Publié le 13 Octobre 2023

Bonjour à tous,

Souvent ignoré ou laissé de côté, le cycle féminin génital de la femme comporterait trois phases bien distinctes malgré leur chevauchement à un certain moment de la vie.

La pré-ménopause :

Souvent confondue avec la péri ménopause, la pré-ménopause correspond à la grande période des premières menstruations jusqu'à la période de péri ménopause : de l'adolescence jusqu'à l'âge de quarante-cinq ans environ.

La pré-ménopause - dans sa définition - représente la période caractérisée par l'irrégularité des cycles féminins qui varient de manière aléatoire (cycle court ou plus long), avant de s'allonger, voire de s'échelonner jusqu'à la péri-ménopause qui englobe cette fin de période d'irrégularité et quelques temps plus tard, l'arrêt définitif des règles.

Ces deux phases peuvent être confondues. Cependant, l'irrégularité des cycles avec des cycles courts puis longs, voire la disparitions des règles est constatée chez bon nombres de jeunes filles et femmes sans pour autant qu'elles soient en période de ménopause ou même de péri-ménopause étant donné leur jeune âge.

La pré-ménopause correspond donc à toute la période de fécondité, à partir de la puberté.

La péri-ménopause :

Elle représente une étape obligatoire et incontournable de la vie génitale de toute femme. Elle intervient autour de quarante-cinq ans environ.

Elle comprend deux périodes : 

- la première précède l'arrêt des règles avec quelques signes qui évoquent l'approche d'une ménopause tels que la modification des cycles et/ou les bouffées de chaleur par exemple.

- la deuxième est l'année qui suit les dernières règles. La ménopause étant confirmée si les règles sont absentes pendant douze mois consécutifs et si bien sur, la femme est à l'âge habituel de la ménopause, c'est à dire environ la cinquantaine.

Elle correspond à cette période que les femmes redoutent le plus. C'est la période où les bouleversements hormonaux peuvent être très présents. Bouffées de chaleur, insomnie, prise de poids… Les femmes ne sont pas égales vis à vis de cette étape : certaines la traverse sans en avoir réellement connaissance quand d'autres au contraire, présenteront et subiront des troubles très gênants et déroutants.

La modification des cycles menstruels est le signe le plus fréquent. Une ovulation est encore possible mais elle sera imprévisible puisque le cycle est déréglé, même dans le cas ou la femme avait un cycle très régulier auparavant. Puis interviennent ensuite des cycles courts et longs en alternance et au fil du temps, une absence de règles (aménorrhée) de plusieurs mois.

Combien de temps dure la phase de péri-ménopause ?

Les avis divergent sur le sujet. Pour certains la péri-ménopause durerait entre deux et treize ans. Dans le cadre d'un parfait fonctionnement du cycle génital, il serait normal que ce bouleversement hormonal dure de deux à trois ans. Dans le cas où cette période dépasserait ces trois années, il serait bon d'en parler avec un professionnel de santé afin d'établir si le problème ne vient pas d'un autre dysfonctionnement hormonal, comme par exemple : la thyroïde. Il existe également d'autres causes telles que l'inflammation chronique ou encore le stress non géré. Ce qui expliquerait également certains symptômes - qui sont attribués automatiquement au cycle hormonal féminin - alors que certaines femmes, certes moins nombreuses, n'en ont aucun.

Le déclencheur ?

Chaque femme commence sa vie avec une quantité déterminée d'ovocytes (cellule sexuelle femelle), environ 30000. Or, seulement cinq cent d'entre eux traverseront le cycle de l'ovulation, donc la ménopause n'est pas déclenchée au moment où tous les ovocytes ont été utilisés. Si l'âge de la ménopause est déterminé par les gênes, il peut également l'être par l'état de santé, ce qui expliquerait certaines ménopauses dites prématurées. Celles-ci peuvent survenir spontanément ou encore être provoquées par une maladie, des médicaments, une chirurgie ou un traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie.

A noter que l'ablation chirurgicale des deux ovaires provoque la ménopause mais l'hystérectomie ne suffit pas à la provoquer car les ovaires continuent à produire des œstrogènes (seules les règles s'arrêtent).

La ménopause : 

C'est le moment où les règles sont absentes depuis douze mois : lorsque c'est vraiment bien installé. Elle correspond à cette fin de période reproductive. Le corps change mais c'est également le moment d'une éventuelle remise en question de l'avenir personnel et professionnel, du désir de maternité, de la féminité, de la sexualité…

Un deuil est à faire sur le désir de porter de nouveau un enfant mais la ménopause permet une ouverture car c'est le moment de créer autre chose. C'est une magnifique période pour faire une introspection et se reconnecter à soi-même en se demandant : quels sont les projets qui me tiennent à coeur ? Qui ne sont pas nécessairement les mêmes qu'il y a vingt ans et que vous voudriez voir se concrétiser. A notre époque, cette période qui suit la ménopause peut durer trente, quarante ans (voire plus) ce qui laisse de la marge pour entreprendre une autre aventure que celle d'être parent.

La postménopause :

Elle est censée décrire la période de temps qui suit la ménopause, ce qui n'est pas tout à fait approprié puisque la ménopause est un état définitif. On dira simplement qu'elle correspond au moment de l'arrêt définitif des règles (soit douze mois sans règles) jusqu'au moment de la mort physique.

Le stress :

Lors de la ménopause, un changement hormonal important s'opère. Outre les effets ressentis sur le corps physique qui se voient à l'extérieur telles que bouffées de chaleur, saute d'humeur, prise de poids et j'en passe, le corps physique subit une métamorphose hormonalement parlant. Il y a une diminution de 50% des œstrogènes ce qui a un impact direct sur la masse graisseuse. En effet, la diminution des œstrogènes entraînent automatiquement une augmentation de la masse grasse mais pas que... Cela a pour effet d'augmenter la résistance à l'insuline ainsi que le cortisol qui n'est autre que l'hormone du stress. Et ça continu puisque le cortisol détruit la réserve d'énergie présente dans le corps que l'on trouve notamment des les muscles. Tout ceci entraîne une diminution du métabolisme du corps dont la performance baisse de 20% à la ménopause. 

Le stress responsable du cortisol sera donc a géré absolument lors de cette phase obligatoire subit par la femme, si elle souhaite passer cette étape sans trop d'encombres...

Pour faire simple, physiologiquement parlant, la ménopause correspond à une baisse importante d'œstrogènes, une augmentation du cortisol, de la masse grasse et d'une diminution du métabolisme d'environ 20%. A oui super important : une résistance à l'insuline. Toute la cascade hormonale est bien secouée !

Arrêtez de vous culpabiliser parce que vous avez pris du poids et que vous vous sentez patraque par rapport à d'habitude. C'est juste physiologique et c'est comme ça.

De deux choses l'une : soit vous ne faites rien, soit vous vous recalibrez sur ce que le corps a désormais besoin pour bien fonctionner après cette tempête hormonale.

Pour celles qui optent pour la seconde proposition, il y a forcément un changement à faire afin que cette étape ne soit qu'une transition de quelques mois et non de quelques années, voire du reste de votre vie ! Ce qui fonctionnait lorsque vous aviez trente ans sera obsolète dans ce cas précis qu'est la ménopause. Un virage à 360° est à prévoir...

La santé des femmes :

Une conférence du patron du département psychiatrie à Stanford traitait du rapport entre le corps et l'esprit, du lien entre le stress et la maladie. L'orateur, a entre autre, affirmé que l'une des meilleures choses que l'homme puisse faire pour sa santé est d'avoir une femme, et que pour la femme, la meilleure chose à faire pour être en bonne santé est d'entretenir ses relations avec ses amies. Toute l'assemblée a éclaté de rire, pourtant il était sérieux.

Les femmes ont des relations d'échanges entre elles qui engendrent des systèmes de soutien grâce auxquels elles gèrent les différents stress et les difficultés de la vie. Du point de vue physique, ces bons moments "entre filles" aident à produire plus de sérotonine - un neurotransmetteur - qui aide à combattre la dépression et qui engendre une sensation de bien-être. Les femmes partagent leurs sentiments alors que les rapports amicaux entre homme tournent souvent atour de leurs activités. Il est très rare que ceux-ci passent un bon moment ensemble pour parler de ce qu'ils ressentent ou du déroulement de leur vie personnelle. Parler boulot ? oui. De sport ? oui. De pêche, de chasse, de golf ? oui. Mais rarement de ce qu'ils ressentent. Les femmes font cela depuis toujours. Elles partagent - du fond de leur âme avec leurs sœurs, mères, amies, et apparemment ceci est bon pour la santé.

L'orateur explique que, passer du temps avec une amie est tout aussi important pour son état général que de faire du jogging ou de la gym. Il y a une tendance à penser que lorsque nous faisons de l'exercice, nous soignons notre santé, notre corps, alors que lorsque nous passons du temps avec nos amies, nous perdons du temps et que nous devrions nous acquitter de choses plus productives : ceci est faux.

Donc, chaque fois que vous passez du temps avec vos amies, pensez que vous faites bien, félicitez vous de faire quelque chose de positif pour votre santé !

En résumé :

Il existe trois phases essentielles dans la vie d'une femme. La pré-ménopause, la péri-ménopause qui englobe toute la période précédant l'arrêt complet des règles et la transition hormonale qui l'accompagne, et la ménopause qui se situe en moyenne vers cinquante ans. Prendre quelques kilos avant l'arrivée de la ménopause peut paraître normal mais c'est surtout la façon qu'a le corps de signaler qu'il faut s'occuper de lui. 

Malgré les témoignages peu encourageants de certaines femmes, il arrive que tout se passe très bien. Cette période peut aider à se recentrer, à mieux écouter son corps et à retrouver un équilibre.

Pour aider, des outils simples sont à votre portée : revoir et rééquilibrer l'alimentation reste un point fondamental, prendre le temps de s'occuper de son corps avec des exercices réguliers : en faisant du Yoga par exemple ou du vélo, natation…

La vie de femme ne s'arrête pas à la ménopause. Au contraire, elle s'ouvre sur de nouvelles pages et de nouveaux chapitres à écrire au sens comme au figuré.

 

Bien à vous

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 10 Mai 2023

Bonjour à tous,

Le cerveau entérique : Késako ?

