aux troubles osseux et à une cure de détox. Il agit sur les systèmes respiratoire et urinaire : allergies et insuffisance rénale.

Idéal en cure intersaison pour préparer l'organisme aux changements externes. Par son action de draineur général, il stimule le foie, les reins, la rate, le pancréas, dissolvant ce qui bloque et participant à l'élimination des déchets du corps.

En général : 15 gttes par jour dans un verre d'eau, 15 mn avant les repas, pendant 21 jours. Commencer par 5 gttes et augmenter au fur et à mesure (adolescents-adultes). Enfant de plus de 3 ans : 1 gtte par jour pour 10 kg. C'est un complément à base de plantes et donc autorisé à toute la famille sauf les bébés de moins de 3 ans et pour les femmes enceintes. Déconseillé sous traitement anticoagulant.

L'argile : elle nettoie, régénère et reminéralise avec ses vertus absorbantes (fixation et pénétration de certaines molécules car elles disposent d'espaces libres) et adsorbantes (peuvent se fixer et pénétrer d'autres molécules) ce qui lui permet d'attirer un tas de bactéries et de toxines donc idéale en cas de détox. L'argile verte est la plus connue et la plus utilisée. Celle de type Illite Montmorillonite permet de capter bon nombres d'impuretés, bactéries et autres parasites. Riche en minéraux, surtout silicium, ce qui lui confère un fort pouvoir reminéralisant et anti-inflammatoire. Elle peut être utilisée en cataplasme, sur la peau, en masque, sur les cheveux mais également en interne : lire la thèse de Jade Allègre.

Mettre l'équivalent d'une cuillère à café dans un verre d'eau à laisser reposer toute la nuit. Boire l'eau le lendemain matin. Pas de métal afin de préserver toute son efficacité et ses propriétés. Contre indiquée en cas de hernie digestive, d'hypertension et d’antécédent d'occlusion intestinale. A prendre en dehors de tout autre traitement pour ne pas contrecarrer les effets du médicaments.

La chlorella : une star parmi les algues. C'est une microalgue unicellulaire de forme sphérique, composée de chlorophylle (ce qui lui confère sa couleur verte) ainsi que 50 à 60% de protéines avec les huit acides aminés essentiels. Elle est digestive, antioxydante et détoxifiante. C'est un concentré de micro nutriments bénéfiques pour la santé. Son pouvoir chélateur fixe les polluants tels que les métaux lourds, les dioxines ou les PCB, de manière irréversible ce qui lui donne sa propriété détoxifiante. De plus, elle forme une couche protectrice sur la muqueuse intestinale de manière à empêcher les mauvaises bactéries de s'y installer. Elle est intéressante contre la constipation grâce à la présence de fibres non assimilables.

La dose journalière est d'une moyenne de 3 g/jour pour les adolescents et adultes. Enfants : 1 g par tranche de 20 kg. Elle se présente sous forme de poudre ou de comprimés à avaler.

En résumé :

Une alimentation trop riche ou déséquilibrée associée au stress peuvent surcharger nos émonctoires qui ne seront plus capables d'éliminer toutes les toxines. Tout l'organisme finit par s'encrasser, prélude à de nombreuses maladies. Le corps a besoin d'un petit coup de pouce de temps en temps.

Drainer les émonctoires, c'est les aider à se débarrasser des toxines qui se sont accumulées et qui empêchent le bon fonctionnement de l'organe. Soulager ses émonctoires revient à faire une détox. Ceci dit, on stimule un ou deux émonctoires à la fois pour ne pas sursolliciter l'organisme et le fatiguer.

Pour certaines personnes, cela peut paraître contraignant voire impossible ne sachant pas comment faire ou par où commencer. En fait, c'est plutôt simple. En limitant sur un temps donné son alimentation riche en graisses et en sucres, en ayant une activité extérieure et en prenant un des quatre outils cités plus haut, la détox est déjà commencée…

 

Bien à vous 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0

Publié le 28 Septembre 2021

" Nous sommes herbivores, frugivores, absolument 100% de bas en haut ! physiologiquement, si votre mâchoire peut bouger de gauche à droite, pour broyer, mastiquer, vous êtes 100% herbivore"

Gary Yourosfky

Bonjour à tous,

L'idée de cet article est lié à la conférence de Gary Yourosfky qui expose l'idée que l'on seraient des herbivores à 100% et non des carnivores. Et les omnivores dans tout ça ?

Tout d'abord revenons sur la définition de ces différents termes :

Carnivore : les carnivores sont des mammifères dont les dents (crocs) ont évoluer pour déchirer la viande. Ils se nourrissent essentiellement de viande (mais pas que) d'autres animaux vivants ou morts. Comme les chats, chiens, ours, hyènes, etc. 

Herbivore : animaux qui se nourrissent d'herbe et d'aliments d'origine végétale (d'herbes et de plantes grasses). Ils se nourriraient uniquement et exclusivement de végétaux. Comme la girafe, l'éléphant, le cheval, la vache ou encore l'escargot et certains insectes;

Omnivore : animal qui se nourrit de différents aliments d'origine végétale ou animale. Une espèce est dite omnivore lorsque son appareil digestif  lui permet d'absorber des aliments d'origines végétales et animales. Cette caractéristique permet aux espèces omnivores d'adopter une alimentation "opportuniste", variable en fonction de la disponibilité des aliments.

Frugivore : animaux qui ne mangent essentiellement que des fruits (parfois des insectes, feuilles et graines).