Ca se passe dans le ventre, le long du tube digestif et plus précisément dans l'intestin grêle. C'est loin de la tête ! Pas tant que ça puisque que les 2 sont liés. Certains l'appellent le deuxième cerveau, d'autres prétendent même qu'il est le premier. 

Il (le système nerveux entérique : SNE) est formé de plus de 100 millions de cellules nerveuses (neurones). D'accord, le cerveau - le vrai - qu'on appellera le système nerveux central (SNC) en contient une centaine de milliard. Pour info, la moelle épinière : une centaine de million.

Du point de vue embryonnaire, les cellules nerveuses du SNE ont la même origine que celles du "cerveau principal". A un certain moment, les deux se séparent et certaines cellules migrent vers le ventre pour former le SNE. Si les cellules du cerveau principal (neurones) et celles du SNE sont identiques, c'est la même chose pour les neurotransmetteurs : vingt d'entre eux ont été répertoriés dans le SNE.

C'est le nerf vague qui assure la communication entre l'intestin et le cerveau. Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus que le SNE produisait 95% de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l'on ressentait pouvait agir sur notre système digestif, l'inverse est donc vrai aussi : notre deuxième cerveau joue avec nos émotions !

L'intestin est, de très loin, le roi des chambres d'hôtes en renfermant 100 000 milliards de bactéries, qui pèsent environ 1 kg 500. Un véritable "organe" qui, grâce à de nombreuses réactions chimiques, produit des substances bénéfiques et indispensables à notre santé. C'est ce que l'on nomme la flore intestinale. Elle est constituée de colonies en équilibre, et seul cet équilibre lui permet de bien fonctionner. Un microbiote intestinal bien équilibré neutralise les substances nocives comme les polluants, les métaux lourds ou les déchets métaboliques. Le microbiote est le chef d'orchestre de notre santé : s'il est équilibré, tout est harmonieux, s'il va mal, c'est la confusion.

Quelques symptômes d'un microbiote malade : 

Douleurs abdominales, musculaires et articulaires.

Troubles digestifs : sensation de lourdeur d'estomac, nausées, ballonnement, gaz, diarrhée, constipation, démangeaisons anales...

Troubles physiologiques : accélération du vieillissement, prise ou perte de poids, baisse d'énergie, baisse de la fonction sexuelle, étourdissements, engourdissements, et fourmillements des mains et des pieds... 

Troubles de l'immunité : allergies, infections...

Troubles neurologiques : maux de tête, anxiété, cerveau embrumé, perte de concentration et de mémoire, état dépressif, baisse de la libido...

Problèmes inflammatoires : arthrite, chevilles enflées...

Problèmes dermatologiques et capillaires : sécheresse, eczéma, éruptions, chutes de cheveux, cheveux ternes...

Pour ne pas l’affaiblir, le microbiote demande des soins préventifs qui sont d'autant plus nécessaires que l'intestin n'apparaît plus seulement comme un organe digestif. Aux yeux de la science, il est désormais considéré comme "un deuxième cerveau", un organe intelligent en interaction permanente avec nos émotions et notre stress.

Certaines découvertes ouvrent d'immenses espoirs thérapeutiques. Des maladies neurodégénératives, comme Parkinson, pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s'attaquer aux neurones de l'intestin.

Les neurones digestifs abritent les mêmes protéines responsables de la dégradation des capacités motrices, qui finit par entraîner une perte de l'autonomie. Il pourrait être possible de tenter de diagnostiquer une maladie neurologique directement à ce niveau et même de la soigner par cette approche.

En résumé : 

L'intestin, c'est une superficie de 250 m2 pour l'intestin grêle, un deuxième cerveau qui recèle plus de 100 millions de neurones. Il est en échange permanent avec le cerveau via le nerf Vague et assure 95% de la production de la sérotonine, une hormone apaisante. L'intestin c'est aussi un réservoir de bactéries qui en compte 1 à 2 kg ! c'est la garantie de l'assimilation car il assimile plus de 90% des nutriments indispensables à notre vie : les macronutriments (glucides, lipides et protéines) et les nutriments (vitamines, oligoéléments et sels minéraux). Il est également le gardien du temple en assurant 75% de notre fonction immunitaire.

Nos repas trop nombreux, déséquilibrés ou copieux, engendrent des digestions difficiles qui épuisent nos systèmes digestifs et nerveux. La perturbation du microbiote ouvre la voie aux parasites et aux mycoses. Ces phénomènes couplés au stress induisent des troubles de l'assimilation, des carences et des épuisements immunitaires.

Des scientifiques de l'université de Montréal et de l'université McGill ont découvert une corrélation entre la fibromyalgie, une maladie entraînant des douleurs chroniques, et la composition du microbiote intestinal. La composition de celui-ci est différente chez les sujets fibromyalgiques et les sujets sains. Une équipe de chercheurs Montréalais démontre, pour la première fois, qu'il y a des altérations dans les bactéries du tractus gastro-intestinal des personnes atteintes de fibromyalgie.

Et que penser des autres maladies, du type Alzheimer et toutes les démences séniles ? Et allons encore plus loin : les maladies psychiatriques ?

Les mentalités sont en train de changées et on est tous en pleine évolution !

Livres sur le sujet : "Le côlon, nôtre deuxième cerveau" et "Et si je mettais mes intestins au repos ?".

 

Bien à vous 

 

 

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Rédigé par Myriam

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Publié le 5 Mai 2023

Bonjour à tous,

Il y aurait 16 millions de fumeurs en France et 73000 décès prématurés par an. Bon nombre de personnes fumeuses désirent arrêter la cigarette mais ne savent comment faire et par où commencer. Souvent, cela nécessite de prendre conscience de tous les aspects négatifs de la cigarette, des risques encourus pour la santé, de l'argent dépensé, de comprendre sa relation au tabac et d'identifier les motivations pour arrêter.

Que gagne-t-on à fumer ? 

Le plaisir que cela procure ? Pourquoi pas, dû surement à la convivialité (apéritif par ex), une certaine image peut-être, une habitude ? Certainement... En fait, à part la convivialité et appartenir à un groupe, on y perd plus qu'on n'y gagne.

Alors qu'est-ce qu'on perd ? La contrainte d'avoir toujours des cigarettes sur soi, de l'argent, une meilleure santé, un meilleur moral, l'estime de soi, la confiance en soi, de meilleures performances physiques et sportives, des années de vie, une certaine liberté, le goût, l'odorat, une haleine fraîche, un meilleur teint... Bref, la liste est longue.

Les bienfaits pour la santé à l'arrêt du tabac : 

Au bout de vingt minutes, la pression sanguine et le rythme cardiaque redeviennent normales. Au bout de huit heures, l'oxygénation des cellules redevient elle aussi normale. Au bout de vingt-quatre heures, le monoxyde de carbone est complètement éliminé de l'organisme. Au bout de quarante-huit heures, la nicotine n'est plus présente dans le corps, amélioration du goût et de l'odorat. Au bout de soixante-douze heures, les bronches se relâchent et le niveau d'énergie augmente. Dans la première année de l'arrêt du tabac, la capacité respiratoire augmente de 10% et la toux, l'essoufflement, les éternuements et les problèmes respiratoires se dissipent. Au bout de cinq ans, le risque d'infarctus est deux fois moins élevé que celui d'un fumeur. Au bout de dix ans, le risque de cancer du poumon, du rein et du pancréas diminue.

L'addiction et la dépendance sont deux choses différentes :

On parle souvent de manière indifférenciée de dépendance ou d'addiction, mais il existe non seulement une légère nuance entre les deux mots mais également une différence notable entre le tabac et l'alcool. Le tabac est une dépendance alors que l'alcool est une addiction. L'arrêt net du tabac ne provoquera pas de DT (delirium tremens) contrairement à l'alcool (et uniquement l'alcoolisme chronique) sevré brutalement.

Le delirium tremens est un trouble neurologique sévère, lié au syndrome du manque physique lors du sevrage alcoolique qui se manifeste par un état d'agitation et qui peut mener jusqu'à la mort. La personne dans cet état aura un ou plusieurs de symptômes tels que agitations, tremblements, désorientation, hypertension, délires hallucinatoires.

Les idées reçues : 

Le tabac n'entre pas dans les addictions contrairement à l'alcool. Chacun peut s'arrêter de fumer du jour au lendemain sans aucun risque pour son intégrité physique.

La dépendance physique est la moins importante des trois dépendances liées au tabac.

Arrêter de fumer ne fait pas pour autant grossir. Reprendre une activité physique permet de retrouver son souffle et sa forme plus rapidement sans prendre un gramme.

Les trois dépendances liées au tabac : 

Psychologique :

Chez certaines personnes, la fumée inhalée permet de provoquer une sensation de détente. Même si le thérapeute - quel qu'il soit - doit respecter cette sensation éprouvée, il faut avoir connaissance que la nicotine qui pénètre dans le sang est un aimant à cortisol qui n'est autre que l'hormone du stress. La nicotine ne fait qu'attirer dans le sang, cette hormone, ce qui fait que plus vous fumez, plus le stress augmente. Le cercle vicieux s'installe car plus vous êtes stressé et plus vous allez avoir envie de fumer afin d'atteindre cette détente tant souhaitée mais cependant illusoire. Il s'agit là d'un stress qui va bien au-delà de la psychologie puisqu'il atteint l'équilibre hormonal et par conséquent la physiologie du corps.

Comportementale

Cela correspond non seulement aux neuro-associations : cigarette-apéritif, cigarette-café... mais aussi à la gestuelle : le geste qui sera répété environ dix fois par cigarette.

Physique :

C'est la dépendance la plus facile à se débarrasser. En trois semaines seulement, elle disparaît.

Les solutions ?

Les solutions pour arrêter de fumer sont finalement peu nombreuses. L'option une, consiste à arrêter du jour au lendemain et repose intégralement sur le fumeur et sa volonté. Même si les chances de succès sont minces (environ 7%), elle reste envisageable et possible pour un bon nombre de fumeurs. Il faudra toutefois rester vigilant sur la compensation et la prise de poids éventuelle. De plus, cela ne vous coûtera rien.

Les substituts nicotiniques : une méthode qui permet au fumeur de se sevrer progressivement via la consommation de patchs, de gommes ou de pastilles. Cependant, des effets secondaires tels que céphalées, bouche sèche et irritation de la peau peuvent survenir. De plus, cette méthode agit sur la dépendance physique, alors que c'est celle qui est la moins à travailler. Cela vous coûtera environ une centaine d'euros pour arriver à vos fins.

La cigarette électronique est une méthode qui prend en compte les habitudes gestuelles du fumeur qui ne contiendrait aucune substance chimique. On est en droit de se poser la question du pourquoi de la tête de mort sur le flacon ? Et pourquoi aussi, lorsque l'on renverse du liquide sur la peau, cela provoque une brûlure chimique ? Ce serait dangereux pour la peau à l'état liquide mais n'aurait aucune incidence à l'état gazeux pour l'organisme... De plus, vous conservez la dépendance comportementale en apportant la cigarette électronique encore plus de fois à la bouche, ainsi que la dépendance psychologique qui consiste à vous détendre même si ça n'est qu'une illusion.

L'homéopathie peut aider en diminuant les fringales et l'anxiété. L'avantage : pas d'effets secondaires et elle peut seconder d'autres méthodes.

L'hypnose reste une des méthodes les plus favorables pour aider l'arrêt du tabac. Le fumeur change progressivement son rapport à la cigarette et finit par la juger indésirable. Certes, le coût sera plus élevé que les autres méthodes mais avec de meilleures garanties.

Concrètement : 

Trouvez une bonne gestion du stress afin de sortir du cercle vicieux (sophrologie, yoga, la cohérence cardiaque...).

Remplacer la gestuelle par un comportement qui ne vous fera pas grossir : boire quelques gorgées d'eau par exemple (vos reins vous diront merci) et uniquement de l'eau.

Les cigarettes électroniques peuvent être un substitut pendant un temps - assez court - mais ne sont pas sans danger. De plus, elle conserve la dépendance comportementale (pause clope) et psychologique (gestuelle).

Faire du sport ne nettoie pas les poumons. Le sport apporte des bénéfices, certes, mais qui ne compensent pas les effets liés au tabac.

A part le fait que les cigarettes roulées coûtent moins cher, elles sont tout aussi nocives que les autres.

Opter pour une désensibilisation sur deux ou trois semaines (cohérence cardiaque : simple, rapide, efficace) afin de progresser à son rythme et devenir autonome.

L'hypnose conversationnelle : la solution ?

C'est une formulation adéquate qui va conduire à un questionnement interne qui engendre une conscientisation pour amener à un travail conjoint de l'inconscient vers le conscient. C'est une technique qui ne suit pas les étapes de l'hypnose classique puisqu'il s'agit d'un échange entre deux interlocuteurs : le patient et un praticien professionnel. Cette forme d'hypnose est accès sur la conversation qui suit en partie la méthode de Carl Rogers sur la relation d'aide via l'écoute active.

En résumé : 

Fumer, contrairement à ce que l'on pourrait croire ne détend pas du tout. Au contraire, cela augmente l'anxiété. Les deux dépendances les plus présentes, contrairement à ce que veulent nous faire croire les industries du tabac (avec les patch notamment) sont les dépendances comportementales et psychologiques que l'hypnose traite parfaitement bien. Il ne sert à rien de travailler sur la dépendance physique qui est quasi nulle.

Pour un arrêt total et définitif, n'hésitez pas à vous faire aider si besoin. Les outils ne manquent pas non plus : acupuncture, sophrologie, méthode Allen Carr, thérapies comportementales et cognitives, la sonothérapie...

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Mental-psychologique

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Publié le 1 Mai 2023

Bonjour à tous,

Hier, en suivant les informations sur M6 (oui, c'est ma chaîne préférée), la présentatrice faisait le portrait de Lallaa Misaki : influenceuse, blogueuse mode (grande taille) et beauté qui prône l'acceptation de son corps. Cela m'a quelque peu interpellée, d'où ces quelques lignes sous la forme d'un article et la reprise du blog. D'ailleurs, le dernier article publié date de juin 2022 et parlait déjà du surpoids. Comme quoi, il était grand temps de reprendre le blog et de l'alimenter.

Pour la petite histoire et pour ceux qui ne la connaisse pas, Lallaa Misaki est une influenceuse qui se considère elle-même comme une "love activiste" qui prône l'amour intérieur (que l'on porte à soi-même) et extérieur (comment on perçoit son corps). Elle dit, je cite : "Je suis grosse, c'est un fait, et je m'en fou". Son histoire commence en 2010, date où un séisme dévaste Haïti où elle passe des vacances. Clairement, pour elle, il y aura un avant et un après. On peut aisément le comprendre vu le traumatisme engendré. Le déclic se produit : avant, elle se détestait, après, elle aime tout chez elle, son intérieur (qui elle est et ses capacités) et même son enveloppe charnelle, un peu ronde. Bref, elle apprend à s'aimer et c'est tout à son honneur.

Soit ! Il n'y a là aucun jugement de ma part, juste une interrogation.

La question est : est-ce que le fait d'être ronde donc en surpoids rentre dans l'acceptation de soi et par conséquent l'acceptation de son corps ? Autrement dit, sous prétexte d'être en surpoids, doit-on cultiver cette acceptation de soi ou au contraire se prendre en main pour une amélioration de son état de santé. Car, qui dit surpoids dit aussi : attention danger... Partant du principe que le surpoids pour quelque raison que ce soit n'est pas un état naturel du corps mais bien un symptôme que quelque chose cloche...

L'acceptation de soi :

En réalité, plusieurs définitions et interprétations personnelles existent lorsque l'on parle d'acceptation de soi. Le première définition trouvée consiste à prendre connaissance du "moi vu par les autres" et du "moi vu par moi-même" et de travailler autour pour se construire et s'améliorer. Ce qui implique la reconnaissance de sa valeur et de ses qualités. Jusque là (si on ne tient pas compte du surpoids), Lallaa notre influenceuse a fait le taf.

C'est certainement pour cette raison qu'elle est suivi par tant de personnes. Pourquoi ça plait autant ? Simplement car beaucoup de femmes se retrouvent dans ces commentaires - bien évidemment - et surtout dans ses formes.

Dans mes recherches, j'ai remarqué que les articles traitant du sujet, avaient presque systématiquement associés l'acceptation de soi et le surpoids ou l'obésité. Comme si cela était inévitable : vous êtes en surpoids voire obèse et bien travaillez sur l'acceptation de soi!

Ce serait la clé du bien-être mental et émotionnel. Quel leurre !

L'acceptation psychologique :

Dans d'autres cas, on parle plutôt du mental et de l'aspect psychologique. Que ce soit en matière de maladie (comme après un AVC) ou d'accident, il existe plusieurs étapes à dépasser.

Le choc initial, le déni, la révolte, la négociation et la réflexion seront les étapes nécessaires pour arriver à l'acceptation de son nouvel état physique et/ou psychologique. Après un accident de voiture, si vous vous réveillez tétraplégique, vous passerez très certainement par ces étapes. De même qu'après un AVC sévère...

Dans ce cas, l'acceptation permettra le lâcher-prise et ainsi trouver une paix intérieure.

Acceptation et défaitisme :

Si le lâcher-prise est de rigueur dans l'acceptation de certaines situations comme celles que je viens de citer, le fait d'accepter diminuera l'anxiété, les peurs, le jugement négatif de soi et devrait permettre de ne plus se heurter aux situations qui ne peuvent être changées. Qui ne peuvent être changées...

Attention toutefois à ne pas confondre acceptation et défaitisme ! Dans les situations telles que le surpoids, le défaitisme peut faire son entrée. Or, il ne s'agit pas ici de rester dans cet état. Dans ce contexte ci, abandonné ou ne pas croire à une victoire sur le surpoids, c'est rester cloitré dans un défaitisme. Pourtant, la situation peut être améliorée ou radicalement changée.

Confusion entre acceptation de soi et estime de soi ?

S'il est nécessaire de développer une grande estime de soi depuis la petite enfance pour bien grandir et se réaliser en tant que personne, ce n'est pas pour autant que l'acceptation de soi se fera en parallèle. Car ce sont deux aspects qui diffèrent quelque peu. Certes, l'estime de soi comprend trois aspects : l'amour inconditionnel que l'on se porte, une grande confiance en soi et une vision positive de ses capacités. Pour autant, même si l'estime de soi est acquise au cours de sa vie, il n'est pas garanti que l'acceptation de soi soit elle aussi acquise... Est-il si simple et évident que chacun de nous accepte ses dons et capacités de naissance? Bien sûr que non, ça serait bien trop simple. L'acceptation de soi correspond à une parfaite compréhension et intégration de qui l'on est vraiment sous ses aspects les plus grands...

Acceptation de soi, estime de soi et dictats de la société apportent mélange et confusion. Notamment dans la mode (dont Lallaa fait partie) qui prône que pour être beau il faut être mince... Ici, ce n'est pas ce dont on parle. Même si le fait d'être en surpoids peut à court ou long terme avoir une réelle influence sur l'état de santé, la beauté d'une personne n'a rien à voir avec le fait d'être gros, rond ou mince.

L'acceptation de soi dans le développement personnel : 

Si l'acceptation de soi consiste à se sentir bien dans son corps, dans sa tête et dans ses émotions, oui elle est essentielle. Si cela implique que vous devez apprendre à aimer qui vous êtes et ce qui vous rend unique, alors oui acceptez vous tel que vous êtes réellement !

Si on part de l'hypothèse où acceptation de soi signifie s'accepter tel que l'on est, en aucun cas pour ma part le surpoids n'entre dans cette catégorie. Le surpoids n'est qu'un symptôme de plus afin que le corps signale que quelque chose ne va pas. Croire le contraire ou être défaitiste par rapport à son poids, c'est faire l'autruche, se voiler la face, ne pas vouloir ou oser aller faire face à ses souffrances. 

Je reste persuadée - et cela n'engage que moi - que les gens en surpoids qui se disent bien dans leur peau refusent d'affronter un problème qui mériterait pourtant toute leur attention. Rappelez vous de Sonia Dubois...

Résumé :

Peut-on se cacher derrière le fait d'être en surpoids toute sa vie en prenant le prétexte qu'il faille à tout prix s'accepter tel que l'on est ?

Le cas de Sonia Dubois m'est venu à l'esprit en écrivant ces lignes. Cette femme journaliste, chroniqueuse dans l'émission de Christine Bravo dans les années 90, affichait fièrement plusieurs kilos en trop. Elle disait à l'époque, que tout était bien et beau dans le meilleur des mondes et semblait très sincère en la voyant pleine de dynamisme sur les plateaux télé. Pourtant, quelques années plus tard, elle décide de perdre ses kilos en trop (pourquoi, puisqu'elle était si bien?). Elle se déleste ainsi d'une cinquantaine de kilos et écrit même un livre dont le titre est : "Maigrissons ensemble". Elle était pourtant le sex symbole des rondes épanouies...