Connaissez vous Gary Yourosfky ?

C'est un activiste et maître de conférence Américain militant pour le droit des animaux qui bénéficie d'une large audience. Certaines de ces conférences nous interpellent sur la manière dont les animaux sont traités. Cette souffrance n'étant pas nécessaire à notre bonne santé, il a ouvert la voie vers une autre alimentation plus végétale.

Gary s'appuie sur certains éléments de comparaison entre herbivores et carnivores pour nous démontrer que nous ne sommes pas et n'avons pas lieu de consommer de la viande animale.

En effet, dans son exposé il explique et je cite :

"On nous a dit que l'homme était carnivore, mais la longueur de notre intestin est de 7 à 13 fois plus grande que celle de notre torse, c'est la même longueur que celle des herbivores sur cette planète : ils sont très longs. Alors que la longueur des intestins de vrais mangeurs de viande, les hyènes, les coyotes, les ours, tigres et lions seulement 3 à 6 fois la longueur de leur torse. Ils ont un transit intestinal court pour se débarrasser rapidement de la chair animale pourrie et cariée, des protéines animales, du cholestérol ,des graisses saturées, c'est pourquoi il est impossible pour un vrai mangeur de viande de bloquer ses artères, ça n'arrivera jamais !

Quel est le facteur n°1 qui tue les gens qui choisissent de manger de la viande : maladies cardiaques causées par les artères bloquées." Fin de citation.

C'est un bon début mais si c'est le seul argument, c'est mince ! Il existe pourtant, bel et bien d'autres différences entre les carnivores et les herbivores.

- Hormis la longueur de l'intestin, les estomacs carnivores sont 20 fois plus acides que ceux des herbivores. Désolé, mais apparemment, l'estomac humain correspond à celui des herbivores.

- La salive des carnivores est acide, celui de l'herbivore : alcalin, ce qui aide à prédigérer les végétaux. La salive humaine est alcaline.

- La forme des intestins : ceux des carnivores sont lisses, en forme de tuyau donc la viande passe plus rapidement. Ceux des herbivores sont bosselés comme une route de montagne venteuse, ainsi les végétaux passent lentement pour une absorption optimale des nutriments. Les intestins humains ont les mêmes caractéristiques que ceux des herbivores.

- Les fibres : les carnivores n'ont pas besoin de fibres pour les aider à faire avancer la nourriture puisque leur appareil digestif est court et lisse. Par contre, les herbivores eux, oui, pour empêcher que les intestins ne soient obstrués par de la nourriture qui pourrit. Les humains ont les même besoins que les herbivores.

- Les griffes et les dents : les carnivores ont des griffes, des incisives effilées capables de maîtriser leurs proies et aucune molaire permettant de mâcher. Les herbivores n'ont pas de griffes, ni d'incisives pointues permettant de maîtriser leurs proies mais ils ont des molaires plates pour mâcher. Les humains ont les mêmes caractéristiques que les herbivores.

Conclusion : 

Ce qui caractérise un carnivore est le fait qu'il est attiré naturellement par la chair en en faisant une consommation plus ou moins régulière. Il est également caractérisé par une dentition adaptée à la nourriture carnée. Même si bien d'autres choses le caractérise encore, nous nous arrêterons à ces deux points là.

Avons-nous une dentition adaptée à la nourriture carnée ? Il semble que non. Avons-nous la mâchoire pour ? Il semblerait que non également. Est-ce que l'être humain est poussé à manger de la chair ? Il semble que oui. Dans ce cas, quelle en est la raison ? Car si la seule réponse - qui est d'ailleurs censée - est en rapport avec la qualité nutritionnelle, je vous informe que vous c'est complètement faux ! Aucun intérêt nutritionnel ou très peu, à consommer de la viande provenant d'animaux morts dans on ne sait quelles conditions. De plus, la qualité nutritionnelle est réduite à zéro si la viande est cuisiné à plus de 100 degrés, ce qui est le cas de la plupart des fours traditionnels.

Pour autant, est-ce que l'homme possède un système digestif d'herbivore ? L'intestin de l'humain est plus long que ceux d'un carnivore et plus courts malgré tout que ceux des herbivores pour une meilleure assimilation des nutriments. Et sachant que les herbivores se nourrissent uniquement de végétaux (herbes et plantes grasses), hormis les insectes herbivores, même les vegan ne rentrent pas dans le moule puisqu'ils consomment des fruits. 

Dans la définition trouvée sur Wikipédia sur les omnivores, l'être humain est un opportuniste (ça c'est sûr !) qui peut manger des fruits, des légumes, des noix et occasionnellement de la viande.

Alors au final comment s'y reconnaître ? Il est certain, même pour les grands mangeurs de viande, que l'estomac n'est pas adapté à un régime exclusivement carnivore. Cependant, il est à l'inverse possible d'exclure complètement la consommation de viande de notre alimentation pour ceux qui le souhaitent et qui iraient dans le sens de Gary. Nous ne sommes pas - pour la plupart en tout cas - non plus des herbivores se nourrissant uniquement de végétaux et plantes grasses ! La plupart se reconnaîtront chez les omnivores qui selon la définition pourront manger de tout. Le principal étant de rester dans l'équilibre et non dans les excès, tout en gardant dans un coin de la tête les propos de Gary sur la consommation excessive de viande qu'il serait bon de réduire, à la fois pour notre santé mais également pour la cause animale.

Alors, carnivore… ou pas ?

 

Bien à vous 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

Repost0