L'acceptation de soi revient à accepter ce que l'on ne peut pas changer ou améliorer. Or, le surpoids peut non seulement être amélioré dans le pire des cas mais on peut carrément inverser la tendance sans passer forcément par un bistouri.

 

Bien à vous...

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique, #Mental-psychologique

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Publié le 29 Avril 2023

Bonjour à tous,

L'embonpoint est devenu un phénomène de société. Autrefois, il était considéré comme une vertu car il était le symbole de la réussite sociale et celui d'une bonne santé. On disait alors d'un gros qu'il "se portait bien". Les mentalités ont évolué, on a progressivement pris conscience des méfaits d'un excès de poids qui est maintenant considéré comme un facteur de risque pour la santé. Ceci dit, il reste encore du chemin à parcourir.

Il faut être pragmatique en matière de gestion de son équilibre pondéral. Trop souvent, nos modes de vie sont responsables d'un embonpoint progressif, où peu à peu l'obésité s'installe liée à certaines maladies notamment le diabète. Aussi, dès que ce stade est atteint, chacun cherche à le rendre réversible et donc notamment à maigrir. Il faut alors choisir une approche, opter pour une méthode et prendre conscience que la gestion de notre alimentation est essentielle et ce, sur un long terme : c'est à dire tout le restant de sa vie. Il conviendra donc pour se faire, de modifier ses habitudes alimentaires, de comprendre ce que l'on mange, d'adapter le métabolisme pour maigrir puis rester stable au niveau pondéral choisi, ce qui s'avère être le plus compliqué. A part si l'on a trouvé la bonne méthode dès le départ. Même si le jeûne - quel qu'il soit - est un outil très appréciable, l'être humain ne peut se contraindre en permanence. Il a besoin d'une approche du savoir manger, connaître ce qui est bon pour lui mais qui ne l'est pas forcément pour son voisin.

Michel Montignac en parlait déjà dans son livre "Je mange, donc je maigris". il y a trente ans, il évoquait l'excès de poids éventuellement lié au diabète et nous expliquait déjà l'impact de l'index glycémique. Trente ans plus tard, a-t-on évolué et pris en compte sa méthode et ses avertissements ? Pas vraiment d'après ce que l'on peut constater. Le diabète de type 2 ne devrait plus exister et pourtant...

Le diabète : 

Diabète de type 1 est une maladie auto-immune où les cellules du pancréas sont détruites empêchant l'hormone de l'insuline de faire diminuer le taux de sucre dans le sang. Il atteints 10% des enfants et des adolescents souvent avant 25 ans. 

Diabète insipide  est un trouble fonctionnel provoqué par une anomalie de sécrétion ou d'action d'une hormone au niveau de l'hypothalamus. Il est caractérisée par une soif excessive et une importante quantité d'urine.

Le diabète de type 2 est caractérisée par une hyperglycémie chronique chez les adultes d'un certain âge : généralement après 60 ans. Nous avons tous le pouvoir d'intervenir sur ce type de diabète.

Il y a quelques décennies, les industries agro-alimentaires ont découvert qu'en ajoutant du sucre, leurs produits avaient plus de saveur. Si bien que de nos jours, le sucre se trouve partout, même dans les aliments salés tels que le pain ou la sauce tomate.

Les "coups de pompes" sont le signe d'une fragilité du pancréas dû à un excès de sucre. En adoptant de nouveaux principes alimentaires, la vitalité physique (et intellectuelle) perdue depuis longtemps, revient comme par enchantement. Certaines habitudes alimentaires sont à l'origine d'un manque de tonus, et par conséquent, d'une sous-performance sportive et professionnelle. En suivant quelques principes fondamentaux, les "coups de pompes" sont supprimés. Le diabète n'est autre que la conséquence d'une succession de mauvaises habitudes alimentaires. Le glucose est le carburant principal de l'organisme. Malheureusement, on le trouve partout, en excès et sous diverses formes.

La glycémie représente le taux de glucose (sucre) dans le sang. Elle est mesurée à jeun, au lever et est comprise habituellement entre 0,70 et 1,05 de glucose par litre de sang. Si vous avez plus de 1,26 g/l, sur 2 prises, à quinze jours d'intervalles, il y a de fortes chances pour que vous soyez considérés comme diabétique. 

La zone grise comprise entre 1,05 et 1,26 correspond au stade où aucun symptômes n'est réellement visible. Pourtant, si rien n'est entrepris lors de cette phase de transition, dans plus de la majorité des cas (70%), le diabète se développera en moins de dix ans. C'est la phase que l'on nomme le "prédiabète". Elle est donc la phase la plus importante pour envisager et décider de mettre en place un changement de l'alimentation.

Le sucre : addiction ou dépendance ?

Le terme d'addiction semble toujours plus impactant que celui de la dépendance et pour cause. L'arrêt d'une substance dite "addictive" est caractérisée par un trouble neurologique, lié au syndrome du manque physique comme par exemple lors d'un sevrage alcoolique. Ce qui n'est pas le cas dans la dépendance. Le tabac et le sucre n'entrent donc pas dans le domaine des addictions car ils ne présentent aucun risques pour l'intégrité physique de l'individu. Il est donc tout à fait possible de se sevrer du sucre.

L'index glycémique :

L'index glycémique ou IG est un critère de classement des glucides. Il permet de mieux identifier les aliments pour en faire les bons choix dans la perspective de la prévention et de la perte de poids. Le pouvoir glycémiant de chaque glucide est donc défini par l'index glycémique mis au point dans les années 1970. 

Michel Montignac est le premier en France à avoir utilisé le concept le l'index glycémique pour perdre du poids. Il a été interpellé par des études publiées dès 1976 par Crapo (chercheur en diabétologie aux USA) qui montraient clairement que l'élévation de la glycémie après le repas était très différente d'un glucide à l'autre. Crapo suggéra ainsi qu'un régime composé exclusivement de glucides ayant un faible index glycémique pouvait avoir une valeur thérapeutique dans la glycémie du diabétique. Montignac eut alors l'idée d'expérimenter ce concept sur lui ayant une surcharge pondérale importante après avoir remarqué que 85% des diabétiques étaient aussi obèses. Il découvrit ensuite Jenkins (chercheur Canadien) qui avait entreprit de hiérarchiser l'amplitude glycémique de chaque glucide par rapport à une valeur standard (celle du glucose), à qui la valeur de 100 était arbitrairement donnée. Chaque glucide se fit donc attribuer son propre index glycémique. Dès 1986, Michel Montignac proposa dans ses livres une méthode d'amaigrissement basée sur le choix des glucides en fonction de leur index glycémique en les classifiant en deux listes : les bons et les mauvais glucides.

Les mauvais glucides :

Ce sont tous les glucides dont l'assimilation provoque une forte augmentation de glucose dans le sang (glycémie). C'est le sucre de table sous toutes ses formes (pur ou combiné à d'autres aliments comme les pâtisseries), mais c'est aussi le cas de tous les glucides raffinés industriellement tels que les farines blanches et le riz blanc, ainsi que la pomme de terre et le maïs (celui avec lequel on fait du pain sans gluten...).

Les bons glucides :

Contrairement aux précédents, ce sont les glucides dont l'assimilation par l'organisme est faible et provoque donc une augmentation réduite du glucose dans le sang. C'est le cas des céréales brutes non raffinées, du riz complet et de certains féculents comme les lentilles et les fèves, mais c'est surtout le cas de la plupart des fruits et de tous les légumes que l'on classent aussi dans la catégorie des fibres alimentaires (poireaux, salade, haricots verts...) et qui contiennent tous une faible quantité de glucides.

L'état émotionnel : 

En regardant de plus près la manière dont certains se nourrissent, notamment en restauration rapide, il est facile d'en déduire que ce sont les mauvaises habitudes alimentaires (ingestion des mauvais glucides) qui sont à l'origine de leur surcharge pondérale. Cette situation ne fait qu'empirer chaque année. Montignac tirait déjà la sonnette d'alarme il y a trente ans : les enfants sont de plus en plus gros. Ce n'est pourtant pas une fatalité et aborder le sujet de l'embonpoint revient à se préoccuper non seulement des symptômes (le poids) avec une prise de conscience du changement alimentaire à mettre en place mais sans négliger un autre aspect essentiel : l'état émotionnel. La diététique traditionnelle repose sur une mauvaise approche. Au lieu de compter les calories ou peser les aliments, il serait sûrement plus judicieux d'analyser pourquoi on grossit, tant sur le plan physique que sur le plan émotionnel, avant de mettre en place un quelconque régime restrictif calorique.

En résumé :

Retenez bien cette phrase : "Le capital physique que nous avons est le résultat de notre alimentation passée". Cette phrase est capitale et permet une meilleure compréhension de notre état actuel physique lié à notre alimentation passée.

Maigrir et se stabiliser passe par une phase éducative obligatoire : le naturopathe est avant tout un éducateur de santé. Une prise de conscience des habitudes alimentaires acquises depuis des années, associée à un raffinage excessif de certains aliments qui sont à l'origine d'un dysfonctionnement progressif du métabolisme et du système digestif représente une première étape. La seconde étape consistera à prendre conscience de la nature des aliments, de leurs propriétés et de la famille à laquelle ils appartiennent. C'est seulement à partir de ce stade de compréhension que l'accompagnement individuel pourra être envisagé afin de gérer son alimentation ainsi qu'une gestion durable de son équilibre pondéral.

La forme, le tonus, la vitalité, le dynamisme dépendent étroitement de ce que nous ingérons. Très souvent, les effets secondaires apparaissent sous la forme de différents symptômes : maux de tête, troubles gastriques et/ou intestinaux, etc. Ce sont déjà des signes de saturation et d'affaiblissement de l'organisme qui se traduisent par une plus grande sensibilité. Les troubles (les symptômes) sont différents d'un individu à l'autre mais une des principales causes reste la mauvaise gestion de son alimentation, en ce sens, savoir ce qui est bon pour soi.

Y est associé incontestablement l'état émotionnel qui influe grandement sur cette gestion alimentaire. C'est pourquoi, en cherchant à régler un problème d'embonpoint, vous trouverez peut-être la solution à tous les autres maux dont vous souffrez et vice-versa : si vous traitez votre état émotionnel, vous verrez vos kilos s'évanouir comme par enchantement. Un vrai miracle !

L'organisme humain est capable d'encaisser tellement d'excès que l'homme ne sait jamais à quel moment il a dépassé la zone rouge. Si vous parvenez à gérer votre alimentation, c'est en fait votre vie que vous pourrez gérer.

Enfin, il est bon de rappeler que même dans le cas où l’excédent pondéral serait modeste, voire nul, adopter une bonne gestion de son alimentation est important. Il débouche sur la découverte d'une nouvelle énergie, la disparition de certains ennuis intestinaux, : le système digestif étant complètement rééquilibré.

 

Bien à vous...

 

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Physique

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Publié le 10 Juin 2022

Tant que l'âme, le corps et l'esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter.

Edouard Bach

Bonjour à tous,

Méthode naturelle qui convient à tout le monde, petits et grands. Les fleurs de Bach vous aideront à rétablir le lien entre les corps : physique (les-7-corps-energetiques), mental, émotionnel et spirituel en vous aidant à gérer vos émotions et à retrouver un parfait équilibre.

Comment sont nées les fleurs de Bach ?

Le Dr Edward Bach s'est voué à la recherche médicale dans les années 1920-1930. Médecin, chirurgien, homéopathe, bactériologiste, immunologiste, il s'est intéressé aux comportements des gens et a constaté que les émotions avaient un effet autant sur le mental que le physique. Il a consacré les dix dernières années de sa vie à mettre au point 38 essences de fleurs ainsi que le mélange le plus célèbre de tous : le rescue.

La fabrication :

La première étape est la fabrication des essences mères obtenues par solarisation ou ébullition. Les plantes fraîchement cueillies sont placées dans de l'eau de source pendant 3 h en plein soleil dans un récipient en verre ou dans le cas de l'ébullition, le mélange des tiges fleuries dans de l'eau de source portée à ébullition pendant une demi heure. Parmi les 38 fleurs de Bach Original, 20 sont élaborées selon la méthode de solarisation et 18 selon la méthode d’ébullition. L'eau ainsi "vitalisée" est mélangée à du Brandy pour créer les essences mères.

La deuxième étape est la mise en flacon en diluant 2 gouttes de l'essence mère dans 30 ml de Brandy. L'alcool utilisé dans cette étape est moins fort et sert uniquement de conservateur.

Les 38 essences originelles pour 7 familles d'émotions :

 - La première série de fleurs travaille la peur : elle regroupe cinq fleurs

- Le second groupe de fleurs va gérer les sentiments d'insécurité (incertitude) : elle regroupe six fleurs

- Le troisième groupe de fleurs va gérer le problème du désintéressement de l'instant présent : elle regroupe sept fleurs

- Un quatrième groupe de fleurs travaille sur la solitude : elle regroupe trois fleurs

- Le cinquième groupe de fleurs travaille l'hypersensibilité : elle regroupe quatre fleurs

- Le sixième groupe va gérer la dépression (désespoir et du découragement) : elle regroupe huit fleurs

- Le dernier groupe de fleurs sera à propos de la préoccupation trop intense pour le bien-être des autres :  elle regroupe cinq fleurs

La 39e correspond au Rescue Remedy ou remède d'urgence de cinq fleurs : utile pour pallier aux urgences, au choc, aux mauvaises nouvelles, aux crises et permet le retour au calme.

Les douze guérisseurs : 

Bach disait que derrière toute forme de maladie, il y a des peurs, des anxiétés, des avidités, des goûts et des dégoûts et qu'il suffit de les chercher pour guérir. En les guérissant, la maladie part d'elle-même. Lorsque l'on traite la maladie avec ces remèdes, disait il, on ne tient pas compte de la nature de la maladie. C'est l'individu qui est traité et mieux il va, plus la maladie disparaît, repoussée par l'amélioration de sa santé.

La maladie opère un changement d'humeur par rapport à la vie de tous les jours. Si l'on y prêtait une attention particulière, on s’apercevrait que ce changement intervient souvent avant même l'apparition de la maladie. En traitant ces changements d'humeur, on peut éviter à la maladie d'apparaître. Quand elle est là depuis un certain temps, c'est toujours l'humeur du malade qui guidera le remède approprié. 

"Ne faites pas attention à la maladie, pensez seulement au point de vue que la personne en souffrance a sur sa vie" est-il écrit dans le petit livret des douze guérisseurs. Même si aujourd'hui on peut facilement soulager toutes les souffrances avec les 38 fleurs, ce soulagement était déjà présent lorsqu'il  n'y avait seulement que 12 fleurs qu'il a nommé "les douze guérisseurs". Le soulagement des souffrances étaient tellement évident et bénéfique à l'époque, que l'on pourrait même de nos jours, se servir uniquement de ces 12 remèdes. 

On retrouve deux fleurs dans chaque groupe sauf celui du désespoir : 

Deux fleurs dans le groupe de la peur. Trois dans le groupe de l'incertitude. Une dans le manque d’intérêt pour le présent. Deux dans le groupe de la solitude. Deux dans celui de la sensibilité aux influences des autres. Deux dans le groupe du souci excessif du bien-être d'autrui.

Comment les utiliser ?

Un état émotionnel : une essence ! c'est pourquoi il est essentiel d'identifier ce que l'on ressent comme emotions. Il suffit ensuite d'assortir son humeur actuelle à l'essence appropriée. Pratique et simple d'utilisation, pouvant être utilisée par tous les membres de la famille, les animaux et les plantes. Sous la forme de petits flacons que l'on peut emmener partout dans son sac à main. Totalement naturelles, elles sont sans aucun effet secondaire et ne présentent aucune incompatibilité avec d'autres traitements.

Il suffit de diluer 2 gouttes de la fleur choisie dans un verre ou une petite bouteille d'eau et boire à intervalle régulier. En cas d'urgence, elles peuvent se prendre pures sur la langue.

Pour un résultat optimal, en prendre au moins 4 fois par jour avec une possibilité d'en prendre davantage si le besoin s'en fait sentir car il n'y a aucune accoutumance ni risque de surdosage, relevant du domaine du vibratoire. En cas d'urgence, des doses régulières s’avéreront utiles, à quelques minutes d'intervalle jusqu'à une amélioration. Dans les cas plus graves, toutes les demi-heures. Dans les cas chroniques, toutes les deux à trois heures ou dès que la personne en ressent le besoin. 

On connaît les élixirs en interne mais moins en usage externe. S'il y a une douleur, une raideur, une inflammation ou un autre problème local, on peut en plus, appliquer une lotion. On peut également les utiliser en friction sur les lèvres (pour les gens inconscients) ou en massages légers derrière les oreilles, les tempes ou les poignets. 

Pour un usage combiné de plusieurs fleurs (7 maximum), il suffit d'ajouter 2 gouttes de chaque essence dans un flacon de 30 ml, remplir d'eau minérale et prendre 4 gouttes du mélange au moins 4 fois par jour.

Les fleurs peuvent être utilisées sur une courte durée, de 1 à 5 jours, pour traiter les émotions passagères. Pour les émotions anciennes, il sera nécessaire de prolonger la durée sur un minimum de 3 semaines. Tous ces remèdes sont inoffensifs et n'ont aucun danger pour le corps physique.

Une thérapie vibratoire

La méthode d'extraction des élixirs floraux est fondée sur le fait que les fleurs sont immergées dans de l'eau puis exposées au soleil. Elles absorbent donc son énergie pour la transmettre au liquide avec leurs propriétés intrinsèques. En conséquence, absorber un de ces remèdes revient à introduire dans son organisme le type de fréquence vibratoire correspondant à cette même fréquence et pas une autre. C'est pourquoi absorber le mauvais élixir n'a aucune conséquence néfaste : sa fréquence vibratoire restera simplement inexploitée.

Elle fonctionne comme l'homéopathie sur le principe des semblables. Cela signifie que l'on administre des remèdes provoquant des symptômes similaires à la maladie. Bach choisit sur le même principe des fleurs qui par leur attitude reflète le même état d'âme que l'être humain. Un individu timide se tenant à l'écart : une fleur discrète sera parfaite pour soigner la timidité. 

La pensée positive :

Bach insistait déjà il y a un siècle sur l'importance de développer les vertus, les pensées, les intentions et sentiments positifs pour guérir et vivre sainement. A travers ses préparations, il cherchait à stimuler chez l'individu une sorte de pensée positive. Qui n'est que haine doit apprendre à aimer; qui n'est que craintes et appréhensions doit apprendre à affronter chaque situation avec courage, et ainsi de suite.

Les élixirs floraux

La florithérapie regroupe les différentes gammes de fleurs de Bach et les élixirs floraux ayant le même principe que les fleurs de Bach originales : les fleurs sont perçues comme des êtres vivants et sensibles, capables de rentrer en résonance avec la vie émotionnelle de l'être humain. Les élixirs floraux sont des extraits liquides préparés par infusion solaire et permettent un rééquilibrage émotionnel, une dynamique d'épanouissement et de transformation de la personne vers plus d'authenticité, tout comme les fleurs de Bach. Le principe est donc le même, la méthode également puisque l'ensemble des élixirs floraux des différents laboratoires proposant des élixirs floraux sont élaborés selon la méthode originelle de Docteur Bach, à partir des fleurs issues de la recherche contemporaine. DEVA est le laboratoire le plus connu étant un pionnier dans la recherche sur les émotions depuis une trentaine d'années. On trouvera chez DEVA une gamme complète de 13 synergies. Le tout étant de savoir si la qualité vibratoire est au rendez-vous. Il semblerait que c'est effectivement le cas. D'autres laboratoires tels que Le laboratoire ladrôme ou Herbiolys ou encore Copmed élaborent eux-aussi leurs propres élixirs floraux bio d'après la méthode originelle du Dr Bach.

En résumé :

Pour tout changement, événement émotionnel ou maladies, il existe une ou plusieurs fleurs de Bach pour vous permettre de faire face aux situations difficiles rencontrées au cours de la vie. Elles sont une aide précieuse et supplémentaire dans la gestion de vos émotions et à la guérison. Elles permettent une harmonisation dans votre vie tout en respectant l'être que vous êtes.

 

Bien à vous...

 

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Parapharmacie

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Publié le 7 Juin 2022

Bonjour à tous,

EFT est l'acronyme de Emotional Freedom Techniques qui signifie techniques de libérations émotionnelles. Cet outil thérapeutique fait parti de la psychologique énergétique. Courant relativement récent de la psychologie qui regroupe l'ensemble des techniques qui vont traiter le "bio-champs" des personnes : aussi bien avec les méridiens, qu'avec les chakras, ainsi qu'une trentaine de techniques qui en font partie. L'EFT permet d'atténuer les douleurs physiques et émotionnelles de manière rapide sans médicaments ni aiguilles d'acupuncture et peut agir où les autres techniques échoues.

L'EFT c'est quoi ?

L'EFT découle d'une première technique nommée la thérapie du champ mental (technique très efficace et rapide pour traiter les souffrances psychologiques) associée à la pratique des meridiens, au test musculaire (kinésiologie) et à la PNL.

C'est une méthode de stimulation énergétique des méridiens répertoriés par la médecine traditionnelle chinoise (M.T.C), mise au point dans les années 90 par Gary Craig, ingénieur Américain. Elle s'apparente à de l'acupuncture sans aiguilles. Elle est étudiée pour traiter les Vétérans souffrant de stress post-traumatique.

C'est une pratique psychocorporelle qui permet de connecter l'esprit et le corps afin d'éliminer les emotions négatives et mettre en évidence les points de blocage.

Comment fait-on ?

Le but est de stimuler les méridiens via des points d'acupuncture en les tapotant du bout des doigts, grâce à des "rondes" - petite ou grande - tout en répétant des pensées positives. Cela génère une nouvelle énergie pour dépasser ses douleurs présentes ou passées, physiques ou émotionnelles. Pour pratiquer les bases, deux rondes sont à connaître : la ronde courte et la grande ronde qui sont en réalité une suite de tapotement des méridiens dans un ordre bien particulier. 

Les points d'acupuncture : la grande ronde.

Le point Karaté : en lien avec le méridien de l'intestin grêle et le cœur, situé au centre du tranchant de la main. Dissipe les oppositions de l'inconscient à la réalisation de nos objectifs, pensées noires et négatives, la crainte de l’échec, le manque de confiance en soi, la tristesse, le trac, les compulsions et les obsessions. Renforce les capacités et les performances quel que soit le domaine : professionnel, intellectuel, sportif, sexuel, et facilite le lâcher-prise.

Le point au-dessus de la tête : associée à l'émotion : la confiance-en-soi. Point de croisement des six méridiens. Ouvre le système énergétique et redistribue l'énergie dans le corps. Va dissiper toutes les tensions du corps physique : le manque de concentration, la difficulté de passage à l'action et du corps psychique : la peur d'aller de l'avant. Permet aussi de renforcer la connexion spirituelle, la sagesse, l'intuition, la volonté et la force. 

Le point sous les sourcil : associé à l'émotion d'insécurité. En lien direct avec le méridien de la vessie. En cas de peurs viscérales, de stagnation, de manque d'action et d'ambition. Favorise la paix intérieure et le courage. Il va aussi renforcer la force intérieure, l'intuition afin de faire de nouveaux changements dans sa vie.

Le point au coin des yeux : associé à l'émotion : la frustration. En lien avec le méridien de la vésicule biliaire, va dissiper toute la rancune, la haine, le besoin de vengeance, la colère, les comportements excessifs, la fureur et les blocages. Il vient renforcer la vue d'ensemble sur les choses, les idées plus claires, plus justes, la clarté et la compassion.

Le point sous les yeux : associé à l'émotion : la rumination. En lien avec le méridien de l'estomac, il va dissiper les soucis obsessionnels, les idées fixes, les ruminations, le besoin d'attachement excessif à quelqu'un ou quelque chose, les privations, l'amertume, l'avidité. Renforce la bonne assimilation des expériences et la capacité de donner et de recevoir d'une manière équilibrée. Renforce la sensation de sécurité, la plénitude et le calme.

Le point sous le nez : associé à l'émotion : le-stress. En lien avec le vaisseau gouverneur 26 (méridien), dissipe la timidité, la maladresse, la honte, la crainte de s'affirmer, de pouvoir dire non, de parler en public, passer un examen et tout ce qui donne de l'embarras. Permet de renforcer son originalité, son aisance, sa confiance en soi en société et dans la vie de tous les jours afin de trouver le sentiment de légitimité.

Le point du menton : associé à l'émotion : échec et culpabilité. En lien avec le méridien du vaisseau conception 24. Dissipe les sentiments d'échec et de culpabilité, les remords, les regrets, l’auto-sabotage, les tourments, la honte, le besoin de se condamner. Renforce la capacité de pardonner et d'accepter les choses telles qu'elles sont en allant de l'avant. Les facultés d'oubli et de pardon favorisent les capacités d'avancer.

Le point sous clavicule : associé à l'émotion : la peur. Il est appelé également le point d'urgence. En lien avec le méridien des reins. Dissipe les inquiétudes excessives, peurs, les terreurs, les attaques de panique, toutes les phobies, l'affolement, l’agitation, la détresse émotionnelle, le manque de libido. Renforce la sensation de sécurité, l'apaisement, le retour au calme, la sensation de sécurité intérieure mais aussi dans un lieu.

Le point sous les bras (aisselles) : associé à l'émotion : estime de soi. En lien avec le méridien de la rate/pancréas. Dissipe le pessimisme, le manque de joie, l'amertume, la nostalgie, la mélancolie, ce qui empêche de profiter pleinement de la vie, les interdits intérieurs, l'ennui et le renoncement par rapport à quelque chose, l'anxiété pour l'avenir, les addictions et les dépendances. Améliore l'affirmation et l'estime de soi et de ses capacités personnelles, renforce les envies de connaissances, d'entreprendre de nouvelles choses et le passage à l'action. Régule les hauts et les bas.

Les points sous la poitrine : associé à l'émotion : le doute. En lien avec le méridien du foie. Dissipe la frustration, la peur de manquer, la confusion intérieure, le stress, les tensions, la perte de foi, la procrastination, la colère. Renforce le dynamisme, la confiance en soi et en son propre jugement, l'envie d'exprimer ses talents et ses compétences. Favorise une vie émotionnelle harmonieuse.

Le point du pouce : associé à la tristesse. En lien avec le méridien du poumon, dissipe la tristesse et le chagrin.

Le point index : associé au besoin de contrôle. En lien avec le méridien du Gros Intestin, dissipe le besoin de contrôle, la culpabilité et le besoin de s'accrocher au passé. Favorise le détachement, vivre le moment présent, la liberté intérieure, et le pardon à soi et aux autres. C'est le point du lâcher-prise.

Le point majeur : associé à la sexualité. En lien avec le méridien du maître du cœur, dissipe la négligence de ses besoins affectifs, la jalousie, le sentiment d'infériorité, le manque de libido, les problèmes relationnels. Favorise la puissance personnelle, la joie et le plaisir dans tous les domaines.

Le point de l'auriculaire : associé au pardon. En lien avec le méridien du cœur, dissipe les peines de cœur, l'agitation mentale et les colères spécifiques. Favorise la compassion, l'amour et la sécurité émotionnelle.

Le point de l'annulaire : associé au désespoir. appelé le point de gamme. En lien avec le méridien du triple réchauffeur. Dissipe les sentiments d'insécurité, de désespoir, de sentiments d'abandon, les douleurs physiques et la dépression. Favorise l'ouverture du coeur, la joie. Équilibre les deux hémisphères du cerveau, permettant de faire disparaître plus facilement les blocages en cas de résistance inconsciente.

Pour quoi ?

- Pour développer la confiance en soi et stimuler les performances (avec le point Karaté).

- Libérer la peur, les traumas, la frustration, l’impatience, l'agitation et activer la force intérieure (début du sourcil).

- Calmer la rage ou la colère, dissiper les rancunes obsessionnelles, développer une vue plus juste de la vie (le coin de l’œil).

- Diminuer l'anxiété, calmer la faim, augmenter la sensation de contentement et de plénitude (sous l’œil).

- Se libérer de la timidité et améliorer l'aisance en société (sous le nez).

- Lacher la honte, le besoin de se punir et développer la volonté d'avancer (sous la bouche).

- Dissiper les peurs, les phobies et activer le calme intérieur (sous la clavicule).

- Développer une assurance personnelle, se libérer des addictions et des dépendances (sous le bras).

- Se libérer du chagrin et de l’intolérance, développer la capacité respiratoire (pouce).

- Dissiper la culpabilité, le besoin de contrôle et activer le lâcher prise (index).

- Calmer la jalousie, les regrets et développer l'enthousiasme (majeur).

- Se libérer des peines de cœur, développer la capacité de s'aimer et d'aimer les autres (auriculaire).

- Se libérer des inversions psychologiques et développer la confiance en soi et les performances dans tous les domaines (prolongement de l'auriculaire).

- Travailler sur les douleurs physiques et sentiments dépressifs tout en aidant le cœur à s'ouvrir (le point de gamme : dos de la main).

En résumé :

L'EFT est une technique très simple qu'on peut reproduire chez soi, en tapotant sur des meridiens qui sont en lien avec les organes du corps. On peut se libérer de ses croyances-limitantes, se libérer de ses douleurs chroniques ou somatiques, améliorer l'image de soi et la confiance en soi, gérer ses émotions, ses peurs, ses angoisses, phobies, en finir avec le stress, les blocages, soulager le passé, retrouver le sommeil, etc. Vous pouvez même l'utiliser pour arrêter de fumer et faire du développement personnel. 

C'est un des outils les plus puissants qui existe. Ceci dit, comme toute technique ou méthode, il faut du temps pour la comprendre, l'intégrer et la mettre en pratique. Dans le livre de Sylvie Liger (L'EFT un outil pour la vie) est répertorié pas moins de 60 exercices pour - écrit-elle - vous aider à nettoyer votre grenier émotionnel. Plus de 200 affirmations positives pour amplifier votre bonheur. Vous y trouverez des protocoles pour les peurs, les phobies, les addictions, le manque de confiance, la colère, les douleurs physiques, le stress, l'argent, l'abondance, l'amour, et même sur les-5-blessures de naissance.

 

Bien à vous 

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #boîte à outils

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Publié le 4 Juin 2022

Bonjour à tous,

Grande comme une tête d'épingle, cet insecte nommée la puce, se nourrit du sang de son hôte et se faufile partout entre les poils de nos chers loulous. Elles peuvent causer des démangeaisons, des boutons, des problèmes digestifs. J'ai cherché quelques moyens naturels pour en débarrasser Parfield (c'est comme Garfield mais avec un P).

Des solutions anti-puces naturels pour chiens et chats, il en existe quelques unes, les voici :

A priori les puces ne savent pas nager : lavez votre chien ou votre chat (sans laver la tête) avec un shampoing doux confectionné maison. Elles seront plus faciles à voir afin de les attraper avec un peigne à puce (indispensable).

Après le shampoing, faire un rinçage avec une décoction à l'Eucalyptus. Jetez 4 cuillères à soupe de feuilles sèches dans 1L50 d'eau portée à ébullition pendant 5 minutes. Attendre qu'elle refroidisse puis utilisez l'eau de rinçage. Idem avec des feuilles de romarin ou de lavande.

L'odeur de la menthe repousse les puces. Si vous n'en n'avez pas chez vous, allez vous promener pour en ramasser. Deux solutions : soit en faisant bouillir une poignée de menthe dans 1 L d'eau et le mettre ensuite (refroidi) sur le pelage, soit frottez vos mains avec les feuilles (énergiquement) puis caressez votre animal. A faire régulièrement bien entendu. 

Le citron contient un produit (le limonène) qui tue et repousse les puces, mais sans danger pour les animaux. Vous pouvez aussi ajouter 2 à 3 gouttes de citron sur le collier. Pour le chat, faites un spray en plaçant du citron dans 1L d'eau. Laissez toute une nuit et pulvériserez directement sur l'animal et/ou dans le panier, tapis... Vous pouvez aussi tremper le peigne à puce dans la solution et brosser l'animal.

Le vinaigre blanc fait fuir les puces, plus particulièrement le vinaigre de cidre. Faites un spray et mélangez 125 ml de vinaigre de cidre (ou blanc mais l'odeur est plus forte) avec 125 ml d'eau de source. Ajoutez 5 gouttes d'huiles essentielles de lavande (pour les chiens uniquement), cèdre ou eucalyptus ou menthe ou romarin diluer dans de l'huile végétale afin que le mélange soit homogène avec de l'eau. Le vinaigre ne tue pas les puces mais les fait fuir à cause de son odeur. Pulvérisez sur l'animal 2 ou 3 fois par semaine et sur le collier en évitant la tête.

Le vinaigre des 4 voleurs est une macération dans du vinaigre de cidre de plusieurs plantes aromatiques. C'est un antiseptique naturel ayant des vertus pour repousser l'infestation des puces, des tiques, calmer les piqûres d'insectes, faire briller et désodoriser le pelage, assainir la peau, soulager les maux de tête, les douleurs rhumatismales, les encombrements respiratoires, protège des risques de contagion... Il conviendra chez l'homme et il est tout autant utile pour les animaux domestiques et idéal pour traiter les puces.

Vous pouvez frotter l'animal avec du bicarbonate de soude alimentaire. Les puces n'aiment pas leur goût.

Ajoutez une vingtaine de gouttes de lavande (déconseillé pour le chat car peut provoquer des crises d'épilepsies) et citronnelle de java (20) dans un flacon de talc. Laisser reposer une dizaine de jours, puis talquez régulièrement l'animal. A faire aussi avec du bicarbonate de soude alimentaire.

La terre de diatomée est un insecticide naturel assez méconnu. Ce sont des algues microscopiques d'origines organiques et fossiles formées à 70% de silice. Elle est anti parasitaire pour les chiens, chats et autres animaux et non toxique si ingérée. Elle s'utilise sur le pelage des animaux à poils ou à plumes. Elle déshydrate les parasites. Elle s'applique tous les jours à rebrousse poil. 

Pensez aussi à la levure de bière à mettre dans la nourriture du chien ainsi qu'au curcuma qui tue les parasites. Une alimentation saine et naturelle avec le supplément d'ail et de vitamine B peut aider à lutter contre les puces.

Attention à l'ail dans l'alimentation, comme j'ai pu faire pour mon chien. La dose efficace de l'ail en interne est supérieure à sa dose toxique chez l'animal, ce qui veut dire que soit le produit est efficace mais dangereux pour le chien ou le chat, soit il n'est pas dangereux car la dose est inférieure à la dose toxique, mais dans ce cas il ne sera pas non plus efficace. La toxicité est liée à certains composants soufrés de l'ail, qui détruisent les globules rouges, ce qui arrête le transport d'oxygène dans le sang. Cependant, la grande inconnue en médecine vétérinaire : "c'est de déterminer la dose exacte à partir de laquelle l'ail commence à développer sa toxicité chez nos animaux de compagnie". Il semblerait qu'il faille que l'animal ingère une grosse quantité d'ail et régulièrement pour commencer à déceler les symptômes d'intoxication. Dans le doute, ne donnez pas d'ail à vos chiens/chats, adoptez une autre technique naturelle ! Infos données par Amélie Naturo'pattes.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Parapharmacie

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Publié le 1 Juin 2022

Bonjour à tous,

Les premiers écrits sur les rêves datent d'environ 5 000 ans avant Jésus-Christ. Des tables d'argile assyriennes et babyloniennes contiennent des données sur l'interprétation des rêves. Plus tard, les Védas, textes sacrés de l'Inde, mentionnent des descriptions des rêves. Dans l'Antiquité, les rêves sont employés à obtenir des conseils et des guérisons. Les temples grecs dédiés à Esculape (dieu de la médecine) témoignent de l'importance des rêves dans la culture de cette époque. Les gens s'y rendent pour dormir dans le sanctuaire et obtenir par le rêve la guérison souhaitée.

On accorde aux rêves la valeur de prophetie et de prémonition. Les Égyptiens les associent aux messages des dieux et des esprits. Les orientaux les relient directement à l'âme du rêveur. 

Au moyen-âge, l'Occident Chrétien renie l'aspect spirituel des rêves. On les condamne, la plupart étant considérés comme l'œuvre du démon. C'est une période de grande noirceur : le rêve perd son pouvoir inspirant et devient un élément d'angoisse à cause des persécutions envers toute personne qui ose les interpréter.

Puis, au début du XXe siècle, deux grands pionniers de la compréhension des rêves amorcent un travail considérable sur leur aspect psychanalytique. Le premier, Sigmund Freud, publie un traité qui révolutionne l'approche de l'activité onirique : "Le rêve et son interprétation". A une époque où l'éducation véhicule beaucoup d'interdits et où la notion de péché est omniprésente, le père de la psychanalyse détecte dans le rêve une fonction équilibrante qui permet la manifestation déguisée de tous les désirs refoulés durant le jour.

Carl Gustav Jung, son disciple, ira plus loin en dépassant les limites des désirs pulsionnels pour analyser le rêve. Il refait le pont entre le rêve et la spiritualité. Le rôle de l'âme reprend sa place dans la manifestation du contenu du rêve. Jung dévoile l'inconscient collectif, ce réservoir de l'expérience humaine accumulée depuis la nuit des temps. De cette notion découle les archétypes. La compréhension des rêves s'élargit de plus en plus. A partir du rêve, Jung ouvre la porte à la connaissance de soi et le rêve reprend sa place d'honneur.

A partir des années 1930, la science a pu détecter et mesurer les périodes et la durée du rêve avec l'électro-encéphalogramme qui enregistre les variations électriques du cerveau humain et savoir ce qui se produit en général durant le sommeil. La nuit débute avec un cycle de sommeil profond de 90 minutes environ ou le cerveau fonctionne au ralenti. Dans ce cycle survient le sommeil paradoxal (période de rêve) pendant lequel on détecte des ondes cérébrales de grande activité qui dure environ de 2 à 5 minutes en moyenne. C'est pour cette raison que l'on se souvient peu des premiers rêves de la nuit. Puis, intervient un deuxième cycle de sommeil (1H30) avec une autre période de rêves, un peu plus importante cette fois-ci et ainsi de suite. On compte de 4 à 6 séquences de rêves par cycle de 8 heures de sommeil. 

Ces découvertes créent un engouement pour l'exploration rationnelle du rêve. L'intérêt des scientifiques amène l'apparition de laboratoires du sommeil dans plusieurs pays.

Les philosophies orientales et la science se rejoignent pour expliquer le phénomène du rêve. Les chercheurs s’intéressent autant au simple rêve réactif déclenché en laboratoire qu'au rêve prémonitoire de nature plus complexe. La parapsychologie étudie les phénomènes "psy" et reconnaît au rêve celui de télépathie, de clairvoyance et de prémonition.

Pour Frederick Pearls, le rêve est "la voie royale de l'intégration". Il considère le contenu du rêve comme des parties éparses de la personnalité qu'il faut rassembler pour retrouver l'unité. Par le gestaltisme (méthode de psychothérapie) il propose une démarche d'intégration des images du rêve afin de retrouver l'harmonie intérieure.

Le psychologue Alfred Adler refuse le concept de l'inconscient proposé par Freud et Jung. Il fait une approche plus flexible et propose comme but aux rêves de renforcer le pouvoir des emotions du rêveur. Il voit le rêve comme une voie royale vers la conscience. Il admet son pouvoir créateur et sa capacité à résoudre les problèmes quotidiens (les-5-blessures-de-l-ame).

Le célèbre médium américain Edgar Cayce lors de ses consultations, traitait les aspects télépathiques et prophétiques du rêve, et mettait en lumière ses vertus thérapeutiques.

En résumé : 

La documentation sur le rêve ne manque pas. Les approches varient d'un auteur à l'autre. Selon Nicole Gratton (l-art-de-rever) on peut cependant établir "des catégories de rêves" :

Réactifs : sur le plan physique (les-7-corps-energetiques), rêves réagissant aux conditions extérieures et sont en rapport avec le corps physique.

Compensateurs : sur le plan astral, rêves maintenant l'équilibre émotionnel et psychique, en rapport avec les sentiments

Temporels : sur le plan causal, rêves en provenance de la trame temporelle, en rapport avec le passé, présent, et futur.

Prophétiques : sur le plan causal, rêves appartenant au futur, en rapport avec des événements probables.

Télépathiques : sur le plan mental, rêves de communication avec soi ou avec les autres, en rapport avec les pensées et l'intellect.

Spirituels : sur le plan spirituel, rêves concernant notre évolution spirituelle, en rapport avec l'âme.

Un même rêve peut contenir des éléments appartenant à plusieurs catégories de rêves à la fois. Le voyage intérieur s'effectue alors dans plus d'une dimension et a des composantes à la fois télépathiques, prophétiques et spirituelles.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Spirituel

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Publié le 28 Mai 2022

Bonjour à tous,

Les expériences à l'état de rêve se fractionnent en diverses catégories. Même s'il est impossible de tous les classifier, surtout lorsque l'on aborde le domaine du vécu personnel, on peut toutefois identifier les principales divisions des mondes intérieurs, là où le rêveur expérimente.

Les huit catégories de rêves - citées dans le livre "l-art-de-rever" - sont associées au différents plans ou corps-energetiques.

Les rêves réactifs : associé au plan physique, ils caractérisent les rêves réagissant aux conditions extérieures en rapport avec le corps physique. Ils ne demandent aucune analyse profonde, sinon l'identification de la cause qui perturbe le dormeur. Par exemple, vous rêvez que vous marchez dans le désert et que vous cherchez une source pour vous désaltérer ; au réveil, vous avez une soif terrible, cela ne signifie pas que votre vie soit un désert mais juste que le corps signale qu'un peu d'eau le soulagerait. Le cerveau endormi garde un contact partiel avec l'environnement par le canal des sens. Ainsi, le rêve incorpore des éléments sensoriels à la scène qui se joue dans la conscience du rêveur.

Les rêves compensateurs : associé au plan astral, ils caractérisent les rêves maintenant l'équilibre émotionnel et psychique en rapport avec les sentiments. L'emotion joue un rôle clé et le rêveur prend conscience de ses sentiments par des scénarios appropriés ou il apprend à maîtriser ses émotions grâce à des mises en scènes pertinentes. Du rêve agréable au cauchemar, chaque séquence devient une occasion d'expérimenter sa capacité de contrôle. Grâce à cette soupape, les expériences émotionnelles refoulées durant le jour trouvent une échappatoire durant la nuit. Cette fonction vitale favorise une bonne santé mentale. Dans cette catégorie, on retrouve les rêves de combat pour libérer l'agressivité refoulée, les rêves de séduction pour attirer la source de notre plaisir, le rêve de destruction pour supprimer la cause d'un déplaisir ou d'une source d'ennuis. Ainsi que les rêves d'affirmation de soi pour contrer une gêne paralysante, les actions héroïques pour lutter contre une passivité malsaine et les rêves à caractères sexuels qui libèrent les tensions instinctuelles. Et tous ces rêves un peu fous qui constituent un brin de folie nocturne qui permettent de nous évader de la logique empoisonnante, de la normalité astreignante et de la routine ennuyante qui contrebalancent nos bonnes manières diurnes.

Les rêves temporels : associé au plan causal, ils caractérisent les rêves en provenance de la trame temporelle en rapport avec le passé, le présent et le futur. Le rêve temporel transporte dans le temps et vous emmène à une époque évoquant la source ou la cause d'un problème actuel à régler. Il fait référence au principe de cause à effet. Pour Jung c'est l'inconscient collectif, le Bouddhisme mentionne les annales akashiques qui contiennent la mémoire indestructible de toute forme de vie dans tous les univers. Vous avez donc accès à la trame du temps, ce qui permet entre autres, de revivre des scènes d'enfance qui sont les causes expliquant les effets présents. Ou dans le futur qui laisse entrevoir une possibilité d'événements pouvant se produire. Les rêves du présent sont plus fréquents et permettent une vue d'ensemble sur votre vie en prenant une position de recul et d'objectivité. Genre de bilan provisoire que l'on peut faire chaque nuit et qui reste un outil précieux pour se réajuster s'il le faut.

Les rêves prémonitoires : associé au plan causal, ils caractérisent les rêves appartenant au futur en rapport avec des événements qu'on ne peut changer et qui appartiennent au destin. Pour différencier les rêves prémonitoires des rêves prophétiques, il faut faire appel à l'intuition, cette petite voix intérieure qui ne se trompe jamais, qui est le chuchotement de l'âme qui divulgue des certitudes qu'on ne peut réfuter. Même si certains préférerait ignorer cette capacité, ils sont privilégiés en ayant la possibilité d'être préparés à faire face à des circonstances parfois éprouvantes.

Les rêves télépathiques : associé au plan mental, ils caractérisent les rêves de communication avec soi ou avec les autres en rapport avec les pensées et l'intellect. Il permet de régler un conflit avec un tiers, rétablir une communication, comprendre le point de vue d'une autre personne. Le phénomène de télépathie est un échange de pensées d'un sujet à un autre sans que la communication ne s'établisse par les voies sensorielles connues. Elle peut avoir lieu avec des personnes que l'on connait, avec des entités décédées ou des êtres qui nous sont familiers mais seulement dans le monde du rêve. Dans les rêves on peut communiquer avec soi-même : cet échange franc et intime du grand Soi avec le petit moi qui permet d'élaborer notre propre philosophie de la vie et d'établir des objectifs individuels. Cette communication télépathique est également facilitée avec les autres (par l'esprit conscient qui dort) car nous sommes beaucoup plus réceptifs à l'état de rêve que dans notre vie éveillée. Ce rêve permet d'harmoniser les relations avec l'entourage, la famille, les collègues de travail, et peut aussi se produire avec un animal domestique à qui nous sommes très attachés. 

Les rêves spirituels : associé au plan spirituel, ils caractérisent les rêves concernant notre évolution spirituelle en rapport avec l'âme et se rapportent au développement intérieur. L'âme, la partie qui est en consciente évolution, possède différentes enveloppes dont le corps astral, causal et mental qui lui servent à expérimenter dans les mondes de matière, d'espace et de temps. Ces voyages intérieurs dévoilent l'ampleur des émotions grâce au monde de l'astral, siège des émotions et de l'imagination. Ils engendrent une plus grande autonomie à cause des prises de conscience qui en résultent. Une autre facette importante du rêve spirituel associé au plan astral est l'apprentissage du détachement, l'aptitude à laisser aller afin de progresser vers du nouveau. On retrouve les rêves d'envol et les rêves lucides permettant d'identifier le niveau de conscience astrale dans les rêves spirituels.

Les rêves dans lesquels vous volez, planez comme un oiseau, échappez à l'attraction terrestre, sautez et demeurez dans les airs symbolisent la liberté intérieure à laquelle vous avez accès. Ils sont parfois appelés projection astrale (terre-d-emeraude).

Le rêve lucide est celui dans lequel vous avez conscience de rêver et avez la possibilité d'y exercer votre volonté. Vous pouvez ainsi modifier le scénario qui se déroule devant votre conscience. Les images déplaisantes peuvent se changer en scènes agréables, la menace devenir inoffensive et une fin tragique se transformer en déroulement heureux. Le rêve lucide devient un outil de maîtrise de soi et permet de résoudre d'une façon créative les problèmes quotidiens.

Stephen Laberge a écrit dans son livre "Le rêve lucide" : "La flexibilité et la confiance en soi, que la lucidité entraîne dans son sillage, constituent une source considérable d'accroissement de la capacité du rêveur à maîtriser les situations qui se présentent en rêve".

Les rêves spirituels du plan causal se déroulent sur la trame du temps ou il est possible d'entrevoir une portion de vie antérieure qui amène un éclairage nouveau des conditions du vécu présent.

Quant aux rêves spirituels appartenant au plan mental, ils donnent un accès à un réservoir plus grand de connaissances. La pensée se libère des croyances-limitantes et les questions ont leur réponses, et les solutions apparaissent aisément. Dans cette dimension, vous pouvez rencontrer des guides de lumière qui communiquent par télépathie pour vous enseigner des connaissances nouvelles.

On nourrit tous les jours le corps physique avec des aliments, le corps émotionnel avec des sentiments et le corps mental avec des lectures, des films et des conversations. Mais qu'avons-nous à offrir au corps spirituel ? Le rêve est un outil pour lui permettre d'accéder à cette nourriture divine.

Les rêves initiatiques sont associés au plan spirituel puisqu'ils font partie de rêves qui provoquent des changements intérieurs importants. C'est lorsqu'au réveil, vous réalisez qu'une transformation intérieure a eu lieu car vous réagissez différemment aux situations quotidiennes. Les symboles qui reviennent souvent sont le feu, les astres, la présence d'êtres lumineux , des rituels à accomplir... C'est dans les rêves d'initiation que le rêveur à l'impression de passer des tests ou d'être mis à l'épreuve. La personne sent qu'elle a accès à un autre niveau de conscience.

Certains rêves bénéficient de la présence d'un ou plusieurs guides, connus ou inconnus qui vous montrent le chemin et vous dirigent dans la bonne direction. Parfois, ils vous escortent dans des lieux comme des châteaux, des temples, des cathédrales, des écoles, ou des universités. Le rôle du guide se résume à guider, protéger et aider. 

En résumé : 

Le rêve nous initie aux étapes de la vie, aux divers stades de notre évolution intérieure, à des connaissances essentielles, à l'après et à l'à-côté de la vie terrestre, comme le spécifie Laurent Lachance dans son livre "Les rêves ne mentent pas" où il décrit les sept fonctions du rêve : compensatoire, informatif, prémonitoire, télépathique, télékinésique (qui nous fait voyager), initiatique (qui nous introduit au monde de l'après vie) et énergétique (destinée à nous mettre en contact avec les forces universelles).

Un même rêve peut contenir des éléments appartenant à plusieurs catégories de rêves à la fois. Le voyage intérieur s'effectue alors dans plus d'une dimension et a des composantes à la fois télépathiques, prophétiques et spirituelles.

Enfin, tout le monde rêve, c'est scientifiquement prouvé et c'est une nécessité psychique. Alors pourquoi tout le monde ne se souvient-il pas d'avoir rêvé ? Par peur de tout ce qui est irrationnel et inconscient. Pourtant il faut bien pactiser avec notre inconscient qui constitue une part importante de notre vie et de notre comportement. Tout ce qui est mystérieux, magique, prémonitoire et impalpable nous est présenté comme un danger pour notre raison comme le souligne Laurent Lachance dans son livre.

 A chaque envolée dans les mondes oniriques, vous acquérez une expérience nouvelle et des informations supplémentaires.

 

Bien à vous...

 

 

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Rédigé par Myriam

Publié dans #Spirituel

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